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La fin des Halles de Paris

Publié le 26/03/2019

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La fin des Halles de Paris

Le 1 ..juillet 1971, les démolisseurs s'attaquent aux pavillons de Baltard, symboles des halles si chèères à Zola. Des Parisiens, soucieux de conserver ces pièces maîtresses du paysage de la capitale, tentent, en vain, de s'opposer à la destruction.

En ce 1\" juillet 1971, alors que la polémique fait rage, la colère des amoureux de Paris n'a d'égale que la violence des incidents qui éclatent avec les démolisseurs des Halles de Baltard. Finalement, les pelleteuses ont raison des manifestants et les pavillons gisent sur le sol dans un amas poussiéreux de ferrailles tordues. Seuls deux pavillons sont épargnés. L'un d'eux, remonté à Nogent en 1977 et abritant l'orgue du Gaumont Palace, est classé monument historique cinq ans plus tard. Le second part au Japon où il trône désormais à Yokohama.

Marchands de fruits et de légumes aux

 

Halles de paris en 1908

La décision du transfert des Halles centrales de Paris est due aux contraintes de l'approvisionnement de la capitale. Engorgées, inadaptées, au cœur d'un quartier aux rues difficile d'accès, elles ne peuvent plus répondre aux normes d'une région en plein développement. Le Marché d'intérêt national (MIN) de Rungis, mis en service en 1969, sonne le glas de sept siècles d'activité du Ventre de Paris.

 

Coloré, grouillant, populaire, le^ quartier des Halles, construit au xir siècle sur les anciens marécages des Champeaux, a son histoire et son

« --� -=====- --==-- --- ---- ------ -- rien que du fer.

>> Les charpentes métalliques élancées des pavillons s'élè vent, avec leurs étages, leurs grande s verri ères, leurs persiennes.

Les conte mpora ins de Baltard remar quent le talent dont il fait preuve, estimant ses idées novatrices et par faitement adaptées à la destination de la construc tion.

Les pavillons abattus, une nouv elle polémique aux accents de scandale financier éclate devant l'immense trou béant laissé par la destruction des Halles.

Des années durant, on s'i nterroge sur la des tination des lieu x -et les projets se suc cèdent.

Finale ment, en 1977, l'aménagement du Forum, de jardi ns, d'espaces commerciaux et culturels l'emporte, boule versant l'âme et les activités d'un quartier et de ses habitants.

Proche de Beaub ourg, plaque tournante du RER, largement pié­ tonnier, réhabili té, le quartier des Hal les vit une mutation historique.

Mais, quand il est cinq heures et que Paris s'éveille , l'âme des Halles reste désormais plongée dans le sommeiL le nouveau visage du quar tier des Halles 1532 É glise Saint-Eustache La destruction des Halles a permis de remettre en valeur cette église longue de 105 mètres, l'une des plus ma jestueuses de Paris, construite de 1532 à 16 40 sur un plan gothique avec des décorations Renaissance.

La façade classique date du XVIII' siècle et Victor Baltard a été chargé des restaurations après l'incendie de 1B40.

1788 Square des Innocents Ancien cimetière médiéval 197 1 des Inno cents, transformé en Saint-Eustache square en 17BB, cette place proche du Forum est un agréable lieu de repos, centré sur la seule fontaine Rena issance de Paris.

Construite en 1549 contre le mur du cimetière par Jean Goujon, elle est dotée d'un quatrième côté, œuvre du sculpteur Pajou, datant de 17BB.

1977 Centre Beaubourg Voisin des Halles, le Centre Beaubour g, reconnaissable à son archit ecture de verre et de métal, accueille le Centre national d'Art contemporain Georges Pompidou.

Le Mu sée national d'Art moderne, une bibliothèque d'un demi-milli on d'ou­ vrages, des salles d'expo- Le Forum des Halles sitions temporair es et de multiples services en font le site le plus fréque�té du pays.

En 199B, des travaux doivent adapter le Centre à l'a ffluence croissante des visiteurs.

1977 Forum des Halles et jardins Au cœur de rues vivantes et ani mées (Berger, Pier re­ Lescot, Rambuteau) , le Forum, avec ses 57 000 m' sur quatre niveaux, est le plus imp ortant centre commercial de la capitale, comportant boutiques, cinémas et resta urants.

L'Espace Pierre­ Lescot abrite un conser­ vato ire de musique et de danse, une vidéothèque, une bibl iothèque et des salles d'expositions.

L'ensemble compor te aussi des jardins ornés d'arcades métalliques, d'une piscine et d'une serre tropicale s'articulant autour de places ornées de statues.

Les jardins des Halles, avec.

au fond, Saint­ Eustache 61. »

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