Devoir de Philosophie

L'essor industriel en Extrême-Orient améliore le niveau de vie

Publié le 26/03/2019

Extrait du document

L'essor industriel en Extrême-Orient améliore le niveau de vie

Pendant longtemps, les États-Unis et l'Europe de l'Ouest ont dominé l'économie mondiale, le Japon demeurant une exception. Mais l'essor de Taïwan, de la Corée du Sud, de Hong Kong et de Singapour annonce la naissance d'un nouvel espace économique.

La capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, est l'une des métropoles les plus attractives d'Extrême-Orient Le boom économique entraîne une activité de construction intense et l'implantation de nombreuses entreprises étrangères.

Le développement de Taïwan, de Singapour, de Hong Kong et de la Corée du Sud, commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que le Japon choisit sa propre voie en raison de l'occupation américaine, le développement d'États plus petits, tels que la colonie britannique de Hong Kong, se déroule suivant des modèles analogues. Pour Taïwan, par exemple : depuis 1895, la plus grande île de Chine, appelée Formose par les Portugais, est sous domination japonaise. Ceux-ci encouragent d'abord la production agricole, puis développent, pendant la guerre, une industrie de transformation en métallurgie, chimie et textile. En 1945, les Taïwanais commencent à tirer profit de cet héritage. Grâce à une réforme agraire et à la mise en place de barrières douanières, ils limitent les importations et exportent du sucre et du riz, faisant ainsi entrer dans le pays ses premières devises étrangères. Lorsque Tchang Kai-chek se réfugie sur l'île en 1949 avec 2 millions de ses fidèles en y transportant la République de Chine, l'étranger investit massivement, ce qui permet une industrialisation rapide. Tchang Kai-chek impose dès 1958 des règles précises et strictes pour les exportations. Des boîtes de conserve d'asperges, de champignons etd'ananas en provenance de Formose font leur entrée dans les supermarchés du monde entier; en peu de temps, Taïwan acquiert une position importante pour des biens de consommation tels que les textiles, les appareils électroménagers et les objets en plastique.

« La capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, est l'une des métropoles les plus attractives d'Extrême- Orient_ Le boom économique entraîne une activité de construction intense et l'implan tation de nombreuses entreprises étrangères.

L'essor industriel en Extrê me ..

Orient amél iore le niveau de vie Pendant longtemps, les États -Unis et l'Europe de l'Ouest ont dominé l'économie mondiale, le Japon demeurant une exception.

Mais l'essor de Taïw an, de la Corée du Sud , de Hong Kong et de Singapour annonce la naissance d'un nouvel espace économique.

L e développement de Taïwa n, de Singapour, de Hong Kong et de la Corée du Sud, commen ce à la fin de la Seconde Gu erre mondiale.

Alors que le Japon choisit sa propre voie en raison de l'occupation américaine, le dévelop­ pement d'États plus petits, tels que la colonie britannique de Hong Kong, se déroule su ivant des modèles analogues.

Pour Taïwa n, par exemple : depuis 1895, la plus grande île de Chine, appelée Formose par les Portugais, est sous domi nation japonaise.

Ceux-ci encouragent d'abord la production agricole, puis développ ent, pendant la gue rre, une industrie de transfor­ mation en méta llurgie, chimie et tex tile.

En 1945, les Taïwa nais comme ncent à tir er profit de cet hé ritage.

Grâce à une réforme agrair e et à la mise en place de barrières douanières, ils limi tent les im portations et exportent du sucre et du riz, faisant ainsi entrer dans le pays ses premièr es devises étran­ gères.

Lorsque Tchang Kai-chek se ré fugie sur l'île en 1949 avec 2 mil lions de ses fidèles en y trans­ porta nt la Répu blique de Chi ne, l'étranger investit massivement, ce qui perme t une indu stri alisation rapide.

Tchang Kai-chek impose dès 19 58 des règles précises et strictes pour les exportat ions.

