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le classicisme

Publié le 01/05/2016

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LE CLASSICISME Sommaire 1) CONTEXTE HISTORIQUE a. Commencement, Fin b. Grands Axes 2) LITTERATURE a. Genres et Caractéristiques b. Le théâtre c. Dom juan 3) MUSIQUE, PEINTURE, ARCHITECTURES, 4) CONCLUSION Le classicisme courant esthétique regroupant l'ensemble des ouvrages qui prennent comme référence esthétique les ches d'oeuvres de l'antiquité gréco latine. Le terme a une déf esthétique ms aussi hist, puisque en france l'epoque classique=periode de creation litteraire et artistique. Cette periode a ete appele classique car elle se donnait comme ideal l'imitation des anciens mais une periode de referrence de la culture nationale 1) CONTEXTE Le XVIIe siècle commence le 1er janvier 1601 et finit le 31 décembre 1700. En France, les historiens font commencer le XVIIe siècle avec l'assassinat du roi Henri IV en 1610 et le font terminer avec la mort de Louis XIV en 1715. b) Le XVIIe siècle est marqué par la naissance de la science moderne avec Galilée, par la guerre de Trente Ans, et par la poursuite de la colonisation européenne des Amériques LE CONTEXTE POLITIQUE ET SOCIALEn accédant au pouvoir, en 1661, Louis XIV met en place la monarchie absolue. Le roi, lieutenant de Dieu sur Terre, concentre tous les pouvoirs. Les nobles deviennent des courtisans, et sont privés de leur pouvoir politique.LE CONTEXTE RELIGIEUXDe nombreuses controverses religieuses opposent jésuites et jansénistes. - Pour les jésuites, l'homme est libre de faire son salut par ses actes. - Les jansénistes, partisans de Jansénius, auteur de l'Augustinus (1640) pensent que seule la grâce, accordée par Dieu, peut sauver l'homme. Pascal les défend dans Les Provinciales. Les jansénistes furent condamnés, et leur couvent, Port-Royal, fut détruit sur ordre du roi en 1711. La révocation de l'édit de Nantes (1685) entraîne des persécutions et la fuite de protestants à l'étranger.LE CONTEXTE INTELLECTUELEn 1634, Richelieu fonde l'Académie française. Louis XIV poursuit l'organisation de la vie intellectuelle en fondant d'autres académies. Il pensionne de nombreux artistes. Les arts assurent le rayonnement du pouvoir royal. 2) LETTTERAIRE a) Les genres et Caracteristiques - Imitation des Anciens, sans renoncer à faire oeuvre pers. - goût de l’analyse; - l’écrivain se fait moraliste; dépassement de l’individu pour atteindre un Homme éternel, , un Beau idéal, une vérité universelle -désir de plaire. Le roman: Le roman est considéré comme un genre très mineur à cette époque. La plupart sont d'ailleurs publiés anonymement, car une personnalité un peu considérée pouvait difficilement s'avouer auteur de romans. À l'âge classique, ces romans se transforment en nouvelles. Ex: Madame de La Fayette: La Princesse de Clèves, Saint-Réal écrit en 1672 Don Carlos, Poesie poésie : La poésie officielle ; La poésie burlesque (Paul Scarron) ; La poésie mondaine (Nicolas Boileau) ; Les maximes (François de La Rochefoucauld) ; Le portrait (Jean de La Bruyère) ; La fable (Jean de La Fontaine Ex: Racine , les épîtres ou les satires du style d'Horace, les fables de La Fontaine Le théatre: règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre l'action théâtrale vraisemblable, car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action se déroule en un temps qui pourrait être le temps de la représentation[9]. D'autre part l'action est plus facile à suivre, car les intrigues sont plus faciles a suivre. les pièces classiques accordent beaucoup de place à l'expression des sentiments et à l'analyse psychologique. La règle de bienséance oblige à ne représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. On écarte la violence physique, mais aussi l'intimité physique. Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Dom Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque. La tragédie La tragédie se définit alors d'abord par son sujet et ses personnages. Une pièce tragique se doit d'avoir un sujet mythique ou historique. Ses personnages sont des héros, des rois ou du moins des personnages de la très haute noblesse. La plupart des tragédies sont écrites en alexandrins. On a souvent assimilé tragédie et fin malheureuse. Mais certaines tragédies finissent bien.la tragédie a une fin morale. Elle doit permettre aux spectateurs de s'améliorer sur le plan moral en combattant certaines de leurs passions.Le grand tragédien classique est Racine. Il écrit des tragédies où les héros sont condamnés par la fatalité, enfermés dans un destin qui révèle l'absurdité de leur existence et ne peut les mener qu'à la mort. La comédie La comédie de l'époque classique est très fortement dominée par la figure de Molière même si les auteurs comiques étaient fort nombreux. La comédie est beaucoup moins encadrée par des règles explicites que la tragédie, car, considérée comme un genre mineur. Molière essaie de redonner une forme de noblesse à la comédie et s'inspire pour cela des règles du théâtre classique. l'unité d'action est rarement respectée par contre l'unité de lieu et de temps l'est assez souvent. La dimension morale présente dans la tragédie se retrouve également dans la comédie. Les comédies se moquent en effet des défauts des hommes. Les spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Elles sont fondées sur des intrigues complexes et peuvent être jouées en trois ou cinq actes. Leurs personnages appartiennent souvent de la bourgeoisie ou de la petite noblesse. De ce fait, si le langage est de registre courant et parfois même familier. Certaines comédies sont même écrites en alexandrins. 4) CONCLUSION Le classicisme se définit par une conquête de la perfection et une grande volonté de conciliation de la sincérité et de la politesse, qui font plutôt du classicisme une école de la maîtrise de soi. Dans la morale classique, la recherche d'un ordre satisfaisant pour la vie sociale, comme celle d'une victoire sur l'intempérance des mœurs, conduit à un véritable héroïsme. Souvent partagé entre la passion et le devoir, le héros classique choisit toujours de rester maître de lui-même.

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