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HGM

Publié le 05/11/2019

Extrait du document

James se regarda dans la glace, pour la quatrième fois, sourit à son propre reflet puis rajusta son nœud papillon. Pour la première fois depuis des années, il sortait de chez lui. Le professeur Joseph Reinstein, spécialiste des neurosciences, tourna la tête de droite à gauche d’un mouvement désapprobateur. — James n’est pas prêt, Langstrom, et vous le savez, affirma le savant. — Tout dépend du point de vue de l’observateur, répondit l’agent de renseignement. Pour vous, petite grenouille à grande bouche, James est un mélange de symptômes et de comportements acquis, un objet d’études et non un patient. — Ne jouez pas au médecin, Langstrom! Vous travaillez pour une agence inhumaine, peu regardante sur les effets de bord tant que l’Amérique gagne à la fin. — Je n’ai rien dit de tel, professeur Reinstein. Pour moi, James n’est pas un patient, c’est juste une arme dont j’ai besoin aujourd’hui. — Vous ne pouvez pas l’exposer ainsi au monde extérieur. — Et pourquoi pas, monsieur ? — Parce que c’est contre l’éthique. Kirk Langstrom, plus connu sous le nom du Caméléon pour ses capacités à se fondre dans la masse, se mit à rire comme une hyène, tandis qu’il tirer deux bouffer de son cigare cubain. — Vous avez raté une carrière de comique, professeur. Depuis quand respectez-vous l’éthique ? — Depuis mes premiers pas dans la science, Langstrom. — Et quand l’Agence vous a ouvert un compte en Suisse, avec de beaux millions de dollars à la clé, qu’est devenue cette supposée éthique ? — Un peu plus américaine, je dois l’avouer. — Alléluia ! Le professeur Reinstein regarda de nouveau la console de surveillance. Depuis le début du programme ALPHA, James faisait l’objet d’une incroyable attention. Des caméras, des micros et autres dispositifs d’espionnage parsemaient son appartement. Chacun de ses gestes étaient analysé, décortiqué, numérisé par une équipe d’experts en comportement. Pour l’Oncle Sam et ses maniaques de la guerre, James représentait l’arme absolue de la guérilla invisible entre les puissants de ce monde. James pouvait se glisser dans n’importe quelle strate de la société et en manipuler les esprits les plus faibles. James avait grandi seul, sans frère ni sœur, dans un environnement dominé par la violence et la peur. C’est pourquoi à 21 ans James s'engagea dans l'armée. Étant un bon soldat son commandant, John Reynolds, n'hésita pas à le recommander pour le projet ALPHA. Ainsi, James passa d'homme normal à ce que désormais il est convenu d’appeler un HGM (Humain Génétiquement Modifié). Après son « opération », il avait montré très tôt des capacités exceptionnelles à téléguider et à manipuler l’esprit d’autres personnes. Mais, pour revenir à mon histoire des dizaines d’agents l’escorter à leur tour, décryptant ses communications sur le Net, transcrivant ses messages sur les espaces de discussion, organisant la surveillance de ses amis. Son cas semblait simple les psychologues dépêchés par l’Agence que le Directeur Wilson, un chef à plumes du Pentagone, avait demandé l’assistance du meilleur neurologue au monde. Le professeur Reinstein, magicien des synapses, digne élève de Pavlov, était le seul capable de modéliser cette expérience. Il avait élaboré la nitrotrinadium en à peine trois jours. Il se souvenait encore de sa rencontre avec Langstrom. C’était un lundi de mai, Reinstein était sur le point de découvrir la nitrotrinadium quand soudain on frappa, sèchement, à la porte de son bureau. Il avait laissé tomber son arme… sa craie, qu'il avait toujours en main depuis des heures, pour contempler son œuvre. Il se souvenait du costume gris et du chapeau de feutre noir de Langstrom qui pénétrant dans la pièce, le dévisageait, regardant rapidement les différentes équations écrit sur son tableau. Et, le « Bravo docteur » que ce mystérieux étranger lui adressa. Et de cette phrase que Langstrom lui lança après s’être présenter et avoir dit pour qui il lui dit pour qui il travailler « Vous êtes un véritable homme de sciences ». Malheureusement pour les Etats-Unis d’Amérique, l’opération avait été finalement repérée par les services secrets de Chine et de Russie. Alors, pressée par le temps et les mesures défensives de Pékin et Moscou, l’Agence avait prié le professeur Reinstein d’accélérer la cadence, sous la tutelle bienveillante d’une star de l’espionnage et de la guerre, le célèbre Caméléon. Le protocole scientifique en avait souffert mais James semblait désormais bon pour le service, prêt à affronter le monde réel et ses pairs bipèdes. Le grand jour était arrivé, celui du premier test à grandeur réelle, en plein cœur de New-York, le repaire des mordus du smartphone et des indices boursiers. Frankie rentra dans le bar indiqué dans l’invitation concoctée par Langstrom. En théorie, il avait rendez-vous avec une jeune institutrice prénommée Kate, native de l’Ohio et fraichement embauchée par une école primaire de Manhattan. Le but de l’expérience consistait à évaluer en combien de temps James était capable de sauver la jeune institutrice. La suite fut classée secret-défense, dans la pure tradition des grands fiascos de l’Agence Washington nia l’existence du programme, invoqua l’American Patriot pour enfumer la presse puis ordonna au Caméléon de nettoyer sa merde.

