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Economie d'échelle et d'envergure

Publié le 06/11/2019

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b) Le marché comme alternative à la diversification :
Teece a critiqué les conclusions de Panzar et Willig, dans ses deux articles de 1980 et 1982, et considère que les économies d’envergure ne sauraient pas une candition nécessaire et suffisante pour constater la présence des firmes multiproduit, et pourtant, elles n’ont pas d’implication direct sur la structure du marché et sur la gamme dela firme.
Selon Teece, les économies d’envergure peuvent juger la diversification des outputs mais pas forcément au sein dans même firme. Dans ses travaux d’étude, il suggère, dans un marché, l’échange des inputs communs comme un déterminant de l’organisation multiproduit de la firme. Il s’agit essentiellement, de deux catégories des inputs qui peuvent justifier la diversification dans une même entreprise. A l’opposition, Panzar et Willig ont mis en évidence un exemple qui concrétise la concentration d’une firme, disposant d’input partageable loué en partie à des firmes spécialisé, dans la production d’un seul output.
Pour conclure, les économies d’envergure apparaissent dès que les différents processus de production partagent un input commun. De ce fait, le marché des services de l’input partagé constitue un facteur justificatif de l’émergence des firmes multiproduit.

Conclusion

S’agissant des économies d’échelle ou d’envergure, elles correspondent à une baisse de coût de production, par ailleurs, les observations faites sur le degrés des économies d’envergure, permet de révéler le lien qui existe entre ces deux types ; En effet, au cas où le degrés des économies d’envergure est inférieur ou égal à zéro, le degrés des économies d’échelle agrégées revient à la somme pondérée des économies d’échelle spécifiques à chaque produit, par contre, s’il existe des économies d’envergure le degrés des économies d’échelle est supérieur à la somme pondérée des économies d’échelle spécifiques à un produit.

« c) Les rendements d'échelle : représentent l'accroissement de l'efficience (faire avec moins de moyens) à la suite de l'augmentation des facteurs de production.

Les économies d'échelle traduisent la baisse ou la hausse du coût moyen de production consécutive à une hausse de la production. Les indicateurs des rendements d'échelle analysent la variation de l'activité d'une entreprise par rapport à la variation de ses facteurs de production.

Les indicateurs des économies d'échelle sont les mêmes indicateurs, mais évalués en unité monétaire (au prix de la production et des facteurs de production) et non unités physiques (kg de métal, m² de tissu, nombre de pièces, etc.).

Le changement d'unité est sans incidence sur l'analyse, et les deux expressions sont fréquemment utilisées l'une pour l'autre. L'analyse économique s'intéresse au rendement, parce qu'il détermine la quantité optimum traitée par une industrie, et donc la taille des firmes sur un marché.

Les conditions techniques sont bien sûr le déterminant principal des rendements, et le progrès technique fait bouger les choses. • Les rendements sont croissants lorsque la production varie de façon plus importante que la variation des facteurs de production utilisés.

La production d'une unité supplémentaire s'accompagne alors d'une baisse du coût unitaire, et la même quantité de facteurs permet de produire plus.

On parle dans ce cas là d’économie d’échelle. • Les rendements sont constants lorsque la production varie dans la même proportion que celle des facteurs de production utilisés.

Le coût reste lui aussi constant. • Les rendements sont décroissants lorsque la production varie de façon moins importante que la variation des facteurs de production utilisés.

Ceci signifie que le coût marginal va en s'accroissant (plus on produit et plus il est coûteux de produire une unité supplémentaire) ou qu'il faut plus de facteurs pour produire une unité.

Lorsque les rendements deviennent négatifs, on parle de gaspillage d’échelle ou déseconomies d'échelle. 2.

Difficultés d’analyse des économies d’échelle D’après la définition des économies d’échelle, on suppose que les proportions factorielles et techniques sont constantes, de plus, les coûts varient en fonction de la quantité des facteurs. En fait, on évoque la présence des économies d’échelle à partir desquels les coûts s’évoluent en fonction de la taille des firmes ou de la dimension compétitives des firmes et leur taille optimale… Une première difficulté apparait au niveau d’analyse des économies d’échelle, est la séparation des rendements d’échelle des progrès et du pouvoir de marché sur le prix des facteurs. La deuxième difficulté survient lorsqu’on s’interroge sur le niveau auquel on situe l’analyse.

Il faut distinguer donc, les économies d’établissement des économies des firmes, ainsi que les économies inter -établissement des économies intra -établissement. B Les travaux de vérifications empiriques 1- Les démarches d’analyse des évolutions des couts En réalité, l’analyse de l’évolution des coûts en fonction de la taille de la firme non seulement n’est pas déterminante, mais en plus, risque de conduire vers des fausses pistes, car tous les travaux empiriques menés dans ce domaine ne permettent pas de confirmer de tel postulat. Dans les faits 5 séries principales de démarches ont été utilisées de façons différentes pour étudier la relation cout- dimension : la méthode statistique : consistant à l’explication de l’évolution du cout réel en se servant des observations. »

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