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Biographie d'Albert Camus

Publié le 01/12/2017

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Biographie d’Albert Camus   Albert Camus est né en 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd’hui Dréan), près de Bône (aujourd’hui Annaba), en Algérie. Il est mort d’un accident d’automobile, le 4 janvier 1960 près de Villeblevin, dans l’Yonne en France. Camus ne connaîtra pas son père, un ouvrier agricole, qui fut tué en 1914 pendant la première guerre mondiale. Sa mère, d’origine espagnole, va alors venir habiter un quartier populaire d’Alger, pour élever ses deux enfants (Albert et son frère). En 1918, il entre à l’école communale. Il va obtenir une bourse et grâce à celle-ci, il va fréquenter le lycée d’Alger jusqu’en 1930, lors de cette année, il va subir les premières atteintes de la tuberculose. Il va tous de même continué ses études et faire prendre des cours de philosophie sous la direction de Jean Grenier (=un philosophe et écrivain français) qui restera son ami. Il se mariera en 1933 et va divorcer en 1935, date où il adhère au parti communiste mais il démissionnera en 1936  à causes des prises de position envers les Arabes. Il va fondre le « Théâtre du Travail » qui va ouvrir ses portes le 25 janvier 1936. Albert Camus va participer à la rédaction collective d’une pièce, Révoltes dans les Asturies et va commencer à écrire L’Envers de l’Endroit.  Il se livre à des métiers divers afin de poursuivre ses études. Il va présenter un diplôme d'études supérieures sur "Les rapports de l'hellénisme (=étude de culture de la Grèce antique) et du christianisme à travers les œuvres de Plotin et de saint Augustin". Il parcourt l'Algérie avec la troupe théâtrale de Radio-Alger et  il va également adapter Le Temps du mépris de Malraux, Le Retour de l'enfant prodigue de Gide, le Prométhée d'Eschyle et joue lui-même diverses pièces dont une adaptation des Frères Karamazov de Dostoïevski. Il va visiter l'Espagne, l'Italie ainsi que la Tchécoslovaquie. En 1938, Albert Camus est journaliste pour l’«Alger Républicain », il commence à écrire Caligula, publie Noces et commence déjà à penser à l'Etranger et au Mythe de Sisyphe. Il se remariera en 1940, puis vient à Paris, faire du journalisme puis va retourner en Algérie et revenir en France en 1942. Il rédige La Peste au moment où paraît L'Etranger. En 1952, il démissionne de l'UNESCO qui a admis l'Espagne franquiste (=désigne le régime politique de l'Espagne, fondé par le général Francisco Franco de 1936 à 1939 pendant la guerre civile) en son sein. Il meurt en 1960 dans un accident de voiture. Camus était un écrivain, un romancier, un dramaturge, un essayiste (œuvre de réflexion portant sur des sujets personnel et divers) et un nouvelliste français. Il était également un journaliste militant engagé dans la Résistance française et il était aussi très proche des courants libertaires (organisations qui prônent la liberté) pendant les combats moraux d’après-guerre. Philosophie et polémiques de Camus : On remarque que ce n'est pas une philosophie en forme que l'on trouve dans ces livres. C'est une pensée qui s'articule autour de mots clefs tels que l’absurde, la révolte, et on trouve sa meilleure pensée dans les romans, le théâtre et l'essai. Camus est témoins de son temps, intransigeant et refusant toute compromission ; il va donc s’amener à s’opposer à Sartre en 1952 et à se brouiller avec d’anciens amis. Il proteste contre la répression sanglante des révoltes de Berlin-Est (juin 1953) et contre l'intervention soviétique à Budapest (octobre-novembre 1956). Camus n'appartient à aucune famille politique déterminée, bien qu'il ait été adhérent au Parti communiste algérien pendant deux ans. Il ne se dérobe cependant devant aucun combat : il va protester successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur. Il va également au secours des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience (=refus d'accomplir certains actes requis par une autorité lorsqu'ils sont jugés en contradiction avec des convictions intimes de nature religieuse, philosophique ou sentimentale). Les influences d’Albert Camus : Camus a grandi à Alger dans un appartement avec sa mère, Catherine, et de son oncle, Etienne qui étaient tous deux sourds. Sa mère, avait malgré tous un petit peu de vocabulaire, environ 400 mots mais parlait plus facilement aves des gestes. Son oncles contrairement à sa mère prononçais très peu de mots voir pas du tous et surtout des onomatopées. Camus à donc été confronté une partie de sa vie au silence. Il a souvent expliqué qu’il voulait mettre se silence de sa mère au centre de ses œuvres. Pour Camus, le silence est quelque chose de fondamental. C’est un monde où naissent les paroles les plus importantes et vraies. Camus écrira, «Un homme est plus un homme par les choses qu'il tait que par les choses qu'il dit ». Sa postérité : Selon Bertrand Poirot-Delpech (=journaliste, essayiste