Des boîtes de conserve d'asperge s, de champi­ gnons et d'ananas en provenance de Formose font leur entrée dans les sup ermarchés du monde entier; en peu de tem ps, Taïwan acquiert une position importante pour des biens de cons ommation tels que les textiles, les appareils électroména­ gers et les objets en plas tique.

Au milieu des années 60, des conditions avantageuses attirent les capitaux étranger s et stimule les in nov ations : les ex portations aug mentent encore.

À par tir de 19 70, Taïwan présente des excédents constants en matière de commerce exté rieur , excepté dans les années de crise pétro lière.

Des taux de crois­ sance, à deux chiffres dans les années 70, atte ignant encore 8 % dans les an nées 80, font de l'île un pays in dustriel où règne le plein emploi.

Au milieu des années 90, Taïwan se révèle un État industriel moderne, dont l'écon omie ne repose plus depuis longtemps sur des produits bon marché, mais sur des réalisations technologiques de pointe, allant de la construction navale à l'in formati­ que.

Les 21 mill ions de Taïwa nais exportent autant que la République populaire de Chi ne, qui com pte quelque 1,2 mill iard d'ha bitants.

Production de microprocesseurs à Singapour, en 1986 La recette du succès est l'objet de nom breus es interrogati ons, la performance économique ayant doublé tous les huit ans depuis 1960.

Dans la plup art des cas, il s'agit d'un mélange de politique autoritaire, parfois dictato riale, de plani fication habile et prévoyante, d'une grande produc tivité, d'une profonde apti­ tude à appr endr e et d'une forte volonté de réussite.

Seule une partie de cette croissance résulte de l'optimisation de la mai n-d'œ uvre et des capitaux nationaux.

La crois­ sanc e démogr aphique et l'afflux d'i nvestissements étrangers ont fait le reste.

Compte tenu de ces facte urs, les taux de croissance doivent être relativisés.

Essor de la région économiq ue d'Asie Fin des années 50 Tha'o lande En Thaïlande, on assiste à un essor économique ininter­ rompu.

Chaque année, le pro­ duit intérieur brut augm ente de 7 %, et ce n'est qu'au milieu des années 80 que les taux retombent.

Après des décennies de dictatures mili­ taires, la Thaïlande connaît depuis 1978 un régime parle­ mentaire.

Depuis 1987, on assiste de nouveau à des taux de croissance de plus de 8 %.

19 63 1970 Malaisie Rama IX Bhumiphol, La Malaysia, le Sabah, le Sara- roi de Tha'o lande wak (anciennement Bornéo septentrional britannique} et Singapour forment la fédé- ration de Malaisie de laquelle se retire Singapour en 1965.

Le gouvernemen t, diri gé depuis 1981 par un Premier min istre autoritaire, Datuk Sri Mahathir, mène une politique qui repose sur une croissance éco nomique rapide.

Déjà dans les années 60 et 70, la Malaisie atteint des taux de croissance considérables, mais ceux-ci passent néanmoin s sous la barre des 5 % dans les années 80.

Depuis 1989, ils remontent à 8 ou 9 %.

1985 Indonésie Ce pays de 190 milli ons d'ha bitants est le quatrième pays du monde en termes de population.

De 1949 à 1967, le président Achmed Sukarno gouverne d'abord de façon di ctatoriale, puis mène une démocratie dirigée au pays des 13 000 île s.

En 1968, le général Mohamed Suharto s'emp are du pouvoir.

Sa politique ne peut empêcher une baisse des taux de crois­ sance au milieu des années 80.

Mais dès 1985, la croissance réapparaît.

Grâce à des mesures de libéralisation et des investissements étran­ gers, elle monte à plus de 7 % en 1994.

il est chassé du pouvoir en 1998.

1986 Vietnam À la lumi ère de la réussite du développement économique de la Chine populai re, le Vietnam entame la politique du « Dai Moi », réformes économiques promulgu ées par le gouvernement commu­ nis te.

À partir de 1989, les premiers succès se font jour.

Datuk Sri Mahathir, Premier ministre de Malaisie Mohamed Suharto, chef d'�tat indonésien 27. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles