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les restaurations

Publié le 28/03/2017

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La séparation des pouvoirs et la monarchie sous les restaurations INTRODUCTION La Restauration est une période de l'histoire de France comprise entre la chute du Premier Empire le 6 avril 1814 et la révolution des Trois Glorieuses du 29 juillet 1830. La Restauration consiste en un retour à la souveraineté monarchique, exercée dans le cadre d'une monarchie limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères de Louis XVI qui expérimentent successivement de maintenir le plus grand nombre des acquis de la révolution dans le cadre d'un régime constitutionnel ou faire le choix d'un retour à l'Ancien Régime. Avant la période de la restauration, Napoléon Bonaparte était au pouvoir mais de nombreuses réactions nationales vont renverser l’Empire avec l’échec militaire de la campagne de Russie. Napoléon pensait conquérir l’immensité de ce territoire en une guerre éclaire mais il s’est, à l’inverse, retrouvé prisonnier des neiges. En novembre 1812, lors du passage de la Bérézina, cette défaite ouvre des perspectives pour les autres pays qui se trouvaient sous le joug de Napoléon comme l’Autriche et la Prusse. La France perd peu à peu tous les pays conquis et la capitale est envahie le 31 mars. Napoléon ne voulant pas capituler, c’est le Sénat qui vote sa déchéance le 2 avril. Talleyrand se trouve nommé Président du gouvernement provisoire, Napoléon abdique alors mais uniquement en faveur de son fils. Cette abdication n’est pas acceptée car il n’est pas en mesure d’imposer quoi que ce soit au tsar Alexandre 1er qui ne veut pas entendre parler du principe dynastique. Le 6 avril, il finit donc par abdiquer sans conditions et le Sénat appelle au trône Louis XIVII. L’ancien empereur rejoint l’île d’Elbe où il vit avec une rente de l’Etat. En quoi le régime politique établi entre 1814 et 1830, est-il fondé sur des compromis  politiques ? On peut donc distinguer deux périodes, le règne de Louis XVIII de 1814 à 1824 (I) puis celui de Charles X de 1824 à 1830 (II). I- La restauration sous Louis XVIII: l’instauration d’une monarchie constitutionnelle II- I.    La Restauration sous Louis XVIII : l’instauration d’une Monarchie Constitutionnelle Suite à la défaite de Napoléon Ier en 1814, il est obligé d’abdiquer à Fontainebleau. Il quitte la France et s’exile sur l’île d’Elbe sur la côte ouest de l’Italie. La coalition se réunit à Vienne au congrès. Le but est de choisir un successeur à Napoléon I. Le congrès a le choix entre trois prétendants: Napoléon II (le fils de Napoléon I), Eugène de Beauharnais ou le compte de Province (un Bourbon, le frère de Louis XVI). Le congrès choisi le frère de Louis XVI. Le retour d'un Bourbon sur le trône marque le début de la première restauration. A.    Une monarchie constitutionnelle limitée :le retour à une concentration des pouvoirs et le refus d’un passé révolutionnaire 1° le retour à une concentration des pouvoirs Le 6 avril 1814 le Roi se verra proposer une Constitution par le Sénat, qui laisse filtrer l’esprit de Révolution. En effet, il est prévu de subordonner le Roi à la Nation ; or ce n’est pas l’idée que se fait Louis XVIII de son rôle de Roi c’est pourquoi il refusera catégoriquement cette Constitution sénatoriale. Il est appelé au trône le 24 avril 1814. Mais il n’est pas envisageable à cette période de renier totalement le Sénat ainsi lors d’un voyage en Angleterre le Roi réfléchit, et à son retour prononce une déclaration à Saint-Ouen le 2 mai 1814. Cette déclaration royale montre l’esprit de compromis qui sera présent dans tout le règne de Louis XVIII. Le Roi s’engage à donner une Constitution libérale, tout en restant dans le même esprit que la Constitution qui avait été proposée par le S&e...

« 1° le retour à une concentration des pouvoirs Le 6 avril 1814 le Roi se verra proposer une Constitution par le Sénat, qui laisse filtrer l’esprit de Révolution. En effet, il est prévu de subordonner le Roi à la Nation ; or ce n’est pas l’idée que se fait Louis XVIII de son rôle de Roi c’est pourquoi il refusera catégoriquement cette Constitution sénatoriale.

Il est appelé au trône le 24 avril 1814.

Mais il n’est pas envisageable à cette période de renier totalement le Sénat ainsi lors d’un voyage en Angleterre le Roi réfléchit, et à son retour prononce une déclaration à Saint-Ouen le 2 mai 1814. Cette déclaration royale montre l’esprit de compromis qui sera présent dans tout le règne de Louis XVIII.

Le Roi s’engage à donner une Constitution libérale, tout en restant dans le même esprit que la Constitution qui avait été proposée par le Sénat.

Son but est d’affirmer l’autorité monarchique, par là il refuse la souveraineté nationale.

Il est le Roi de France, par la grâce de Dieu et non par la volonté de son peuple.

Le Roi va promulguer lui-même le 4 juin 1814 la nouvelle Constitution, et lui donnera le nom de Charte.

Le 30 mai 1814, le traité de Paris fait perdre à la France la Belgique et la rive du Rhin.

De plus le traité fait des concessions puisqu’il renonce à une partie de la Savoie (Avignon, Mulhouse et Montbéliard).

Ceci ne plaît pas au patriote de Napoléon I.

De plus le roi a licencié 300 000 soldats, a mis en solde 12 000 officiers et a réintégré les nobles qui ont fui lors de la Révolution.

Le roi s’installe aux Tuileries et choisit ses ministres.

Dambray devient chancelier, Talleyrand est nommé aux Affaires étrangères, Blacas à la Maison du roi, Montesquiou à l'Intérieur, Dupont à la Guerre, le baron Louis aux Finances (il va contribuer au redressement financier de la France). Des affiches informent les français de la promulgation d’une nouvelle constitution.

Elle prend la forme d’une charte.

Elle est présenté aux deux chambres le 4 juin 1814.

Cette charte est accordée par le roi.

Cela signifie qu’il détient la souveraineté.

« Octroyant » une Charte constitutionnelle restaurant la monarchie à ses sujets, il devient roi de France.

Les termes « octroyer » et « roi de France » sont importants en droit, puisqu’ils signifient que la souveraineté appartient au roi, et non au peuple ou à la nation : c’est lui qui octroie la Charte aux Français et non les Français qui décident d’une constitution ; contrairement à un roi des Français qui serait roi parce que les Français l’ont mis sur le trône, un roi de France est souverain de droit divin.

Il nie donc la théorie révolutionnaire de la souveraineté nationale, voire de la souveraineté populaire, comme en témoigne sa devise « union et oubli » (union des Français, oubli de la Révolution française et de Napoléon). Une autre cause de friction est la fréquente remise en question, malgré les promesses de la Charte, de l'irrévocabilité des ventes de biens nationaux.

Les manifestations cléricales exaspèrent les vieux jacobins.

Le procès du général Exelmans, accusé d'avoir correspondu avec Murat, comme l'incident des obsèques de Mlle Raucoun, comédienne que le clergé refuse d'enterrer religieusement, accroissent le mécontentement. “ Article 13.

- La personne du roi est inviolable et sacrée ” “ Article 14.

- Le roi est le chef suprême de l'Etat ” “ Article 15.

- La puissance législative s'exerce collectivement par le roi, la Chambre des pairs, et la Chambre des députés des départements” “ Article 16.

- Le roi propose la loi ” “ Article 19.

- Les chambres ont la faculté de supplier le roi de proposer une loi sur quelque objet que ce soit”. »

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