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RESUMÉ DU TEXTE DE ROBERT SOLÉ, ‘‘L’EXTENSION DE L’UNION LIBRE EN FRANCE’’ (Le Monde, le 14 mars 1986). Selon une étude démographe de Pierre-Alain, l’union libre est de plus en plus fréquente en France. Entre 1972 et 1985 il y a eu treize baisses consécutives du monde de mariages. En effet, en 1986 la France compte douze millions de couples mariés. Mais l’union libre progresse même chez les jeunes algériens (le taux de célibat est passé de 44%, en 1975, à 70%, en 1982). Par ailleurs, géographiquement, les habitants du nord sont les plus attachés au mariage. En revanche, c’est n’est pas de tout le cas de Paris. Les raisons de ce phénomène sont les suivantes : la contraception (qui permet aux couples de ne pas devoir se marier), il y a une réticence à prendre un engagement définitif, le travail féminin rend les femmes plus indépendantes, les concubins peuvent faire des déclarations séparées et se répartir les enfants pour bénéficier de double-abattements, etc. Il est possible que la progression de l’union libre soit un remplacement des premières années de la vie conjugale. Il n’est pas facile à expliquer la raison pour laquelle cette solitude gagne du terrain. Une hypothèse possible est la suivante : des jeunes qui font des études plus longues, parce qu’ils ne trouvent pas de logement et d’emploi.