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L'économie britannique : un bilan contrasté

Publié le 04/12/2018

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devrait atteindre un montant de 26,2 milliards de livres en 1996-1997, soit 3,5 % du PIB. Toutefois, si cette tendance était confirmée et se prolongeait, le Royaume-Uni se trouverait bien placé pour satisfaire à l'un des critères de convergence liés au passage à la monnaie unique, les besoins de financement du secteur public ne représentant plus, selon les prévisions, que 2,7 % du PIB l'année suivante. Malgré ces points encourageants, reste à savoir si un éventuel gouvernement travailliste, dont on prédit l'avènement en 1997, se sentirait tenu de réduire les dépenses publiques au même rythme et dans les memes proportions que l'actuelle direction conservatrice.

 

Dernier problème, le commerce extérieur qui, en mars 1996, accusait un déficit de 13,6 milliards de livres pour les douze mois précédents. Malgré la bonne tenue du poste des invisibles, la balance courante présentait un solde négatif de 6,7 milliards de livres,

Au cours de son discours devant le congrès du Parti conservateur en août 1996, le chancelier de l'Echiquier Kenneth Clarke proclamait que jamais l'économie britannique n 'avait été en aussi bonne santé, espérant ainsi convaincre les électeurs d'accorder un cinquième mandat aux conservateurs en 1997. Et, le rapport, publié en mai 1996, que l'OCDE a consacré au Royaume-Uni, donne raison au responsable de la politique économique britannique.

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