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comment rendre compte de la structure sociale ?

Publié le 19/04/2016

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Chapitre 5 : Comment rendre compte de la mobilité sociale ? Le fait de parler de la « mobilité sociale » s’est répandue chez les sociologues. La mobilité sociale est un concept définit par Pitirim Sorokin (1889-1968), sociologue américain d’origine russe, dans social Mobility (1927) comme étant le phénomène du déplacement d’individus dans l’espace social. Il s’agit d’étudier le passage des individus d’une position sociale à une autre. Elle correspond donc au fait de changer de catégories socioprofessionnelles ou de classes sociales au cours de sa vie ou d’une génération à l’autre. Distribution sociale : - Mobilité sociale - Immobilité sociale Il y a des raisons historiques : les premiers sociologues du début du XXème siècle se sont intéressés : « mais pour prendre le contre pieds des conceptions marxistes ». Montrer qu’il n’y a pas véritablement de classe ou qu’on en sortait et il y aurait mobilité. Ils ont utilisé l’image du bus (par le fait de monter et descendre rapidement). Pas de création de lien social, pas de durabilité. Mais il faut démontrer cette hypothèse avec des appuis empiriques, des statistiques. Donc un organisme peut effectuer des statistiques lourdes. C’est donc en 1945 qu’est créé l’INSEE (aube des trente glorieuses). Pendant cette période, la France va connaitre des transformations sociales importantes (déclin de la paysannerie, hausse de la moyennisation). On a pu croire que la majorité des destinés seraient bientôt de type « ascension sociale » et donc on a conservé l’étiquette de mobilité sociale. Pourtant les enquêtes empiriques vont bientôt montrer l’inanité de cette vision optimiste. Cette vision erronée s’est accentuée dans les années 1970. Après les trente glorieuses on parle de « panne de l’ascenseur social ». On peut se demander si « tel père, tel fils » n’est pas confirmé. La mobilité sociale est un enjeux scientifique mais pas que, il est social et politique. Les possibilités d’ascensions sociales constituent un mythe fondamental des sociétés urbaines. C’est la possibilité de chacun de réussir selon son mérite. L’étude des tables de mobilité permettra de rendre compte des mobilités sociales des années 1950 à nos jours. I) Les méthodes d’analyses et la mesure de la mobilité sociale en France. A) Les différentes formes de la mobilité sociale 1) La mobilité intra générationnelle (ou mobilité professionnelle) et la mobilité intergénérationnelle. Mobilité intragénérationnelle : passage des individus d’une catégorie à l’autre au sein de la même génération -> différentes étapes durant la carrière (entrée dans la vie active jusqu’à l’âge de la retraite 1 Mobilité intergénérationnelle : circulation d’un individu d’une catégorie à laquelle appartient sa famille à un autre groupe. -> comparaison de la génération des parents et enfants ? 2) Mobilité horizontale et mobilité verticale Mobilité horizontale : changement de profession et/ou de PCS sans effet sur le statut social. Exemple : boulanger devenant boucher ne change pas de statut. Mobilité verticale : tout déplacement dans la mobilité sociale. (Vers le haut -> ascendante / vers le bas -> descendante) On appelle trajectoire sociale l’itinéraire parcourut par un individu ou par un groupe (en situation de mobilité verticale) On insiste toujours sur la mobilité intergénérationnelle verticale. Il existe aussi l’immobilité sociale -> non changement, même que nos parents (Bourdieu) B) Les instruments de mesure de la mobilité sociale intergénérationnelle. Les sociologues ont étudié les mobilités sociales intergénérationnelles et ceux à partir de table (tableau statistique à double entrée qui croisent une génération fictive de pères et une génération fictive de fils. Pour construire ces tables de mobilités intergénérationnelle, l’INSEE a effectué un certain nombre de choix, de convention. 1) Les conventions retenues dans l’étude de la mobilité sociale. a) Le choix du découpage n’est pas neutre. Il va falloir disposer d’une nomenclature. On va retenir seulement les groupes d’actifs. Or les résultats de l’étude de la mobilité sociale diffèrent selon les regroupements des individus c’est-à-dire en 3 classes comme Bourdieu, en 6 groupes (nomenclature de l’ESeC= les résultats ne sont pas les mêmes selon leur classification donc plus il y a de catégories plus il y a de mobilité). Pour certains sociologues faire 6 groupes peut paraitre inutile. A cela s’ajoute que la nomenclature n’est pas sans défauts. De plus la position relative d’une catégorie sociale évolue dans le temps. Exemple : les employés qu’on appelait les cols blancs, étaient peu nombreux, souvent seul et étaient les bras droits du patron donc son statut social était envier par une partie la population. Aujourd’hui les employés c’est la catégorie la plus importante, ils n’ont plus la même position sociale dans l’entreprise. Aujourd’hui il y a une distinction entre employés-cadres. Un fils d’employé qui devient profession intermédiaire -> c’est une mobilité ascendante. Mais à l’échelle d’autrefois non, c’est contesté par les sociologues. Les catégories n’ont pas de position stable dans la hiérarchie sociale. b) Une mobilité masculine Dans les tables de mobilité on ne parle que d&rsquo...

