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LE VENEZUELA (géographie physique)

Publié le 04/11/2011

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A l'est du plateau de Barquisimeto et jusqu'à la péninsule de Paria, la côte est bordée par deux chaînes de montagnes encadrant de longues vallées et des bassins intérieurs.

La cordillère littorale atteint 2 800 rn au pic de Naiguata, mais en général, les altitudes ne dépassent pas 2 000 m; interrompue par la zone d'effondrement du golfe d'Unare, elle reparait au-delà et se poursuit jusqu'à la pointe de Paria; c'est elle enfin que l'on retrouve dans l'île de Trinidad.

La deuxième cordillère, la Sierra del Interio, nettement moins élevée, ne dépasse guère 1 000 m.

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« Assurant la liaison entre les Guyanes et le monde andin, le Venezuela (912 050 km2) comprend trois secteurs aux aspects bien tranchés : les deux pre­ miers -Guyane vénézuélienne et dépression de l'Orénoque -immenses mais encore peu exploités et presque vides s'opposent aux zones montagneuses où se concentre l'essentiel de la population et de l'activité économique.

Guyana et pays de l'Orénoque La Guyane vénézuélienne appelée ici Guyana occupe à peu près exactement la moitié du pays ; son relief a déjà été décrit avec celui des autres Guyanes avec lesquelles il forme un bloc homogène .

Par contre, la végétation y prend des aspects nouveaux car une saison sèche plus ou moins marquée fait son apparition : à Ciudad Bolivar, par exemple , les trois mois d'été sont très arrosés, mais dès septembre le volume des précipitations est réduit de moitié et les trois mois d'hiver sont pratiquement secs.

Dès que la sécheresse s'étend sur plusieurs mois, la forêt dense cède la place à la savane; près des cours d'eau toutefois, les arbres reparaissent en longs rubans de forêts galeries.

A l'ouest de la Guyana, la dépression de l'Oré­ noque couvre 290 000 km2 .

La plaine se relève assez régulièrement vers le Nord et vers l'Ouest, mais dans le Sud-Est, l'indéci­ sion du relief est telle que le Cassiquiare a pu détourner vers le Rio Negro et l'Amazone, une partie des eaux du bassin supérieur de l'Orénoque .

L'Orénoque coule tout à l'est de la plaine alluviale, parfois même il mord sur le rebord du plateau guyanais; son cours est alors coupé de rapides qui rendent la navigation difficile.

Après le confluent avec le Rio Meta, il s'élargit et devient navigable .

Arrivé à 166 km de la mer , au moment où commence son delta, il roule en moyenne 22 000 m3/seconde et n'est plus qu'à 16,7 rn d'altitude.

Le delta couvre environ 50 000 km2 ; il occupe une zone qui s'affaisse; le mouvement de subsidence est plus marqué dans le Sud de sorte que la branche méridionale, la Boca Grande, est celle dont le débit est le plus abondant, mais la navigation utilise plutôt le bras le plus septentrional, le Manamo qui débouche dans le golfe de Paria.

En dehors de quelques rubans forestiers qui accom­ pagnent les fleuves , toute la dépression jusqu'au pied des Andes porte une couverture herbacée dense et ce sont ces savanes appelées ici Llanos qui ont donné son nom local à la région : les Llanos de l'Orénoque .

Cette formation végétale est en partie la consé­ quence d' un climat où deux saisons bien tranchées se partagent l'année : d'avril à octobre , 6 mois de pluies : c'est l'lnvemo auquel succède le Verano, 6 mois de sécheresse plus ou moins nette; le mi­ nimum se plaçant en février .

Mais, selon les endroits, il tombe dans l'année de 1 000 à 1 600 mm d'eau ce qui semble suffisant pour entretenir une forêt; d'autres facteurs doivent donc intervenir à côté de l'existence d'une longue saison sèche .

Dans les parties élevées, il s'est formé, à faible profondeur, une croûte dure : l'« arrecife » , attei­ gnant parfois 5 rn d'épaisseur : elle ne se laisse pas pénétrer par les racines des arbres et, imperméable, elle est en saison humide , responsable de l'apparition de mares étendues .

Les zones basses où il n'y a pas d'arrecife sont très souvent défavorables à l'arbre parce qu'elles sont gorgées d'eau pendant l'invemo.

En effet, les rivières qui descendent des Andes sont très chargées d'allu­ vions; elles ont donc tendance à surélever leur lit; de plus , en période de crues, le niveau de l'Orénoque peut s'élever de 15 rn et ses eaux refoulent celles de ses aftluents .

L'évacuation des eaux est donc souvent difficile ; de grandes étendues d'« este ros » restent submergées plus ou moins longtemps tandis que d'autres secteurs sont isolés par les eaux.

Les régions vivantes du Venezuela, I'Oues~ et le Nord, comprennent deux secteurs physiquement bien distincts : le bassin de Maracaibo et les zones montagneuses.

Le bassin de Maracaibo Le bassin de Maracaibo est une zone affaissée entre deux rameaux de montagnes andines :s'étendant sur environ 70 000 km2, la dépression était à ses débuts un immense lac, mais il a été en grande partie comblé par les alluvions arrachées aux montagnes voisines par les nombreux cours d'eau qui en descen­ dent : aujourd'hui , la lagune de Maracaibo ne couvre plus que 13 000 km2, elle communique avec la mer par un seuil étroit et peu profond .

L'altitude du bassin de Maracaibo ne dépasse jamais 60 rn et dans le Sud, il subsiste encore des marécages au bord du lac.

Partout dans le bassin, il fait chaud : les moyennes des températures y sont en effet de l'ordre ~e 27 à 300; par contre la répartition des pluies y est tres contras­ tée .

Le Sud-Ouest très arrosé (3 000 mm) est le domaine de la forêt dense tandis que les secteurs septentrionaux reçoivent de moins en moins d'eau en allant de l'Ouest vers l'Est où dans la région de Cora, on a des conditions désertiques.

Deux chaînes de montagnes, rameaux détachés des cordillères andines se dressent d'un seul jet au-dessus de la dépression de Maracaibo qu'elles prennent en tenaille à partir du seuil de San Cristobal où elles se séparent l'une de l'autre; ce sont à l'Ouest , sur la frontière colombienne,la Sierra de Perija et à l'Est, la cordillère de Merida.

Les montagnes Longue de 450 km, atteignant parfois 100 km ~e largeur, la cordillère de Merida est •.

dans ~a p_art1e centrale , entaillée par une vaste vallee long•tudmale. »

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