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L'aide au développement : mythe ou réalité ?

Publié le 04/12/2018

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de créer les conditions techniques et matérielles d’un véritable essor de l’économie africaine. Bien au contraire, l’APD a contribué au développement de structures administratives « bud-gétivores », d’investissements et d'infrastructures sinon inutiles ou surdimensionnées, du moins difficiles à maintenir en fonctionnement sans des charges très lourdes à supporter pour les économies fragiles des États bénéficiaires.

 

Il est ainsi nécessaire de redéfinir l’APD afin de la rendre plus efficace. Il s’agit, en premier lieu, de supprimer les « projets-abonnements » et d’éliminer ceux à gestion administrative en leur substituant des actions beaucoup plus autonomes, menées par les agences exécutives, les organismes décentralisés, les ONG locales et/ou internationales. Pour répondre aux besoins prioritaires des pays, des régions et des populations défavorisés, il est nécessaire de réorienter l’aide vers l’éducation de base, la santé, la provision d’eau potable,

Depuis la crise financière des années quatre-vingt et l'augmentation considérable de la dette extérieure des pays en voie de développement

 

- estimée à 1 700 milliards de dollars environ au début des années quatre-vingt-dix -le gouvernement français, ainsi que les organismes bailleurs de fonds bi- ou multilatéraux (Comité d'aide au développement,

 

Banque mondiale et Fond monétaire international, notamment), prennent, beaucoup plus que par le passé, le relais des banques commerciales et des investisseurs privés.

 

En effet, pendant des décennies, ces derniers n'ont pas peu contribué à l'endettement des pays du tiers-monde...

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