« chef à plumes du Pentagone, avait demandé l’assistance du meilleur neurologue au monde.

Le professeur Reinstein, magicien des synapses, digne élève de Pavlov, était le seul capable de modéliser cette expérience.

Il avait élaboré la nitrotrinadium en à peine trois jours.

Il se souvenait encore de sa rencontre avec Langstrom.

C’était un lundi de mai, Reinstein était sur le point de découvrir la nitrotrinadium quand soudain on frappa, sèchement, à la porte de son bureau.

Il avait laissé tomber son arme… sa craie, qu'il avait toujours en main depuis des heures, pour contempler son œuvre.

Il se souvenait du costume gris et du chapeau de feutre noir de Langstrom qui pénétrant dans la pièce, le dévisageait, regardant rapidement les différentes équations écrit sur son tableau.

Et, le « Bravo docteur » que ce mystérieux étranger lui adressa.

Et de cette phrase que Langstrom lui lança après s’être présenter et avoir dit pour qui il lui dit pour qui il travailler « Vous êtes un véritable homme de sciences ». Malheureusement pour les Etats-Unis d’Amérique, l’opération avait été finalement repérée par les services secrets de Chine et de Russie.

Alors, pressée par le temps et les mesures défensives de Pékin et Moscou, l’Agence avait prié le professeur Reinstein d’accélérer la cadence, sous la tutelle bienveillante d’une star de l’espionnage et de la guerre, le célèbre Caméléon.

Le protocole scientifique en avait souffert mais James semblait désormais bon pour le service, prêt à affronter le monde réel et ses pairs bipèdes.

Le grand jour était arrivé, celui du premier test à grandeur réelle, en plein cœur de New-York, le repaire des mordus du smartphone et des indices boursiers. Frankie rentra dans le bar indiqué dans l’invitation concoctée par Langstrom.

En théorie, il avait rendez-vous avec une jeune institutrice prénommée Kate, native de l’Ohio et fraichement embauchée par une école primaire de Manhattan.

Le but de l’expérience consistait à évaluer en combien de temps James était capable de sauver la jeune institutrice. La suite fut classée secret-défense, dans la pure tradition des grands fiascos de l’Agence Washington nia l’existence du programme, invoqua l’American Patriot pour enfumer la presse puis ordonna au Caméléon de nettoyer sa merde.. »

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