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ÉRECHTHÉ - EERGINOS - ÉRICHTHONIOS

Publié le 09/05/2020

Extrait du document

ÉRECHTHÉE. Petit-fils d’Érichtho-nios, fils de Pandion auquel il succéda comme roi d’Athènes, Érechtée eut une légende qui se dégagea tardivement de celle de son grand-père. Il eut un certain nombre d’enfants, dont sept filles qui s’aimaient si tendrement qu’elles jurèrent que, si l’une d’elles périssait, toutes les autres la suivraient dans la mort. Or, il advint qu’au cours de la guerre intervenue entre les Éleusiniens, aidés par le roi de Thrace Eumolpos, et les Athéniens, l’oracle de Delphes exigea d’Érechthée, pour prix de sa victoire éventuelle, le sacrifice d’une de ses filles. Toutes les sœurs de la suppliciée, fidèles à leur serment, se suicidèrent. Érechthée, vainqueur d’Eu-molpos, fils de Poséidon, fut foudroyé par Zeus, sur la demande du dieu de la Mer, irrité.

ERGINOS. Au cours d’une fête en l’honneur de Poséidon, un charthébain écrasa Clyménos, le roi des Myniens d’Orchomène. Son fils Erginos, poussé par la colère, leva une armée et marcha contre Thèbes, sur laquelle il remporta une rapide victoire. Il obligea les habitants de la cité à lui verser pendant vingt ans un tribut annuel de cent bœufs. Or, Héraclès, rencontrant les envoyés d’Erginos qui venaient percevoir leur tribut, leur coupa les oreilles et le nez, et, après avoir attaché ces appendices sanglants à leur cou à l’aide d’une corde, il les renvoya à Orchomène. Indigné, Erginos marcha à nouveau contre Thèbes gouvernée par Créon, mais se heurta cette fois à l’armée des jeunes thébains levée et commandée par Héraclès. Erginos fut battu et tué. Selon une autre version, Erginos survécut à sa défaite et participa à l’expédition des Argonautes. Marié, il fut le père des deux célèbres architectes, Agamède et Trophonios.

ÉRICHTHONIOS. Un jour, alors qu’Héphaïstos poursuivait Athéna de ses ardeurs amoureuses, un peu de la semence du dieu souilla la cuisse de la vierge déesse et tomba sur la terre, engendrant un enfant, Érichthonios, qui fut confié aux trois filles de Cécrops, Àglauros, Hersé et Pandrosos. Érichthonios fut enfermé dans une corbeille que Pandrosos reçut en dépôt, et Athéna recommanda aux trois sœurs de ne pas l’ouvrir. Mais, poussées par une curiosité et une impatience toutes féminines, elles n’écoutèrent pas la déesse et ouvrirent l’étrange berceau. Elles virent l’enfant, flanqué de deux serpents, et furent si effrayées de ce spectacle qu’elles se jetèrent du haut de la citadelle d’Athènes. Plus tard, Érichthonios, devenu roi de cette ville, introduisit le culte d’Athéna dans son royaume et institua les fêtes des Panathénées. Son fils Pandion lui succéda. _

ERIGONÉ. Son père Icarios, un Athénien, ayant été tué par des bergers enivrés, Érigoné, aimée de Dionysos, et mère du héros Staphylos, se pendit de désespoir. Dionysos, à la fois désolé et irrité, incita les jeunes filles d’Athènes à se pendre aux branches des pins, et cette sorte de folie se prolongea jusqu’au jour où l’oracle de Delphes prétendit qu’il fallait châtier les bergers, meurtriers d’Ica-rios, pour apaiser Dionysos. On les pendit donc, et on institua une fête en l’honneur d’Érigoné.