lettres

lettres. 1. Grecques. Les lettres attribuées à des Grecs célèbres et qui nous sont parvenues sont presque toutes fausses. Les séries les plus importantes que nous ayons sont attribuées à Isocrate, à Platon et à Démosthène.

Il est possible qu’aucune ne soit authentique.

2. Latines. Les romains écrivaient beaucoup de lettres, et les gens importants à l’époque de Cicéron avaient parmi leurs esclaves des courriers (ta-bellariï) pour porter et prendre des lettres, capables de parcourir 80 km par jour (voir poste). La volumineuse correspondance de Cicéron paraît avoir été conservée de diverses manières. Atticus, l’ami intime de Cicéron auquel il écrivait de sa propre main, gardait les lettres qu’il recevait, tout comme le faisait le frère de Cicéron, Quintus. Il semble que son secrétaire, Tiron, gardait des copies des lettres envoyées par Cicéron à ses autres amis ; ces copies furent réunies et publiées après la mort de Cicéron (voir cicéron 7 et textes antiques, transmission des 8). Une centaine de lettres reçues par Cicéron ont également été conservées, témoignant d’une intéressante variété stylistique. Les lettres de Pline le Jeune, dont nous avons dix livres, sont plus nettement composées en vue de leur publication ; seules celles du livre X, échangées entre Pline alors qu’il était gouverneur de province et son empereur, semblent avoir été écrites dans un but pratique et non pour la publication.