et romancier français), les essais faits sur son œuvre se sont répandus en grande quantité juste après sa mort, tandis qu’on parlait très peu de sa vie. Les premières biographies d’Albert Camus sont apparues 18 ans après sa mort. Parmi toutes les biographies d’Albert Camus, la plus impressionnante est celle d’Herbert R. Lottman, un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour les journaux « The New York Times » et le « Publishers Weekly ». Selon Olivier Todd (= écrivain et journaliste français), les qualités principales de Camus sont sa lucidité et son honnêteté. Sa célèbre condamnation du principe des attentats frappant des civils, formulée lors de la remise de son prix Nobel en 1957 à Stockholm, demeure un repère pour le xxie siècle. Résumé des œuvres principales d’Albert Camus : Noces : (=Noces est un essai d'Albert Camus composé de quatre nouvelles qui alternent réflexion philosophique et description du paysage.) Le narrateur arrive à Tipasa, une ville d'Algérie près de la mer qu’il dit habitée par les dieux. Il y fait très beau et très chaud, le soleil est éclatant et les plantes aromatiques délivrent tous leurs parfums. Il est arrivé à Tipasa en autobus, un matin. Une partie de la ville est en ruines, on y accède par un petit chemin. L'histoire se déroule au printemps et la nature a repris ses droits : les absinthes (=plantes) notamment ont envahi les ruines. Le narrateur et ses compagnons. Il est souvent question d'un « nous » dans le texte, sans plus de précisions, recherchent l'amour et le désir. Il est souvent venu avec sa bien-aimée dans ce lieu. Les pierres qui avaient été extraites de la nature pour construire la ville ont été rendues à la nature. Le narrateur commence à s'interroger, à méditer... Caligula : Caligula un jeune empereur, règne en monarque juste et sage. La mort de Drusilla, sa sœur et sa maîtresse, va cependant le transformer en un monstre sanguinaire. Confronté à l’absurdité de l’existence, il va s’y plonger avec toute la force de la haine qu’a suscitée en lui la disparition de l’être qu’il aimait le plus au monde. Il réfute les notions de bien et de mal, exécute et détruit, contribuant même à armer les bras qui mettront un terme à son existence. L’étranger : Le roman commence, alors que Meursault va enterrer sa mère. Le lendemain, il rencontre Marie et se baigne avec elle puis ils vont coucher ensemble. Il devient un peu plus tard l’ami de Raymond son voisin. Celui-ci les invite à pique-niquer sur la plage. Tandis que les trois hommes se promènent, ils sont accostés par des Arabes qui ont un compte à régler avec Raymond. Ils se bagarrent pendant que Meursault regarde. Plus tard, il retourne seul vers la source qui coule à une extrémité de la plage, Meursault y rencontre l’un des Arabes qui sort un couteau. Mais Meursault, qui a encore sur lui le revolver de Raymond, tire et tire encore, 4 fois au total aveuglé par la lumière, la sueur et l’air brûlant. Le Mythe de Sisyphe : Dans Le Mythe de Sisyphe, Camus s’appuie sur la mythologie grecque pour développer son idée de l’absurdité. Car Sisyphe n’est-il pas le type même du héros absurde qui doit rouler sans cesse un rocher au sommet de la montagne pour le voir redescendre aussitôt après ? Dans la dernière partie de l’essai, Camus précise le sens qu’il cherche à donner à ce mythe. A savoir qu’il choisit Sisyphe dans un instantané, au moment où il redescend de sa montagne, sans son fardeau, et où, libéré de tout poids, il peut appréhender et donc dépasser son destin. Alors Sisyphe découvre ce qu’est la joie de contempler le monde. Il a compris sa tâche dans son absurdité et grâce à cette connaissance, il peut la surpasser, et toucher de près le bonheur de sentir la beauté : « Le bonheur et l’absurde sont deux fils de la même terre. Ils sont inséparables », écrit Camus dans cet essai. C’est pourquoi, « il faut imaginer Sisyphe heureux. » La Peste : Oran est victime de la peste. Les autorités de la ville décident de fermer ses portes pour éviter la propagation de l’épidémie. Dès lors, la population s’organise pour faire face au fléau, qui de jour en jour prend des proportions monstrueuses. Six personnages vont agir, chacun à leur manière, face à la peste. Le docteur Rieux et Tarrou vont s’investir pleinement dans l’organisation sanitaire de la ville. Rambert, un journaliste de passage à Oran, voudra d’abord quitter la ville par tous les moyens, puis pris de compassion rejoindra Rieux et Tarrou dans leur lutte. Grand, employé à la mairie, participera également à cet effort. Cottard quant à lui profitera de la détresse de la ville pour mettre sur pied un marché noir. Après près de dix mois de quarantaine, la ville d’Oran ouvre à nouveau ses portes. Rieux apprend par télégramme la mort de son épouse, Rambert retrouve la sienne, et Cottard sera arrêté par la police.     
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« journalisme puis va retourner en Algérie et revenir en France en 1942.

