DÉDALE
Publié le 09/05/2020
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DÉDALE. On ne connaît pas clairement les origines de Dédale. Pourtant, presque toutes les versions de sa légende s’accordent à déclarer qu’il appartenait sans doute à la race royale d’Athènes.
Forgeron, inventeur d’une inépuisable fécondité d’esprit, architecte, sculpteur, il permit, d’après les Athéniens, à l’art attique de progresser. Il était, au début de sa carrière, aidé par un apprenti, son neveu Talos. Ce dernier trouva un jour la mâchoire d’un serpent mort. Il en cisela dans le fer la ressemblance et se procura de la sorte la première scie. Dédale, jaloux de cet élève qui n’hésitait pas à lui donner des leçons, le tua en le précipitant du haut de l’Acropole. L’Aréopage s’assembla pour le juger. Il rendit contre lui une sentence de bannissement. Dédale se réfugia en Crète. Il séduisit le roi Minos par sa compétence, son talent, son ingéniosité. On le chargea de tracer le plan du Labyrinthe, où fut enfermé le Minotaure. Mais, pour avoir trahi son maître, en favorisant les amours d’Ariane et de Thésée, il y fut, à son tour, reclus. Cependant, il ne perdit pas courage. Il fabriqua une paire d’ailes, Il s’envola avec son fils, mais parvint seul à Cumes, sain et sauf. Il consacra à Apollon la machine volante qui l’avait sauvé. Puis, abordant en Sicile, il y reçut le plus aimable accueil de la part du roi Cocalos et devint son principal architecte.
Enfermé avec son fils Icare dans le Labyrinthe du roi Minos en Crète, Dédale construit les ailes qui lui permettront de s’enfuir de sa prison. Icare a déjà fixé les siennes sur son dos, et il admire le prodigieux travail de son père.
Liens utiles
- DÉDALE DE L’AMOUR (Le) Jerzy Zawieyski (résumé)
- Dédale - mythologie.
- Dictionnaire en ligne: DÉDALE, substantif masculin.
- VERNET, Horace (1789-1863) Peintre, il représente principalement des scènes religieuses et historiques antiquisantes " à la grecque " : Dédale et Icare, l'Ambassadeur du Mogol.
- Pensez-vous, avec Jean Brun (Entretiens de Cerisy-la-Salle sur le surréalisme en juillet 1966, Mouton), que le surréalisme se soit méfié du merveilleux moderne et machiniste : «(Le surréalisme) s'est toujours refusé de se laisser prendre aux prestiges de la machine ; car le surréalisme a toujours dénoncé les prophétismes machinistes, il a sans cesse introduit dans le fonctionnement ou dans la structure de la machine - qu'il me suffise de rappeler l'oeuvre de Marcel Duchamp - une notion