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Prospérité et dérives de la presse « people »

Publié le 04/12/2018

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venues à verrouiller l’accès à leur vie privée en mobilisant leurs avocats dès qu’une de leurs photos est publiée sans leur consentement. Il est vrai que la loi française, une des plus restrictives du monde en matière d’atteinte à la vie privée, leur offre de sérieux appuis. « Chacun a droit au respect de sa vie privée », stipule l’article 9 du Code civil : introduit par la loi du 17 juillet 1970, cet article donne quasiment tout pouvoir au juge, qui est habilité à « prescrire toutes mesures telles que séquestres, saisies et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée ». Echaudés par les procès qui ont rythmé les scoops des dernières années, les magazines sont contraints de prendre des précautions pour échapper à un arsenal juridique sans concession. La « déontologie » qu’ils invoquent parfois

Alimentée, pour l'essentiel, par la vie sentimentale des stars, l'état de santé des hommes politiques et le divorce des princes, la presse dite « people » - Gala, Voici, mais aussi VSD et Paris-Match -s’est retrouvée en position d’accusée après l’accident qui a coûté la vie à la princesse de Galles.

 

La dénonciation n’est légitime qu’à la condition d’englober, au-delà des photographes et des journalistes en mal de scoop, le système pervers dont ces derniers ne sont qu’un des maillons.

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