Les bonbons

Introduction Le bonbon est une petite confiserie aromatisée de divers goûts sucrés, elle est conçue pour faire plaisir et non pour nourrir. Auprès des adultes et des enfants, le bonbon est une motivation, un retour en enfance ou un petit moment de bonheur à sa dégustation. De plus nous savions qu’il y a des risques sur la santé en consommant ces petites confiseries. Mais en dépit de cela, leur popularité auprès du public ne décline pas à cause du plaisir qu’il nous procure. Pourquoi les bonbons font-ils plaisir ? I) Les Bonbons et nos sens Pour que le bonbon fasse plaisir, il faut tout d'abord que le cerveau le reconnaisse...Et dans ce but nous utilisons certains de nos 5 sens (qui sont les organes de perception). Tout d'abord le goût, évidement, mais aussi l'odorat et la vue... Le premier sens qui nous permet de reconnaitre un aliment (ici le bonbon) est la vue. En effet avant même de goûter, de sentir ou de toucher le bonbon, on le voit. La vue va donc grandement influencer notre choix. On peut remarquer que les bonbons sont attirants non seulement par leurs formes mais aussi par leurs couleurs. Chaque aliment contient une odeur spécifique. L’odorat peut donc nous permettre de reconnaître un aliment ou un plat. Le nez est un organe indispensable à la dégustation puisque l’odeur prend part dans 90% de la perception du goût. Le cerveau par la vue et l'odorat s'est préparé à recevoir le bonbon mais surtout sa saveur. Le système gustatif va alors se mettre en place par une production intensive de salive qui conduira au cerveau chaque molécule de saveur engendrant une sensation de plaisir. Ce dernier va ainsi pouvoir distinguer les différents goûts. II) Le sucre, ses effets, ses alternatives A) Le sucre Il est extrait soit de la betterave sucrière (pour le sucre « blanc ») soit de la canne à sucre (pour le sucre « brun »). Il est constitué de la molécule de saccharose qui a un pouvoir sucrant égal à 1 (car elle sert de référence). Cette molécule est composée d'une molécule de glucose avec une molécule de fructose. Le glucose et le fructose sont deux isomères, c'est à dire qu'ils ont la même formule brute. Les bonbons peuvent aussi contenir uniquement du glucose ou uniquement du fructose qui sont des sucres simples, naturels, appelés monosaccharides : lorsqu’ils sont associés à d'autres sucres, ils peuvent former des disaccharides (par exemple le saccharose). Le sucre est très important pour l'homme, pour des questions de santé... B) Les effets néfastes du sucre Ce sucre peut engendrer des problèmes de santé comme l'obésité. Ce dernier est lié à un excès de matière grasse dans le corps du a des apports alimentaires déséquilibrés (une trop grande consommation de sucre) ou alors à des troubles du comportement alimentaire causé par des perturbations psychologiques, ou par des maladies hormonales. Les traitements de l’obésité sont longs et difficiles. Et il y a aussi le diabète, c'est quand le corps n'arrive pas à contrôler la glycémie par l'insuline Il existe trois catégories de diabète : -en premier « l’insulino-dépendant » (ou diabète de type 1) : il se caractérise par une concentration trop élevée de sucre dans le sang (hyperglycémie) et une absence ou une insuffisance d’insuline. Les causes sont généralement génétiques. - en deuxième « non insulino-indépendant » (ou le diabète de type 2), il est présent chez 30% des personnes obèses. Leur insuline au fil des années est de moins en moins efficace à cause d’un épuisement au niveau du pancréas liés aux problèmes du surpoids, cela va donc déclarer le diabète. -en dernier le diabète gestationnelle, il apparait occasionnellement chez la femme durant la grossesse. Lors d’une grossesse, un trouble de la régulation du glucose peut entrainer une hyperglycémie chronique. Elle se caractérise par un état d’insulinorésistance. Les traitements sont la prise d’insuline animale, d’insuline hémisynthétique ou bien d'insuline biosynthétique. Mais l'essentiel reste surtout le suivi d'un régime strict avec un contrôle quotidien du taux de glycémie. De plus lorsque les bonbons sont consommés en excès, de façons répétés et associés à une hygiène dentaire défaillante, des caries peuvent se former. Mais ce n’est pas directement le sucre qui attaque l’émail des dents. Ce sont les bactéries contenues naturellement dans notre bouche, qui vont alors transformer le sucre en acide en le dégradant, cela va fragiliser les dents et favoriser l’apparition de caries. C) Les édulcorants Comme le sucre produit e nombreux effets néfastes, les commerçant ont trouvé une l’alternative : l'édulcorant ! C'est une substance artificielle qui a un pouvoir sucrant, au moins, aussi élevé que celui du sucre (et parfois même beaucoup plus élevée !) est bien moins calorique que le sucre ! On peut trouver plusieurs édulcorants, mais les plus utilisés pour les confiseries sont le polyol et l'aspartame (aussi appelé faux sucre)... Les édulcorants sont donc intéressants par leurs apports nutritifs faibles (pour les diabétiques et les obèses)... mais cependant ils peuvent engendrer une addiction au gout sucré (particulièrement la boulimie) chez les jeunes enfants ayant un cerveau peu mature, et même entrainer d’autres effets secondaires.... D) Le circuit de la dépendance (« adiction ») Une consommation excessive de sucre peut entrainer une dépendance... Lorsqu'une personne mange quelque chose de sucré comme un bonbon, alors le circuit de la récompense s'active. C'est à dire que la concentration d'un certain acide aminé appelé "tryptophane" augmente. Grâce à cette augmentation, le cerveau reçoit l'information de la présence des bonbons. Les neurones sécrètent alors une quantité plus