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Eco: le processus de développement selon Djawed Sangdel

Publié le 02/04/2017

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Table des matières INTRODUCTION .................................................................................................................. 3 LA THÉORIE DES 5 E DU PROFESSEUR DJAWED SANGDEL .................................................... 4 Figure 1 : Héritage de la révolution Française .............................................................................. 4 Figure 2 : le processus de développement selon Djawed Sangdel ............................................... 5 5 E pays pauvres vs 5 E en pays riches ................................................................................ 9 Les limites de la théorie des 5 E du professeur Djawed Sangdel ........................................ 10 3 INTRODUCTION La notion de « développement » est devenue, depuis plus d'un demi-siècle, un élément incontournable et parfois hégémonique des relations Nord-Sud. Objet de vifs débats, c'est une question aussi et surtout éminemment politique, dans la mesure où elle a trait à la gestion des inégalités sociales et économiques, ainsi qu'aux modalités du changement social et à leur institutionnalisation. Pourtant, comme l'ont montré plusieurs auteurs, l'aide au développement repose le plus souvent sur une vision dépolitisée ou apolitique des mécanismes sociaux et institutionnels qui sont censés induire les changements nécessaires pour que les pays concernés « se développent », réduisant la question à ses aspects techniques. Comme l'a montré James Ferguson, l'industrie du développement fonctionne alors comme une « anti-politics machine ». L'Afrique a connu une croissance économique sans précédent au cours de ces deux dernières décennies, poussée entre autres par la montée des prix des matières premières et par une amélioration des politiques macro-économiques et de la bonne gouvernance. Toutefois, cette croissance n'a pas bénéficié toutes les couches de la population, et les inégalités économiques et sociales restent criantes. En 2015, les pays africains se sont engagés au niveau régional et global à réaliser un développement plus inclusif et équitable, éléments indispensables pour soutenir la croissance et accélérer la transformation structurelle en cours. Suite à ces défis, la problématique qui en découle est de comprendre pourquoi les pays africains présentent un retard considérable en termes de développement économique par rapport aux pays développés ? Pourtant le continent Africain a plus de ressources naturelles, elle a une population jeune qui a la force de travail contrairement à la plupart des pays européens qui ont une population vieillissante (Allemagne). Toutefois, le retard du continent Africain est très souvent justifié par le rôle de la colonisation. En effet, l'exploitation des ressources naturelles Africaines par les colons n'est pas du tout favorable à l'Autonomie et développement de ces pays. C'est dans cette lancée que le professeur Djawed Sangdel va plus loin dans la réflexion de la problématique de développement des pays qu'on appelle pays du sud et met en place une théorie qui permettrait aux pays pauvres de se développer. C'est la « théorie des 5 E » du professeur Djawed Sangdel. Ainsi, dans notre dossier nous allons dans la première partie mettre en évidence la réflexion du professeur Djawed Sangdel par rapport à son processus de développement, c'est-à-dire que nous allons faire une présentation détaillée de la théorie. Ensuite, dans une seconde nous allons comparer la suisse et le Mali (pays riche vs pays pauvre) à la lumière de la théorie des 5 E afin de comprendre réellement l'impact sur le développement économique. In fine, nous allons montrer les limites de cette théorie, c'est-à-dire nous allons à partir de notre analyse déduire une critique de la théorie des 5 E du professeur Djawed Sangdel. 4 LA THÉORIE DES 5 E DU PROFESSEUR DJAWED SANGDEL Selon le professeur Djawed Sangdel, le développement d'un pays repose sur 5 piliers fondamentaux et complémentaires qui sont : ? Estime ? Education ? Energie ? Entrepreneurs ? Economie Chaque point de la théorie repose sur le principe du « double PF », ce qui signifie PastPresent-Future. Il affirme que le développement est un phénomène procédural qui est rendu possible tout d'abord par l'héritage léguer par les générations précédentes qui est ensuite façonner par la présente génération afin que les futures générations puissent en profiter. Par héritage, nous attendons le patrimoine culturel, politique, historique et économique laisser par les générations précédentes. Ainsi, par cette théorie nous pouvons comprendre que l'écart de développement s'explique premièrement par un écart d'héritage entre les pays. Plus l'héritage léguer est important, plus le pays a des chances de développement accrue. Djawed Sangdel illustre cette idée par un exemple simple et concret. Il donne l'exemple de la construction d'un immeuble, plus les fondements de l'immeuble sont solides plus est le nombre d'étage qui pourra être rajouter dans l'avenir. La figure ci-dessous illustre cette première idée de la théorie de Djawed Sangdel qui met en évidence l'importance du point de départ dans le développement. Cette figure montre l'héritage obtenue grâce à la révolution française. Figure 1 : Héritage de la révolution Française héritage économique héritage technologique (technique de production efficiente) héritage du savoir (éducation, grands philosophes, écrivains...) 5 A présent, voyons les différents points de la théorie des 5 E qui sont ? Estime ? Education ? Energie ? Entrepreneurs ? Economie Figure 2 : le processus de développement selon Djawed Sangdel Pour atteindre le développement économique, l'opération illustrée par la figure 2 est indispensable. L'ordre est de cette opération est d'autant plus important car l'estime est le point de départ incontestable du développement économique. On distingue l'estime de soi, du peuple et du pays. Estime de soi L'importance de l'estime de soi pour un leader nous renvois généralement à l'image qu'on a de soi, l'opinion qu'à, l'image intérieur, la direction qu'il souhaiterait prendre, le choix, surtout quelle place prendre dans l'histoire. Cette estime de soi peut se construire et ce n'est pas inné comme le croirai certaines personnes, pour cela le leader doit d'auto évalué en identifiant l'ensemble de ses forces et faiblesses, les points à améliorer qui ne pourraient être identifiés sans passer par l'analyse du passé, présent et la future. Dès lors pour mieux approfondir cette connaissance de soi il sera bon au leader d'avoir un amour de soi, c'est-à-dire l'opinion que je porte sur la capacité à être aimé, ai-je assez de valeur pour être aimé ou suis-je aimable au sens digne d'être aimé. L'image de soi fait appelle au regard que le leader porte sur ce qu'il renvoie à l'extérieur, la façon de diriger les gens en prenant une attraction sur eux, être un charismatique. Pour le renforcement de l'estime de soi c'est aussi lié à la confiance en soi, se croire capable d'adapter, de faire face quel que soit la situation donnée. 6 Estime pour son peuple L'estime de pour son peuple est un élément très important au niveau de l'estime. Un leader politique à l'occurrence le chef d'Etat n'est rien sans son peuple, il doit l'aimé défendre toujours son intérêt par tout. Le peuple doit être la cible principale du leader. Avoir un amour pour son peuple, se battre pour le bien du peuple, c'est-à-dire la capacité à rechercher le bien être pour tous. Il ne s'agit pas de travailler pour soi, ni sa famille comme est entrain de notre leader aujourd'hui certain dirigeant, mais plutôt à penser à tout le peuple qui est derrière lui par ce qu'un leader pense aux autres avant de penser à soi-même. C'était le cas de Nelson Mandela qui s'est battu toute sa vie pour la liberté de son peuple. En effet, le peuple Sud-Africain a connu l'oppression et la ségrégation raciale. Considérés comme des sous-hommes, les non-blancs, c'est à dire les métis, les Indiens et les noirs sont progressivement écartes de la gestion de la chose publique et de toute fonction valorisante. Les africains sont privés du droit de vote et d'aller où ils veulent on attend d'eux la soumission totale. Ainsi commence une longue lutte pour la défense, l'égalité, et la liberté pour son peuple. Cependant, il n'y pas que Mandela qui s'est sacrifier pour son peuple, il y a aussi de nombreux leaders à travers le monde qui se sont battu corps et âme pour le bien-être de leurs peuples. Nous pouvions citer entre autres leader militant de la lutte non-violente pour les droits civiques des noirs, Martin Luther King. Cependant, il a joué un rôle majeur pour l'émancipation des afro-américains et la prise de conscience de l'injustice de la ségrégation aux Etats-Unis. « I have a Dream », titre de son discours le plus célèbre appelant à la fraternité entre noirs et blancs, est devenu un véritable hymne à la solidarité et à l'espoir d'entente entre toute les communautés. Estime pour son pays Le pays, la patrie qui nous confort une identité sur le plan international ou le leader s'identifier comme celle dont il se sent étroitement et affectivement lié, doit porter toute son attention. Il doit être notre première source d'amour qu'on doit toujours défendre les intérêts de son pays. Le leader doit avoir un but, une vision pour son pays, quelle place voudrait-il occupe demain, aimer son pays. Patriote, le leader est prêt à se dévouer ou à se battre pour elle afin d'en défendre les intérêts. Il est nécessaire de souligne l'importance de l'influence positive que le leader peut exercer sur le développement du pays. En effet, le président Bolivien Evo Morales, à montrer un bon exemple de patriotisme en réalisant un changement stratégie pour le développement de son pays. Il a procédé à la nationalisation de tous les hydrocarbures du pays, ou l'armée a pris le contrôle des gisements gaziers et pétroliers. Cette décision selon le président Morales correspond à l'intérêt du pays, riche par ses matières premières mais extrêmement pauvre comme Etat et comme peuple car les multinationales s'engraissaient de ses ressources naturelles, surtout les ouvertures aux capitaux privés étrangers de 1996. 7 Cet acte initie par le leader Bolivien, a permis au pays de récupéré sa propriété, et le contrôle total et absolu de ces ressources. Ainsi cette nationalisation à améliorer les conditions de vie de beaucoup de population indigène car ces ressources étaient sur leurs territoires mais n'en bénéficiaient rien.

