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Les combats de la

Publié le 11/04/2018

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Les combats de la Résistance En 1940, la défaite française entraîne l’occupation du pays par les troupes allemandes et l’effondrement de la République, substituée par le régime de Vichy. Afin de lutter contre l’occupant nazi mais également contre les français collaborant avec eux, certains français créent la Résistance. Elle regroupe celles et ceux qui œuvrent, par l’action politique comme militaire, pour la libération de la France ainsi qu’au rétablissement de ses valeurs républicaines. Quelles sont les différentes dimensions des combats de la Résistance ? Nous étudierons les luttes de la Résistance puis ses motifs et enfin les conséquences de ces actes. Dans un premier temps, nous allons voir les causes principales du déclenchement des combats de la Résistance. Premièrement, ces combats résultent du refus de la défaite de la France face à l’Allemagne. Le document 1, dans un extrait du journal Combat, : « Vous ordonnez d’abandonner la lutte alors que notre flotte, notre Empire et nos armées d’outre-mer intact ne demandaient qu’à continuer la guerre ». Les français considèrent que la france est encore capable de se battre et se relever grâce à sa flotte et empires coloniaux. Tant que la france pouvait tenir debout, se rendre ne pouvait pas être une option selon De Gaulle. Or cet idéale de refus as été trahi par le maréchal Pétain. Il est ainsi vu comme un lâche et un traître quand il accepte la collaboration avec Hitler lors de l’entrevue de Montoire.   Ensuite, de nombreux français refusent l’instauration du régime de Vichy car de nombreuses libertés sont supprimées comme le droit de faire grève:«Suppression de nos libertés,(...), l'omnipotence des trusts » . La france est alors trahie et humilié par l'Allemagne. La France devient aussi asservie à l’Allemagne, la production des usines comme celle des mines va aux allemands. De plus la France livre l’Indochine aux japonais, brisant les alliances traditionnelles. De plus, les Nazis n'ont pas seulement volé des ressources industrielles, mais aussi culturelles :« Spoliation d'œuvres d'art par le régime nazi» ou Raubkunst. Enfin, ces combats résulteraient de la négation de l’occupation nazie. En effet, cette occupation entraîne l’application des lois antisémites qui ne plaisent pas forcément aux français. Les allemand pillant les pays conquis, la famine vient s’installer en France ainsi que la mise en service du rationnement:« avoire livré à l'ennemi le produit de nos usines et de nos mines». Les STO, la pratique de violence, d’arrestations et les exécutions commises par les allemands  font aussi naître la peur chez les français. Les violences sont particulièrement visibles dans les villages martyrs comme Oradour sur Glane. Cela accroît aussi le fureur des français. Si ils voulaient l'arrêt de ces lois horribles ils devraient se battre. Nous avons vu qu’accuse des lois instaurées par les lois de Vichy, la france est humiliée et volée de toutes ses ressources. À Cause de toutes ses atrocities, un nouveau mouvement est née, la Résistance. Dans cette deuxième partie nous verrons les motivations des résistants ainsi que les conditions dans lesquelles ils se battent Tout d’abord, il y a différents acteurs au sein de la Résistance, plus ou moins importants. Elle est composée par des citoyens qui ne veulent plus de la situation actuelle de la France ainsi que par des leaders. De Gaulle et Jean Moulin en sont quelques exemples. On peut parler aussi d’Henri Frenay qui est l’un des directeurs du journal Combat l’un des informateurs de la Résistance. Les résistants vont d'abord se diviser en plusieurs groupes, la FFL qui combat de l'extérieur ( Notamment ils combattent dans l'afrique du Nord ) et la CNR crée par Jean Moulin qui opère à l'intérieur en regroupant tous les résistants. Au sein de la résistance on retrouve aussi quelques conflits comme celui des Gaullistes contre les communistes (FTP). Ensuite, les combats menés prennent différentes formes et sont menés à différentes échelles. Les combats sont marquées d'abord par des maquis qui sont le symbole de la négation et détachement aux lois de Vichy: « prendre le maquis, ("Piglià a machja") se réfugier dans la forêt pour se soustraire aux autorités ». Mais ils combattent aussi en créant des faux papiers, espionner, des révoltes... Rien que d'écouter la radio Londres ou avoire le journal Combat est un acte de résistance. D’autres opérations à grande échelle sont aussi menées comme la libération de la France par les forces alliés: «6 juin 1944 : le débarquement en Normandie». Pour finir, rappelons néanmoins que dans cette Résistance ne se trouvent qu’une minorité de français, la plupart étant jeunes, fuyant les STO. La Résistance ne  représentait que 10 % de la population. La CNR permettait donc le rassemblement de l’ensemble de ses groupes. Dans ces groupes, l’on trouvait des gaullistes, des jeunes ainsi que des communistes. Les forces à l’étranger, elles, sont coloniales, la France étant à cette époque le second empire colonial du monde. Cependant, elle ne peut plus compter sur sa flotte, ayant été entièrement coulée. Nous avons vu dans cette partie que les résistants ont des raisons différentes pour s'engager dans ce combat, et se battent de façons très variées. Néanmoins, ce combat n'as pas été particulièrement facile, en effet l'opposition contre le régime de Vichy a eu des nombreuses répercussions. Tout d’abord, les traques des résistants par les allemands étaient fréquentes. Quelqu'un pouvait être déporté rien qu'en regardant le journal Combat. Ainsi, il n’est pas rare que les allemands exterminent les maquis comme celui du Vercors. Lorsqu’un résistant était capturé, il était torturé pour lui extraire des informations. Cela allait jusqu’aux exécutions (fusillade comme pendaison). Lors des guérillas, les allemands effectuaient des représailles sur les prisonniers qu’ils n'étaient pas à fusiller. Les résistants devaient aussi faire face à la délation.   De plus, l’unification de la Résistance était très difficile car différents points de vue politique s'opposent, le gaullisme et le communiste. Un consensus a ainsi été fait à la suite de cette division. Il fusionne les programmes gaullistes et communistes en créant la CNR qui unit les deux points de vue. Les deux partis avaient le même but premier, la libération de la France. L’instauration d’un nouveau régime après celui de Vichy et de l’occupation nazie était donc ce qui posait problème. Finalement, à la suite de la libération se rétablit une République en France. Cette République est cependant caractérisée par une démocratie Économique et Sociale grâce au CNR qui unit les deux parties ( Gaullistes et Communistes ). De plus, une grande épuration est mise en place avec le châtiment des traîtres. Ainsi, certaines femmes étant soupçonnées d’avoir eu des rapports sexuels avec des soldats allemands sont tondues et dénudées en place publique. Pour conclure, la Résistance, associée à la lutte contre l’occupant nazi et le régime de Vichy, inclut aussi la nécessité de restaurer les principes fondamentaux de la République dans lesquels on trouve la démocratie ainsi que des libertés fondamentales. Cela renforce la légitimité de l’idée républicaine en France pour tous les hommes et femmes participant activement à la libération du pays. Ils sont tous unis autours de valeurs communes encourageant le GPRF, suivant le programme du CNR, à mettre en place de grands réformes. Parmi celle-ci nous pouvons trouver l’établissement d’une république démocratique et sociale.  

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