Il rédige La Peste au moment où paraît L'Etranger.

En 1952, il démissionne de l'UNESCO qui a admis l'Espagne franquiste (=désigne le régime politique de l'Espagne, fondé par le général Francisco Franco de 1936 à 1939 pendant la guerre civile) en son sein.

Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.

Camus était un écrivain, un romancier, un dramaturge, un essayiste (oeuvre de réflexion portant sur des sujets personnel et divers) et un nouvelliste français.

Il était également un journaliste militant engagé dans la Résistance française et il était aussi très proche des courants libertaires (organisations qui prônent la liberté) pendant les combats moraux d'après-guerre. Philosophie et polémiques de Camus : On remarque que ce n'est pas une philosophie en forme que l'on trouve dans ces livres.

C'est une pensée qui s'articule autour de mots clefs tels que l'absurde, la révolte, et on trouve sa meilleure pensée dans les romans, le théâtre et l'essai.

Camus est témoins de son temps, intransigeant et refusant toute compromission ; il va donc s'amener à s'opposer à Sartre en 1952 et à se brouiller avec d'anciens amis.

Il proteste contre la répression sanglante des révoltes de Berlin-Est (juin 1953) et contre l'intervention soviétique à Budapest (octobre-novembre 1956).

Camus n'appartient à aucune famille politique déterminée, bien qu'il ait été adhérent au Parti communiste algérien pendant deux ans.

Il ne se dérobe cependant devant aucun combat : il va protester successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur.

Il va également au secours des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience (=refus d'accomplir certains actes requis par une autorité lorsqu'ils sont jugés en contradiction avec des convictions intimes de nature religieuse, philosophique ou sentimentale). Les influences d'Albert Camus : Camus a grandi à Alger dans un appartement avec sa mère, Catherine, et de son oncle, Etienne qui étaient tous deux sourds.

Sa mère, avait malgré tous un petit peu de vocabulaire, environ 400 mots mais parlait plus facilement aves des gestes.

Son oncles contrairement à sa mère prononçais très peu de mots voir pas du tous et surtout des onomatopées.

Camus à donc été confronté une partie de sa vie au silence.

Il a. »

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