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La volonté est-elle vraiment libre quand elle est indifférente aux choix qui se présentent ?

Publié le 27/02/2008

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Même là, pourtant, il faut choisir. Mais de ce choix nécessaire il ne découle pas qu?il faille nécessairement le préférer : selon les stoïciens, nous pouvons choisir de faire telle ou telle action tout en la considérant en elle-même comme indifférente. Le stoïcisme plaçait la sagesse ultime et la liberté dans l?ataraxie, qu?on pourrait peut-être formuler comme une indifférence à l?égard de ce qui devrait nous être indifférent (ce qui ne dépend pas de nous, etc.) En outre, la délibération rationnelle et objective elle-même exige que nous suspendions provisoirement nos préférences personnelles, afin que nous examinions leur valeur.   Or, si pour Descartes, la nécessité où nous sommes de délibérer, du fait de notre finitude, est la marque du « plus bas degré de la liberté », ce n?est que parce qu?il présuppose la possibilité d?une connaissance parfaite de la nécessité mécanique à l??uvre dans la nature (cf. démon de Laplace). Mais ne devons-nous pas réaffirmer, aujourd?hui, le caractère irréductible de la contingence à l??uvre dans la nature (cf. par exemple la théorie du chaos déterministe, qui refuse d?associer déterminisme et prévisibilité ; cf. Eric Bois, « De quelques enjeux philosophiques du phénomène chaos », http://www.asmp.

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