« 2 Mobilité intergénérationnelle : circulation d’un individu d’une catégorie à laquelle appartient sa famille à un autre groupe.

-> comparaison de la génération des parents et enfants ? 2) Mobilité horizontale et mobilité verticale Mobilité horizontale : changement de profession et/ou de PCS sans effet sur le statut social.

Exemple : boulanger devenant boucher ne change pas de statut. Mobilité verticale : tout déplacement dans la mobilité sociale.

(Vers le haut -> ascendante / vers le bas -> descendante) On appelle trajectoire sociale l’itinéraire parcourut par un individu ou par un groupe (en situation de mobilité verticale) On insiste toujours sur la mobilité intergénérationnelle verticale.

Il existe aussi l’immobilité sociale -> non changement, même que nos parents (Bourdieu) B) Les instruments de mesure de la mobilité sociale intergénérationnelle. Les sociologues ont étudié les mobilité s sociales intergénérationnelles et ceux à partir de table (tableau statistique à double entrée qui croisent une génération fictive de pères et une génération fictive de fils.

Pour construire ces tables de mobilités intergénérationnelle, l’INSEE a effectué un certain nombre de choix, de convention. 1) Les conventions retenues dans l’étude de la mobilité sociale.

a) Le choix du découpage n’est pas neutre. Il va falloir disposer d’une nomenclature.

On va retenir seulement les groupes d’actifs.

Or les résultats de l’étude de la mobilité sociale diffèrent selon les regroupements des individus c’est -à-dire en 3 classes comme Bourdieu, en 6 groupes (nomenclature de l’ESeC= les résultats ne sont pas les mêmes selon leur classification donc plus il y a de catégories plus il y a de mobilité).

Pour certains sociologues faire 6 groupes peut paraitre inutile. A cela s’ajoute que la nomenclature n’est pas sans défauts.

De plus la position relative d’une catégorie sociale évolue dans le temps.

Exemple : les employés qu’on appel ait les cols blancs, étaient peu nombreux, souvent seul et étaient les bras droits du patron donc son statut social était envier par une partie la population.

Aujourd’hui les employés c’est la catégorie la plus importante, ils n’ont plus la même position s ociale dans l’entreprise.

Aujourd’hui il y a une distinction entre employés -cadres.

Un fils d’employé qui devient profession intermédiaire -> c’est une mobilité ascendante.

Mais à l’échelle d’autrefois non, c’est contesté par les sociologues.

Les catégorie s n’ont pas de position stable dans la hiérarchie sociale. b) Une mobilité masculine Dans les tables de mobilité on ne parle que d’homme car lors des enquêtes de l’INSEE, ça s’adresse à des actifs de 40 à 59 ans.

Autrefois il était difficile de trouver des fe mmes qui travaillent.

C’est donc pour ça qu’ils ont choisi de s’adresser aux hommes. c) Une mobilité concernant les 40 -59 ans.. »

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