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peuples considérés comme « sauvagé ».

Publié le 27/04/2020

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peuples considérés comme « sauvagé ». Le texte est porteur de valeurs humanistes et à sans Dans un siècle où abondent les récits de voyages, à la suite de la colonisation des Amériques par les Européens, les hommes de la Renaissance et les écrivains humanistes redoublent d’intérêt pour les peuples du Nouveau Monde.  Jean de Lery, artisan et protestant,  participe à une expédition  française au brésil en 1557. Il partage pendant quelques mois la vie des Indiens Tupinambas. À son retour en France, ses amis lui demande de raconter son expérience : en 1578, il publie l’Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil,  cet extrait est tiré du chapitre VIII : «  Du naturel, force, stature, nudité, disposition et ornements du corps, tant des hommes que des femmes sauvages Brésiliens, habitant en l’Amérique : entre lesquels j’ai fréquenté » environ un an ». on peut distinguer 3 mouvements dans ce texte. Mouvement 1 : L1 à L9 « ni blancs, ni gris » description physique des tupinambas. Dans l’ensemble de son texte l’auteur adopte un registre didactique (c’est lorsque la fonction d’un texte est d’enseigner, de transmettre un savoir ou une morale). L3-4 Description physique des tupinambas à partir d’une comparaison avec les européens et d’une négation (pour montrer ce qu’ils sont on montre ce qu’ils ne sont pas). Cette forme permet d’aider le lecteur à se représenter les habitants(les imaginer). Elle permet également de mettre sur un pied d’egalité tupinambas et européens. Léry cherche à démontrer l’humanité des indigènes : lien de cause exprimé par le participe présent « n’etant point plus gros… ». Ces hommes vous ressemblent donc ils ne sont pas monstrueux.  La comparaison a pour but de réfuter les préjugés des européens à l’egard des populations indigènes. L5-6-7 passage des similitudes entre européens et tupinambas aux differences. Supériorité physique des indigénes : champ lexical de la santé, de la vitalité, de la vigueur puis énumeration negative de termes appartenant au champ lexical antonyme de la maladie, du handicap. Lery nie la possibilité d’infirmités,  d’imperfections physiques chez cette population. L7-8  Nouvel argument montrant leur supériorité : vie particulièrement longue et aucun signe de vieillissement chez cette population. Mouvement 2 : L9 « choses qui pour certain » à 18 Cause de la bonne santé des tupinambes « choses qui pour certain montrent…. » lien de causalité, l’auteur met en avant les origines de cette vitalité exceptionnelle (climat, environnement, mode de vie, leur état d’esprit). « pour certain » on constate un effacement  du point de vue de l’auteur, il ne se met pas explicitement en avant comme défenseur de cette thèse. L9-10-11-12 : description climat= un éternel printemps. « le peu de soin et de souci qu’ils ont des choses de ce monde » pas de préoccupations matérielles chez les tupinambas, une existence marquée par la simplicité. L 11-12 reference à la fontaine de jouvence     (L'origine de cette expression est liée à la fontaine de Jouvence, fontaine qui, dans la mythologie romaine, rend immortel et perpétuellement jeune). renforcée par l’adverbe « vraiment » marque à nouveau l’admiration de Lery pour le pays et le peuple découverts.           L12-13-14-15-16-17 : Le mode de vie, la mentalité, les relations sociales des tupinambas, sont opposés à ceux des européens. Léry fait indirectement une critiques des sociétés occidentales dont l’obsession pour l’argent et le pouvoir conduit à la décadence des hommes.(= à nouveau valorisation des peuples indigénes par une comparaison négative).  Cette critique du mode de vie s’exprime à travers la métaphore filéé de l’eau : (Métaphore filée désigne une métaphore que l'auteur construit sur plusieurs lignes sur un même thème ) la « fontaine de jouvence » des T= eau bienfaitrice  contrairement aux « sources fangeuses, ou plutôt pestilentielles ». Le caractere destructeur et violent de la mentalite européenne se perçoit dans l’enumeration et la gradation de verbes appartenant au champ  sémantique( Ensemble des différentes significations que peut posséder un mot.) de la degradation : « nous rongent les os, sucent la moelle, attenuent le corps, et consument l’esprit : bref nous empoisonnent et font mourir devant nos jours ». Metaphore  explicité : eaux malfaisantes= « a savoir….et ambition ». Corrélation entre la corruption du corps et la corruption de l’esprit. L17-18 : « rien de tout…..les passionne» Opposition entre l’accumulation des vices européens et leur absence chez les tupinambas, absence marque par le seul adverbe de négation « rien » Mouvement 3 : L19-« quant à leur couleur naturelle » à la fin Reprise de la description physique des tupinambas  Lery continu de rendre compte des caractéristiques d’une societe et de ses individus en délaissant le jugement personnel. Le physique des T est toujours au cœur de cette dernière partie, mais l’auteur rend compte du rapport des indigènes à leur propre corps des coutumes et habitudes liées à ce dernier. L19-20 courte reprise de la description physique lery s’interesse au teint des tupinambas. Comme dit précédemment réfuter la representation preconcue des européens « ils ne sont pas autrement noirs »= description par la négation+ comparaison permettant au lecteur de s imaginer un individu tupinambas mais aussi de mettre en avant une ressemblance entre européens et indigènes »comme vous diriez les espagnols ou provencaux ». Lien de cause à effet mettre en relation les caractéristiques physiques et l’environnement » étant donne la region chaude ou ils habitent ». Pour mettre en valeur les tupinambas , lery semble ici conceder aux prejuges européens qui tendent à valoriser les teints clairs »ils sont seulement basanés » utilisation de l’adverbe seulement. L21-24 : nudité des tupinambas : la question de la nudité est amene avec beaucoup de precaution puisqu’elle ne sera évoqué explicitement qu’a la fin de la phrase . « au reste…….de leurs mères » .Pour un europeen la nudité connote (evoque)la sexualité, l’immoralité ainsi l’auteur anticipe l’indignation du lecteur  « etrange » « difficile à croire ». La nudite est d’abord presente comme une norme, un usage : pratique par l’ensemble de la population sans exception(tanthommes,femmes,qu’enfants)+ adverbe « coutumierement ». lery explique au lecteur que la nuduité du corps n’a aucune raison de provoquer de la honte, elle n’est pas synonyme de débauche chez cette societe. Au contraire cette nudité habituelle semble témoigner de la purete des tupinambas : « aussi nus qu’ils sortent du ventre de leurs mères ». Cette comparaison place leur nudité du coté du naturel, de l’innocence. L24-30 : pilosité des tupinambas. « cependant….. en nos pays » nouveau prejuge physique présenté comme un mensonge : les amérindiens seraient plus poilus que les européens. La pilosite evoque la bestialité ,pour affirmer l’humanite des T, Lery utilise la comparaison(au contraire) il ramène leur physique dans la norme européenne. L26-29 lery presente une coutume lié au corps l’epilation. Il temoigne d’un soin du corps minutieux « encore si tot que ….partie que ce soit »,qu’il peut sembler superieur aux usages européens.lery met en avant l’existence de codes de civilisations chez les T . L30-34 : pratiques capillaires. Lery detaille la coiffure des hommes T=toujours le même objectif : montrer que derrière l’apparente sauvagerie de cette societe des usages du corps tout aussi elabore que les notres existent. Description precise+ comparaison « tout ainsi que la couronne….perruque »permet aux lecteurs de se les représenter+ rapprochement des coutumes (moine).     Point commun lery et montaigne : même point de vue sur les amerindiens et même objectif nier leur barbarie ils ne sont pas inferieurs,faire l’eloge de leur mode de vie. Differences : lery récit de voyage texte majoritairement descriptif effacement de l’auteur. Montaigne : argumentation directe auteur qui se met en avant forte modélisation(permet à l’enonciatuer d’exprimer son point de vue, son jugement,ses sentiments).   CONCLUSION :  Jean de léry critique les pays qui se disent « civilisés » et fait l’éloge des doute influencé les réflexions de Montaigne dans le chapitre des essais intitulé « des cannibales ».  

« indigénes : champ lexical de la santé, de la vitalité, de la vigueur puis énumeration negative de termes appartenant au champ lexical antonyme de la maladie, du handicap.

Lery nie la possibilité d'infirmités,  d'imperfections physiques chez cette population. L7-8  Nouvel argument montrant leur supériorité : vie particulièrement longue et aucun signe de vieillissement chez cette population. Mouvement 2 : L9 « choses qui pour certain » à 18 Cause de la bonne santé des tupinambes « choses qui pour certain montrent…. » lien de causalité, l'auteur met en avant les origines de cette vitalité exceptionnelle (climat, environnement, mode de vie, leur état d'esprit). « pour certain » on constate un effacement  du point de vue de l'auteur, il ne se met pas explicitement en avant comme défenseur de cette thèse. L9-10-11-12 : description climat= un éternel printemps. « le peu de soin et de souci qu'ils ont des choses de ce monde » pas de préoccupations matérielles chez les tupinambas, une existence marquée par la simplicité.

L 11-12 reference à la fontaine de jouvence  . »

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