« plusieurs auteurs, l'aide au développement repose le plus souvent sur une vision dépolitisée ou apolitique des mécanismes sociaux et institutionnels qui sont censés induire les changements nécessaires pour que les pays concernés « se développent », réduisant la question à ses aspects techniques.

Comme l'a montré James Ferguson, l'industrie du développement fonctionne alors comme une « anti-politics machine ». L'Afrique a connu une croissance économique sans précédent au cours de ces deux dernières décennies, poussée entre autres par la montée des prix des matières premières et par une amélioration des politiques macro-économiques et de la bonne gouvernance.

Toutefois, cette croissance n'a pas bénéficié toutes les couches de la population, et les inégalités économiques et sociales restent criantes.

En 2015, les pays africains se sont engagés au niveau régional et global à réaliser un développement plus inclusif et équitable, éléments indispensables pour soutenir la croissance et accélérer la transformation structurelle en cours. Suite à ces défis, la problématique qui en découle est de comprendre pourquoi les pays africains présentent un retard considérable en termes de développement économique par rapport aux pays développés ? Pourtant le continent Africain a plus de ressources naturelles, elle a une population jeune qui a la force de travail contrairement à la plupart des pays européens qui ont une population vieillissante (Allemagne). Toutefois, le retard du continent Africain est très souvent justifié par le rôle de la colonisation.

En effet, l'exploitation des ressources naturelles Africaines par les colons n'est pas du tout favorable à l'Autonomie et développement de ces pays. C'est dans cette lancée que le professeur Djawed Sangdel va plus loin dans la réflexion de la problématique de développement des pays qu'on appelle pays du sud et met en place une théorie qui permettrait aux pays pauvres de se développer.

C'est la « théorie des 5 E » du professeur Djawed Sangdel.. »

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