importante de dopamine et de sérotonine qu'en temps normal. Ces dernières transportent d'un neurone à l'autre l'information du plaisir. Plus leur quantité est importante plus le signal nerveux est fort. Les neurones, peu habitués, se protègent de cette augmentation importante de neurotransmetteurs en supprimant des récepteurs. Donc, le signal nerveux devient plus faible et le cerveau qui s'était habitué à un signal nerveux fort, éprouve un manque. L’individu ressent le besoin de reconsommer la substance, ici les bonbons, qui en devient « addictive ». Chez l’être humain, la consommation excessive d'aliments sucrés déclenche les mêmes circuits cérébraux de « plaisir » que ceux déclenchés lors d'une addiction à la drogue... Malgré tout, les avis des scientifiques restent très partagés sur ce sujet : par exemple selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il n’est pas envisageable de considérer qu'il existe chez l'homme une addiction au sucre telle que celle de la drogue car aucune dépendance physique ni aucun symptôme de sevrage ne sont entraînés par la consommation de sucre contrairement à la drogue. III) Les gélifiants Ils existent d’autres composants du bonbon comme les gélifiants qui permettent de donner aux bonbons la texture souhaitée... Les deux principaux gélifiants utilisés sont la gélatine et l'agar-agar. La gélatine est une substance transparente et solide, légèrement jaune qui est le résultat d’une ébullition prolongée de tissus conjonctifs (peau) ou d’os d’animaux (comme le porc, le bœuf et le poisson). Elle se compose d’un ensemble de protéines dû à une hydrolyse du collagène. Et L’agar-agar (C12H18O9) d’origine végétale est un gélifiant naturel qu'on trouve sous forme de poudre blanche ou jaune inodore. C'est un polymère contenu dans la paroi cellulaire de l’algue rouge d’origine japonaise. Il est fait d’agarose et d’agaropectine. Sa capacité gélifiante est très puissante (8 fois supérieur à la gélatine). Ces deux gélifiants sont thermoréversibles et contrairement à la gélatine, l'agaragar est un additif alimentaire ! (noté E406). IV) Les colorants et ses effets Les bonbons sont colorés attirant ainsi les enfants! Cette couleur est due à un colorant alimentaire, une substance qui modifie la couleur du milieu dans lequel il est introduit. Mais un colorant n’a aucune valeur nutritive. Il peut être : - naturel, c’est-à-dire qu’il provient de minéraux, de plantes, d’un milieu naturel (comme le vert de la chlorophylle). L’homme l’a juste extrait de son milieu. - synthétique, c’est-à-dire qu’il a été synthétisé par l’homme dans un laboratoire mais il existe déjà dans la nature. Il est donc produit chimiquement mais possède les mêmes propriétés que son équivalent naturel. - artificiel c’est-à-dire qu’il a été conçu et créé par l’homme sans aucun équivalent dans la nature (comme le bleu de patenté V). Cependant les colorants peuvent provoquer de l’hyperactivité et tous autres effets secondaires néfastes (eczéma, allergies, cancers...) V) Les additifs Un additif est ajouté à un produit afin d’en améliorer les caractéristiques et les propriétés mais comme tu l'as dit il n'a pas de valeur nutritive. Le bonbon est donc principalement composé d'additifs car il n'a lui-même que très peu de valeur nutritive (excepté celle donnée par le sucre)... Les principaux additifs d’un bonbon sont les colorants, les conservateurs, et les agents d’enrobage (qui permettent de donner une finition aux bonbons). VI) L’arôme Un arôme n'a pas de qualités nutritives...Il sert uniquement de parfum aux bonbons. C'est à dire qu'il est capable de créer des sensations à la fois olfactives et gustatives. Ce sont donc le goût et l’odorat qui permettent la perception des arômes. Il existe 3 catégories d’arômes : - les arômes naturels (extrait des végétaux ou des animaux...et qui sont utilisés particulièrement pour les bonbons traditionnels) - les arômes de synthèse (conçus en laboratoires, ces arômes sont composés des mêmes molécules que les arômes naturels mais sont obtenus par synthèse) - et les arômes artificiels (conçus eux aussi en laboratoire mais dont les molécules n’existent pas dans la nature, car elles sont obtenues par synthèse chimique, contrairement aux arômes de synthèses) CONCLUSION Donc depuis des générations, les bonbons font plaisir pour de nombreuses raisons. Il y a tout d’abord le principal composant : le sucre, un élément bon et agréable. De plus pour que les bonbons soient encore plus attirants, on rajoute des additifs. Le bonbon sera donc un aliment d’amusement, de ravissement et de découverte ainsi qu’un retour en enfance et un réconfort par ses saveurs bien connues de tous. Mais en vérité, la sensation de plaisir procurée par la dégustation d’un bonbon est totalement liée au cerveau. Plusieurs facteurs extérieurs rentrent en compte, comme certains de nos sens : l’odorat, le goût et la vue, qui permettent au cerveau d'activer le circuit de la récompense libérant ainsi de la dopamine et de la sérotonine, ce qui va nous donner une impression de plaisir. Mais parfois, cela devient un cercle vicieux (on pourrait parler d'addiction). Cependant ce qui fait plaisir au cerveau ne le fait pas obligatoirement au corps. En effet face à une trop grande prise de bonbons, le corps va réagir. Il va montrer sa répulsion par des effets : une prise de poids, l'apparition de caries, des troubles de l'hyperactivité, le diabète, ... Mais nous ne pouvons nier que le plaisir des bonbons est, et restera très associé au souvenir. C'est pour cela que de nombreux adultes n'aiment qu'un seul type de bonbon : celui qui a marqué leur jeunesse... Nous avons tous une histoire particulière avec les bonbons ....