Littérature et le Mal (la)
Publié le 23/01/2019
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Littérature et le Mal (la), recueil de huit études de G. Bataille (1957), qui portent toutes sur des auteurs — cinq français, trois étrangers — ou contempo
rains (Sade, Blake) ou postérieurs (E. Brontë, Baudelaire, Michelet, Proust, Kafka, Genet) à la Révolution française. La question que pose l'ouvrage est liée, en effet, au statut de la production artistique dans une société démocratique industrielle. Dans ce monde où l'utilitarisme règne, l'art ne sert plus personne, ne sert plus à rien. D'où le « mal », que Bataille définit, en termes qui relèvent davantage de l'économie que de la morale, comme le refus du monde du travail, de la rentabilité et de l'accumulation. Au milieu du sérieux moderne, la littérature cultive une immaturité coupable. Elle ne serait rien si elle n'était irresponsable, mais son irresponsabilité n'entraîne aucune innocence.
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- A la fin du xixe siècle, Oscar Wilde écrivait dans la préface au Portrait de Dorian Gray : « L'appellation de livre moral ou immoral ne répond à rien. Un livre est bien écrit ou mal écrit. Et c'est tout. [...] L'artiste peut tout exprimer. » le Portrait de Dorian Gray, traduction Jaloux-Frapereau, Stock, 1925, p. 10. A l'aide d'exemples précis, et sans vous limiter forcément à la littérature, vous commenterez et discuterez cette opinion. ?
- dissertation master littérature de jeunesse sur le conte - Commentez : "Pierre Péju nous dit que «Le conte en général […] met en scène un héros au nom commun, à la psychologie sommaire, dont les aventures sont comme suspendues en dehors du temps et de l’espace. Le conte décrit souvent un « passage », une traversée […]. A la fin, celui qui est mal parti finit par accéder à un état nouveau de maturité, de puissance ou de richesse. Mais certains contes valent avant tout par la force de l
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