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vie politique ss l'ancien régime

Publié le 05/04/2011

Extrait du document

La vie politique sous l’ancien régime

 

1789 : la France a brutalement plongé ds la vie pol qui sera violente, balbutiante et désordonnée mais annoncera la vie pol moderne :

 

-        Élections de députés aux EG, à l’Ass législative

-        Élections locales

-        Î pr la chose publique de la part d’une gde partie de la pop°

-        Manifest°, débats publics (à l’Ass notamment)

-        Presse pluraliste

-        militantisme pol

-        apprentissage de ce que seront + tard les partis pol.

 

Alors est-ce à dire qu’il n’y avait pas de vie politique sous Anc Rég ?

 

Dans les htes sphères de l’État (ministères, conseil du roi), il y avait une vie pol presque aussi intense qu’ajdh (alliances, disgrâces ministérielles, confrontation des ≠ avis, intrigues de cour, etc…).

Les Pts ont un rôle de + en + pol.

Au sein de l’Église : ass du clergé élue tous les 5 ans dont les délibérations st très modernes.

 

Ms si on élargit la perspective à l’ens de la sté de l’Anc Rég, la vie pol est limitée, fragmentée, minimum, très locale et presque inexistante.

 

Évocation de l’OP qui ne faisait pas l’objet de consultations mais qui prendra sa revanche à la IIIe révol°.

 

 

I . « L’opinion » et son expression

 

En marge des inst°, la vie pol de l’Anc Rég inclut les mvmts d’opinions.

 

A-  Le dpmt d’une opinion publique (OP) 

 

2 facteurs au XVIIIe siècle :

 

a-    Les modes d’expression traditionnels

 

Chez les élites, des opinions se formaient au sein des inst°, dans les réunions mondaines, dans les salons littéraires. Leur opinion est alimentée par les lectures.

 

Dans le menu peuple, les véhicules de l’opinion st bcp + frustes mais toutefois efficaces : chansons avec arrière-plan politique, images distribuées, rumeurs, « émotions populaires » (= troubles).

Gde ignorance pol dominait mais malgré cela, les phénomènes de popularité ou impopularité st des phénomènes anciens.

Le roi échappait à la critique qui se concentrait plutôt sur ses conseillers et ses ministres è « Le roi est bon mais il est mal entouré ».

 

Il y avait dc plrs opinions à l’état rudimentaire mais qui se sont renforcées et stabilisées ac la diffusions des Lumières.

 

b-    La sociabilité nouvelle

c-      

 

App° de stés de pensée qui caractérisent le XVIIIe s et qui st bcp plus nbreuses que les salons littéraires ou les réunions mondaines.

Sté de pensée = cercles savants et surtout loges maçoniques.

Elles st le pal facteur de diffusion des Lumières, elles st le cadre d’une sté nouvelle, égalitaire et fraternaire.

Bcp de stés de pensée se transforment en clubs pol en 1789 è form° d’un esprit très critique.

S’y fabrique un hô nouveau et idéologique.

 

B-  Absence de liberté de la presse

 

Pr ê largement diffusés, les débats politiques auraient besoin du relai de l’écrit mais l’Anc Rég ignore la liberté de presse.

Pr toute publication de livres ou périodiques, il ft une autorisation appelée privilège royal.

 

a-    La diffusion des livres

 

Législation sévère vs écrits diffamatoires à l’encontre du Gt mais son application reste molle.

Celui qui censure les livres est le Directeur de la librairie : de 1750 à 1753, c’est Malesherbes qui occupe ce poste. Étant proche des Ylos, il a protégé nombre d’auteurs et ouvrages, à commencer par l’Encyclopédie Universelle de Diderot et d’Alembert.

Le Gt est dc souple mais ce n’est pas le cas de l’Église et du Pt.

 

Certains livres interdits circulent discrètement, ils st pr la plupart imprimés à l’étranger et l’admin° ferme les yeux.

Presque tous les livres st disponibles en France pour quiconque cherche à se les procurer, même si les livres s’adressent d’abord à une élite.

 

b-    La faiblesse des publications périodiques

 

Peu de gazettes dans l’ancienne France. La plupart traitent de sjts littéraires/scientifiques, par prudence, la pol n’apparaît qu’entre les lignes.

Dans ces cond°, les infos pol ne circulent que très peu par écrit.

 

« Gazette de France » a un caractère quasi officieux car c’est une des rares à parler de politique mais elle va dans le sens du Gt et du roi.

Les gazettes – conformes st imprimées à l’étranger, notamment aux P-B, cô les livres.

