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Vaut-il mieux libérer nos désirs ou nous libérer de nos désirs ?

Publié le 08/07/2009

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Il risque donc fort de nous rendre malheureux. De plus, il est vrai que, souvent, ce que nous désirons sont des choses complexes, ce qui ne nous assure pas la réussite mais au contraire nous force à espérer et donc d'une certaine manière à craindre. C'est pourquoi,  Platon, le comprenait à la fois comme absence de plénitude et comme symptôme d'une prédominance du corps sur l'âme. Il pensait que l'attachement au sensible et aux biens matériels rendaient les artisans, dans La République,  incapables de comprendre les bienfaits du "communisme". Concernant la pensée chrétienne, le désir est à bannir sous prétexte qu'il dépend du corps et donc que c'est un péché. Le désir amoureux est donc nié et s'il se produit, il est considéré comme abaissement vers l'animalité. Alors un homme et une femme devront satisfaire leur désir sexuel en se reproduisant, ce qui ne serait donc pas qu'un pur désir de relation sexuelle et il n'y aurait alors pas de péché. Ainsi tout désir devrait être refoulé. Mais n'est-il pas dangereux de refouler ses désirs ? N'est ce pas se troubler soi-même que de refouler ce qu'on est vraiment ?

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