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Publié le 14/05/2016

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Plainte sur la mort de Sylvie, Saint-Amant, les Oeuvres, 1629 Biographie Saint-Amant (1594-1661) : poète pré-classique, il produit son oeuvre “les Oeuvres” lors de la naissance du classicisme. XVII siècle = époque pré-classique / baroque. Baroque = style chargé qui apporte de la liberté qui rejoint un autre courant artistique le libertinage qui consiste à nier l'existance de Dieu, ils s'opposent à tout ce qui est de la contrainte morale, il est sous toutes les formes, il est excessif. Ce qui fait de ce poème, un poème baroque : Vers en octosyllables ( sauf le pénultième qui est en alexandrin) = poème hétérométrique ( / homométrique, symétrique) un poème et normalement homométrique, ordonné. Ici ce n'est pas le cas ce qui montre que l'auteur est libre donc ce poème est baroque. Problématique : Analyse linéaire Le poème se compose de 3 sizains avec des rimes suffisantes ( reprise d'un groupe de voyelle + consonne) et fait parti de la cathégorie de la plainte et de la complainte. ( Chanson populaire dont le thème est tragique ) Le titre “ plainte sur la mort de Sylvie” nous indique que l'auteur a été familier avec une jeune fille nommé Sylvie qui est morte, “Sylvie” représente un personnage, celui de la jeune fille aimée. “Plainte sur la mort de Sylvie” parle donc de la perte d'un être aimé. 1 sizain Poème écrit à la première personne du sing, le locuteur est donc le poète lui-même. Vers 1 → “Ruisseau” = personnification, le poète s'adresse au ruisseau. Ce poème se présente donc comme un discours au ruisseau. Vers 4 → Le poète présente son deuil, sa souffrance comme “extrême” Le ruisseau apparaît alors comme un confident, il y a une familiarité entre le poète et la nature, il lui confit ses sentiments, ce qui fait de ce poème un poème lyrique. Vers 5 → idée que l'eau se renouvèle sans cesse, symbole du temps qui passe “courir”, “fuir”. La douleur de l'auteur est tellement grande, qu'il aimerait que le temps s'arrête pour se confier au ruisseau. Cette pause est présenter comme temporaire, le ruisseau est le messager de cette douleur, l'eau représente le temps, la mer l'éternité. Le ruisseau messager de la douleur se jette dans la mer qui est l'éternité donc la mort. Le ruisseau est chargé de dire à la mer, que la douleur de son deuil est pire que la mort. Selon st amant, mieu vaut mourir que de perdre un être chère. On note aussi une rime additionelle entre “mer” et “amer”. 2 sizain Le poète utilise maintenat l'impératif, il donne un ordre au ruisseau, l'ordre de raconter à la mort, sa douleur extrême. Vers 8-9 → expression de son amour “ qui seule gouvernant mon sort, a reçu le coup de la mort” jusqu'ici, le lyrisme était discret ( le “je” n'apparaissait pas), maintenant il exprime son amour de manière passionelle. Rime “sylvie” avec “vie”, elle est la vie du poète. Rime qui est suivi de la rime “mort” avec “sort”, rimes extrêmement riches. La mort est présentée comme innévitable, comme quelque chose qui bouleverse tout, qui n'aurait pas du arrivé, la Mort triomphe. L'Amour est totalement détruit par la Mort. Remarque: poème du XVII où il n'est à aucun moment question de Dieu où de l'âme, il n'y a que Sylvie. 3 sizain “Las!” → discours terminer, plus rien à ajouter sur la mort de Sylvie, marque d'émotion forte, modalité exclamative ( intention du lecteur dans le discours) ici, ceci vient couper le cours du discours. Elle insiste sur l'intensité de la douleur et sur l'importance de le dire. Vers 14 → “les soupirs” expression de l'émotion de l'auteur. Manière de montrer qu'il n'y aura pas de retrouvailles, la mort représente la séparation pour l'auteur. Vers 15 → Rappel le début du poème, l'auteur donnne congé au ruisseau. Le deuil est quelque chose d'irremédiable, le temps ne s'arrete pas, même pour le plus horrible des sentiments. Vers 16-17-18 → Forme d'excuse, il fait que le ruisseau coule vite, pour que l'oubli arrive plus vite. Malgré la douleur immense, ça passe, l'eau qui coule représente cette douleur qui passe. Conclusion : Le deuil est quelque chose de temporaire qui perturbe l'éxistance, on ne peut rien contre ce fait, il faut respecter le cours de la nature.