Retard de la France r/p au RU : il n’existe pas encore de journaux à cette époque.

1777 : app° du 1er journal : le Journal de Paris.

1778 : app° du Journal Gal de la France.

Certaines gazettes commencent alors à parler de politique mais faible tirage (12 000 abonnés pour la Gazette de France) mais à peine une centaine pour les gazettes provinciales è Diffusion dérisoire.

 

Restriction de la presse è limit° de l’OP.

 

II. Absence de consultation nationale

 

Le roi ne consulte plus la N°.

Éclipse des EG.

 

A-  L’éclipse des EG

 

Entre XIVe et XVIIe siècles, le roi avait réuni les délégués des 3 ordres composant la sté (noblesse, clergé et T-E) è EG. Ils se réunissaient surtout pr consentir à de nouveaux impôts.

 

Certaines réunions ont lieu en période de troubles (qui débouchent alors sur des réformes éphémères) ou si le roi est mineur. 

è Vision brouillée et floue des EG è discrédités car le peuple les considèrent les considèrent cô inutiles.

 

1614 : dernière réunion des EG qui a montré leur inutilité.

Après ils ne furent plus convoqués. Les bourbons ont dc rompu avec la vieille politique capétienne.

 

[États provinciaux : Bretagne, Languedoc, Provence et Bourgogne è compétence locale et administrative].

 

Pour consulter au-delà de ses proches et conseillers, le roi convoque une ass de notables (composée par le Gt : les notables st nommés et non élus). Ils n’ont pas de doléances et st en nb restreint.

Fév -> Mai 1787 : réunion des notables. Cette ass ne se montre pas très docile mais                 en son sein se dvpe un embryon de vie Ptaire. Elle provoque le renvoi de Calonne par Louis XVI.

 

B-  Les conséquences

 

1788 : Louis XVI convoque les EG pr 1792 mais dvt l’urgence de la situation, la réunion est avancée à 1789.  C’est une décision réclamée, mais précipitée et trop tardive.

Le tp long sommeil des EG avait ouvert en France une sorte de vide pol.

Pdt cette période, il n’existait plus de soupape de sécurité pr l’expression de l’opinion. Le peuple ne pouvait plus faire connaître ses doléances = causes de souffrances auxquelles il ft remédier.

Creusement néfaste du vide politique dt profitent les Pts et se posent en Rtants de la N° pdt la 2nde moitié du XVIIIe s : ils parlent au roi au nom de la N°, ce qui est une démarche viciée étant donné qu’ils représentent le roi dans l’exercice de la justice. Mais jusqu’en 1788, les Pts ont très gde popularité car ils st les garants de la liberté.

Pourtant ils st d’abord les gardiens des privilèges et s’opposent à toute forme d’égalité.

 

I.  La pré-révolution, une vie politique à sens unique

 

 XVIIIe s : l’opinion éclairée voulait + de prise sur la pol mais elle était dispersée et manquait de hardiesse et de moyens de comm°.

 

Crise pol et soc de 1787-1788 dégénère en pré-révol°. Les seules forces qui s’organisent alors st des forces d’opp°.

Le bras de fer avec la monarchie est d’abord engagé par les Pts, puis sdé du monde judiciaire.

Mais les Pts, à la pointe du despotisme Ptaire, st ensuite dépassés par l’Action Nationale (à vérifier) avec leaders éclairés. Ce parti national apparaît d’abord cô la remorque des Pts. Ils ont tout d’abord une cause commune mais c’est la rupture.

è 2 forces d’opp° face au Gt. Mais le Gt reste apathique.

 

Juillet 1788 : le roi libère la presse è effet foudroyant : le pays est noyé sous le papier imprimé.

L’immense majorité de ces brochures st d’opp° è presse hostile mais le régime ne se défend pas.

C’est la même chose pr les élections aux EG : seul le parti national prépare les élections. Le Gt ne pousse aucun candidat è le parti national fait dc élire aux EG ceux qui seront les hô de la révol°.

Les stés de pensée échangent des correspondances écrites, se créent des clubs pol.

Diffusion de modèles de cahiers de doléances.

Revendic° de + en + radicales.

 

èAbsce de vie pol s’est retournée vs l’Anc Régime.

La monarchie absolue, en cantonnant la vie pol au strict minimum, avait cru que la situation était stable mais elle a finalement laissé grandir et de dvper les opinions pol.

La réunion des EG en 1789 arrive bcp trop tard.

Effondrement de l’Ancien Régime est dc antérieur à la RF.

 

 

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