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Consommation et croissance

Publié le 24/09/2016

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Consommation et croissance En période de morosité économique, on s'intéresse aux solutions pour relancer la croissance économique. Entre 1997 et 2001, on observe une corrélation positive entre variation de la consommation et croissance économique => approche par la relance de la demande favorisée par le gouvernement Jospin. La consommation est la part du revenu utilisée par les ménages pour l'acquisition de biens et services et qui ne donne pas lieu à une réutilisation. Elle résulte d'un choix microéconomique de répartition du revenu des ménages entre consommation finale et épargne (part du revenu qui pendant une période donnée n'est pas consacrée à la consommation). Pour favoriser le facteur de croissance qu'est la consommation, la politique économique doit s'orienter autour de deux alternatives successives : -favoriser l'investissement ou la consommation à travers le partage de la valeur ajoutée -favoriser l'épargne ou la consommation dans l'utilisation du revenu des ménages En quoi la consommation est-elle un facteur de croissance à privilégier par rapport à l'épargne et en quoi l'évolution de la production modifie-t-elle le niveau de la consommation ? 1. La consommation comme facteur secondaire de la croissance La consommation n'a pas été très étudiée au cours du XIX° siècle. La naissance du capitalisme et le développement industriel ont été marqués dans un premier temps par une exigence productiviste. A. L'analyse classique de la consommation Selon A. Smith, la consommation n'est pas à prendre en compte. Seule l'accumulation de capital et la division du travail sont facteurs de croissance en même temps que de production. Ainsi, l'offre est l'u...

« Pourtant,   l’histoire  économique   est   marqu ée   par   les   crises   et   les   fluctuations   de l’investissement.

  Celles­ci   ne   peuvent­elles   pas   être   expliqu ées   par   l’insuffisance   de   la consommation   ?  2.

Le r ôle d éterminant de la consommation sur la croissance A.

La faiblesse de la consommation explique l’existence des crises Malthus   (classique   pessimiste)   s’oppose   à  Ricardo   et   estime   que   la   production   exige   au pr éalable   un   «   vouloir   d’achat   ».

  «   Une   demande   faite   par   ceux   qui   ont   les   moyens   et   la volont é  d’en   donner   le   prix   suffisent   »   =>   au   temps   de   Malthus,   favoriser   les   classes   qui consomment, les classes st ériles des propri étaires fonciers et aristocrates. Pour   Sismondi   et   Marx,   l’insuffisance   de   la   consommation   explique   les   crises   de surproduction.

  Cette   insuffisance   est   une   caract éristique   du   capitalisme   ;   mise   en   évidence d’une relation revenu / consommation / croissance. Le d ébat sur la th ématique  économique entre  épargne et consommation r éappara ît durant les ann ées   20   avec   le   d ébat   Keynes   –   Pigou.

  R évolution   keyn ésienne   :   concept   de   la   demande effective,   demande   anticip ée   par   les   entreprises.

  La   consommation   est   une   composante   de cette demande au m ême titre que l’investissement. Il y a un effet d’entra înement de l’un sur l’autre   (multiplicateur   et   acc élérateur   d’investissement).

  Acc élérateur   :   variation   de   la demande   entra îne   une   variation   plus   que   proportionnelle   de   l’investissement   et   donc   de   la production. Keynes   incorpore   l’importance   du   niveau   de   la   consommation   dans   la   d étermination   du niveau   de   production.

  Ainsi,   65   %   des   entrepreneurs   fixent   l’emploi   en   fonction   de   la demande.  Cette   relation   entre   consommation   et   croissance   est   illustr ée   de   fa çon   m écanique   par l’ équation d’ équilibre national   : PIB + M = C + I + G + X +   S Quand C augmente, PIB augmente. B.

Redistribution et  État­Providence Dans   les   ann ées   30   est   mise   en   place   la   politique   du   New   Deal,   tentative   de   relance   de   la croissance   par   la   consommation.

  Hausse   des   traitements   pour   r ésorber   la   crise   avec   une certaine r éussite. Les ann ées 50­60 voient le triomphe du compromis fordiste (production et consommation de masse). Pour   Keynes,   l’effet   du   multiplicateur   est   limit é  par   l’ épargne   («   fuite   hors   du   circuit   »).

  Il faut donc favoriser la consommation qui permet la variation la plus forte du revenu national. En   ce   sens   la   politique   économique   de   redistribution   doit   favoriser   les   m énages   dont   la propension  à consommer est la plus forte, c’est­ à­dire les m énages les plus pauvres, les plus jeunes et les plus vieux (ceux qui d ésépargnent le plus) => Keynes encourage la redistribution par l’imp ôt, notamment les imp ôts progressifs. On   a   cherch é à évaluer   l’impact   de   la   consommation   sur   la   croissance.

  R éciproquement,   il faut s’int éresser aux effets de la croissance sur la r épartition du revenu des m énages et de la valeur ajout ée des entreprises. L’influence de la croissance sur la consommation A.

Th éorie de la fili ère invers ée de Galbraith L’offre   cr ée   sa   propre   demande   de   par   la   publicit é,   le   marketing,   le   cr édit   à  la consommation et les taux d’int érêt bas (effet de levier et d ésincitation  à l’ épargne). B.

Type de croissance et consommation. »

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