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Ce corpus est composé de trois extraits, Le Rouge et le Noir écrit en 1830 par Stendhal, Le père Goriot écrit en 1835 par Honoré de Balzac, Madame Bovary écrit en 1857 par Gustave Flaubert.

Publié le 23/02/2019

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stendhal
Ce corpus est composé de trois extraits, Le Rouge et le Noir écrit en 1830 par Stendhal, Le père Goriot écrit en 1835 par Honoré de Balzac, Madame Bovary écrit en 1857 par Gustave Flaubert. Les auteurs Stendhal, Balzac et Flaubert nous font vivre leurs récits d’un point de vue interne. Nous partageons ce que ressentent les personnages.  Nous allons ici analyser les textes afin de comprendre de quelles manières les auteurs font percevoir au lecteur les sentiments et les pensées des personnages.   Dans chacun des textes on remarque souvent la même construction, on retrouve toujours le champ lexical de l’émotion : «sensible», «La joie», «sourire», «sérénité», «envie» «haine»,  «violence». On retrouve aussi l’utilisation de verbes de perception tels que «prendre», «voir», «sentir» et «envier». Le champ lexical de l’émotion et les verbes de perceptions nous permettent de visualiser ce que les personnages ressentent «il ne se sentit pas» (l.8 de Le père Goriot)  et pensent  «Elle songeait» (l.1 de Madame Bovary), tout repose sur les émotions du personnage. Flaubert dans Madame Bovary utilise tous les sens, l’ouïe, la vue, l’odorat, le gout, le touché, pour mieux faire percevoir les sentiments et pensées de Madame Bovary. Ces méthodes aident les auteurs à nous faire percevoir les sentiments et pensées des personnages.   On remarque encore la même construction avec tous les extraits, on note cette fois ci la présence du discours direct et indirect dans chacun des textes. Par exemple dans Le rouge et le Noir  la présence de points d’exclamations indique un discours direct comme si nous étions au côté de Julien « Quoi ! Plus de cinquante écus par an !» (l.13) et en discours indirect dans Le père Goriot on retrouve les pensées du personnage qui se plonge dans ses souvenirs : «Il se souvint des pures émotions de cette vie calme» (l.6) cela nous fait entrer dans les pensées du personnage par ses souvenirs. Dans ce texte Balzac utilise également une autre forme de discours qui n’est pas présente dans les autres extraits, le discours narratif, par exemple «Son tact lui avait […] porté des fruits» (l.10)  le narrateur est alors extérieur à l’histoire mais se permet une intervention. Les différents discours direct et indirect nous permettent de rentrer dans la tête du personnage on connait les réflexions qui poussent le père Goriot à réfléchir. On peut alors littéralement voir ce qu’il ressent, on parle alors de focalisation interne.   Ainsi, les trois extraits présentent bien des moyens pour nous faire percevoir les sentiments et pensées des personnages, On peut aussi noter la présence d’une multitude de comparaisons et d’hyperboles tels que «il voyait le monde comme un océan de boue» (l.1) ou  encore «marcher sur le corps de son père pour aller au bal» (l. 11).  Ces différentes figures de styles accentuent l’impression de parallélisme.   On peut conclure que Stendhal, Balzac et Flaubert ont utilisés la focalisation interne dans leur récit afin que l’on puisse visualiser les sentiments et les pensées des personnages. Ils ont utilisé différentes méthodes pour y arriver, tels que les différents discours rapportés, les champs lexicaux, le parallélisme, et les verbes de perceptions.
stendhal

« également une autre forme de discours qui n'est pas présente dans les autres extraits, le discours narratif, par exemple «Son tact lui avait […] porté des fruits» (l.10)  le narrateur est alors extérieur à l'histoire mais se permet une intervention.

Les différents discours direct et indirect nous permettent de rentrer dans la tête du personnage on connait les réflexions qui poussent le père Goriot à réfléchir.

On peut alors littéralement voir ce qu'il ressent, on parle alors de focalisation interne.   Ainsi, les trois extraits présentent bien des moyens pour nous faire percevoir les sentiments et pensées des personnages, On peut aussi noter la présence d'une multitude de comparaisons et d'hyperboles tels que «il voyait le monde comme un océan de boue» (l.1) ou  encore «marcher sur le corps de son père pour aller au bal» (l.

11).  Ces différentes figures de styles accentuent l'impression de parallélisme.   On peut conclure que Stendhal, Balzac et Flaubert ont utilisés la focalisation interne dans leur récit afin que l'on puisse visualiser les sentiments et les pensées des personnages.

Ils ont utilisé différentes méthodes pour y arriver, tels que les différents discours rapportés, les champs lexicaux, le parallélisme, et les verbes de perceptions.. »

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