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Pays imaginaires Ce serait un pays où l’amour serait roi et la vie serait reine.

Publié le 10/03/2021

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amour

Pays imaginaires Ce serait un pays où l’amour serait roi et la vie serait reine. A l’image de l'âge d’or romain, il poussera de tout et l’abondance y sera en tout lieu. Je rêve d’un monde où le pardon sera possible, l’amour ne serait pas ciblé et s'entendre serait possible. il n’y aura pas une alarme, pas un cri, que de belles nuits, de belles journées, des couleurs à la pelle et de la musique à chaque coins de rues. un pays qui sera loin vos tempêtes, les orages et vos guerres d’un autre âge. Si je devais choisir une personne avec qui dîner, ce serait Monsieur Albert Camus. Il est pour moi au delà d’un écrivain et d’un philosophe, un homme dont la vie et la pensée sont d’une richesse immense. Nous dînerons sans rien de comestible, mais immensément satiétant pour nos âmes. Nous éponjerons nos soifs de partage et discussion autour de l’ancien monde et puis du notre et de ses évolutions. Il m'emmènera dans un lieu ou bien deux. Il me laissera le choix entre les ruines sur le littoral de l'Algérie ou un jardin d’Italie . Alors je choisirai le jardin de boboli, dont il fait écho dans les magnifiques dernières pages de noces un de ses recueil d’essai, je découvrirait l’importance de vivre pleinement dans ce jardin en plein cœur de florence et seulement là nous mangeront mon fruit préféré le kaki et la il me lira la fin À portée de ma main, au jardin Boboli, pendaient d'énormes kakis dorés dont la chair éclatée laissait passer un sirop épais. De cette colline légère à ces fruits juteux, de la fraternité secrète qui m'accordait au monde à la faim qui me poussait vers la chair orangée au-dessus de ma main, je saisissais le balancement qui mène certains hommes de l'ascèse à la jouissance et du dépouillement à la profusion dans la volupté. J'admirais, j'admire ce lien qui, au monde, unit l'homme, ce double reflet dans lequel mon cœur peut intervenir et dicter son bonheur jusqu'à une limite précise où le monde peut alors l'achever ou le détruire. Florence ! Un des seuls lieux d'Europe où j'ai compris qu'au cœur de ma révolte dormait un consentement. Dans son ciel mêlé de larmes et de soleil, j'apprenais à consentir à la terre et à brûler dans la flamme sombre de ses fêtes. J'éprouvais... mais quel mot ? quelle démesure ? comment consacrer l'accord de l'amour et de la révolte ? La terre ! Dans ce grand temple déserté par les dieux, toutes mes idoles ont des pieds d'argile.

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