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formation professionnelle continue.

Publié le 27/10/2013

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formation professionnelle continue. ensemble de textes et d'actions concourant à la formation des adultes et leur permettant de suivre, tout au long de leur vie active, des stages de conversion (préparant à un changement de métier), de promotion ou de perfectionnement des connaissances. Unique au monde, le dispositif français de formation professionnelle continue, visant à réaliser à la fois une meilleure diffusion des savoirs sur lesquels se fonde la vie de l'entreprise et une meilleure adaptation des personnels aux évolutions de ces savoirs, trouve, historiquement, sa source dans le projet d'« éducation permanente « qui fut celui de Condorcet dès 1792 : « L'instruction, affirmait-il, doit assurer aux hommes, dans tous les âges de la vie, la facilité de conserver des connaissances ou d'en acquérir de nouvelles. « Ce projet ne s'est véritablement mis en place que dans la seconde moitié du XXe siècle. Les grandes étapes. La loi Debré du 31 juillet 1959 fut la première à programmer la promotion sociale en facilitant l'accès des individus à un emploi de qualification supérieure. Puis plusieurs lois : celle du 18 décembre 1963 créant le Fonds national de l'emploi, celle du 3 décembre 1966 instituant le congé de formation, celle du 31 décembre 1968 fixant la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle, ainsi que l'accord national interprofessionnel du 9 juillet 1970, entérinant le principe du droit au congé de formation pour les salariés, menèrent à la loi fondatrice de l'éducation permanente : celle du 16 juillet 1971. Réglant les modalités d'accès au droit à la formation (celle-ci étant comprise dans le temps de travail), elle a introduit l'obligation pour les employeurs d'au moins dix salariés de participer à son financement (0,8 % alors de la masse des salaires bruts versés durant l'année ; 1,5 % depuis 1993). Deux possibilités de formation ont été prévues par la loi de 1971. Soit la formation est interne : elle est assurée dans et par l'entreprise ; elle nécessite alors un potentiel matériel, humain et pédagogique que seules peuvent mettre en oeuvre de grandes unités. Soit la formation est assurée à l'extérieur (« externalisée «) ; l'entreprise fait alors appel à des organismes spécialisés, et passe avec eux des conventions de formation. C'est, en général, la solution choisie par les petites et moyennes entreprises. Dans certains cas, les entreprises peuvent être autorisées à reverser tout ou partie de leur budget de formation à des organismes paritaires régionaux ou interprofessionnels, les Fonds d'assuranceformation (FAF). Les actions, qui peuvent revêtir différentes formes (cours, stages de courte ou de longue durée, congés de formation ou de reconversion), relèvent des partenaires professionnels, et parfois de l'État. L'Éducation nationale ne participe que modestement à ce processus, dans le cadre des GRETA (groupements d'établissements). En 1978, une nouvelle loi a modifié celle de 1971, en renforçant le caractère individualisé du droit au congé de formation. Dans les années quatre-vingt, l'accent a surtout été mis sur l'insertion sociale et professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans, grâce aux formations dites « en alternance « leur permettant de se présenter sur le marché du travail avec une qualification professionnelle (contrats de qualification et d'adaptation à l'emploi ; stages d'initiation à la vie professionnelle). Dans les années quatre-vingt-dix, l'effort a davantage porté sur la rationalisation du dispositif existant en adaptant plus efficacement ses buts à la montée du chômage. En particulier, la loi quinquennale du 20 décembre 1993 a voulu favoriser le retour à l'emploi des demandeurs d'emploi par le biais de la formation, et inciter financièrement les entreprises à embaucher des chômeurs. Un stage unique a été mis en place : le stage d'insertion et de formation à l'emploi (SIFE). En 1995 a été créé le contrat initiative-emploi (CIE), offrant aux demandeurs d'emploi la possibilité de suivre une formation comprise entre 200 et 400 heures. Par la suite, les CIE ont été recentrés sur les personnes les plus en difficulté. Depuis 1977, l'instauration progressive des contrats « emploi-jeune « a pour objet de permettre l'embauche de jeunes privés d'emploi par les collectivités publiques et les associations pur une durée de cinq ans sur la base d'une rémunération au moins égale au SMIC. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats apprentissage BTS (brevet de technicien supérieur) CAP (certificat d'aptitude professionnelle) certificat CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) CNED compagnonnage corporations EAO (enseignement assisté par ordinateur) éducation permanente IUT (Institut universitaire de technologie) qualification professionnelle stage université Les livres enseignement - formation pour adultes au centre Bodiguel, page 1675, volume 3 informatique - centre de formation permanente, page 2521, volume 5

« vie professionnelle).

Dans les années quatre-vingt-dix, l'effort a davantage porté sur la rationalisation du dispositif existant en adaptant plus efficacement ses buts à la montée du chômage.

En particulier, la loi quinquennale du 20 décembre 1993 a voulu favoriser le retour à l'emploi des demandeurs d'emploi par le biais de la formation, et inciter financièrement les entreprises à embaucher des chômeurs.

Un stage unique a été mis en place : le stage d'insertion et de formation à l'emploi (SIFE).

En 1995 a été créé le contrat initiative-emploi (CIE), offrant aux demandeurs d'emploi la possibilité de suivre une formation comprise entre 200 et 400 heures.

Par la suite, les CIE ont été recentrés sur les personnes les plus en difficulté.

Depuis 1977, l'instauration progressive des contrats « emploi-jeune » a pour objet de permettre l'embauche de jeunes privés d'emploi par les collectivités publiques et les associations pur une durée de cinq ans sur la base d'une rémunération au moins égale au SMIC. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats apprentissage BTS (brevet de technicien supérieur) CAP (certificat d'aptitude professionnelle) certificat CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) CNED compagnonnage corporations EAO (enseignement assisté par ordinateur) éducation permanente IUT (Institut universitaire de technologie) qualification professionnelle stage université Les livres enseignement - formation pour adultes au centre Bodiguel, page 1675, volume 3 informatique - centre de formation permanente, page 2521, volume 5. »

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