La volonté n'est-elle rien de plus que la force de nos sentiments ?
Publié le 19/02/2004
Extrait du document
Chez le passionné, elles sont au maximum; mais elles prennent
une forme torrentueuse qui, à dire vrai, anéantit la volonté. Comme l'a
observé fort justement RIGNANO, il n'est pas d'acte volontaire sans une
certaine inhibition qui empêche notre activité d'être comme emportée par les
impulsions affectives. Mais il attribue cette puissance à une tendance qui
serait « à plus longue portée » que les autres. Il y a là une illusion : du
conflit des tendances, ne résulteront jamais que des oscillations de
l'action, des indécisions ou des incohérences si une puissance supérieure ne
vient arbitrer et résoudre le conflit. Cette puissance supérieure n'a rien
de mystérieux : c'est cette faculté de synthèse, proche parente de
l'attention, qui fait intervenir la personnalité tout entière.
II. Volonté et idée.
A. - On peut en dire autant du rôle des idées. Certes ce rôle est important
: il n'y a pas volonté proprement dite si nous n'agissons que d'après des
représentations purement sensibles.
Liens utiles
- La volonté n'est-elle rien de plus que la force de nos sentiments et de nos idées ?
- La volonté n'est-elle rien de plus que la force de nos sentiments
- La volonté n'est-elle rien de plus que la force de nos sentiments et de nos idées ?
- le lecteur a-t-il besoin de s’identifier aux personnages principaux et de partager ses sentiments pour apprécier un roman ?
- DM histoire 1ère République: dans quelle mesure n’y a-t-il pas une volonté de celui qui se proclamera prince-président de rétablir un régime autoritaire ?