sabbat.
Publié le 06/12/2013
Extrait du document
sabbat. n.m., repos et fête hebdomadaire du samedi, chez les juifs, commémorant le septième jour, où, la création achevée, Dieu se reposa. Selon la Bible, « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il avait alors chômé (sh?bat) après tout l'ouvrage de son action créatrice » (Genèse, II, 3). Le judaïsme s'est efforcé, par l'institution de règles très précises, d'imposer l'observance la plus stricte du sabbat, compté du coucher de soleil précédant le samedi au coucher du soleil suivant (voir notamment Exode, XX, 8-11 ; Lévitique, XXIII, 3 ; Nombres, XXVIII, 9-10). La violation était punie de mort (Exode, XXXI, 14). Outre le sabbat, la loi mosaïque a institué l'année sabbatique, c'est-à-dire, tous les sept ans, un temps de repos pour les terres, qu'on laissait en jachère (Lévitique, XXV, 1-7). Le caractère sacré propre au sabbat a été transféré au dimanche par les chrétiens, en mémoire de la résurrection du Christ, et au vendredi par l'isl?m. Le protestantisme, qui a parfois repris le terme sabbat abandonné par les catholiques, a voulu rendre toute sa vigueur au repos dominical, en réduisant les activités profanes au strict minimum. Cette tendance se fait encore sentir dans les pays de langue anglaise où, d'autre part, la secte des sabbataires va jusqu'à pratiquer l'observance du samedi, selon la loi mosaïque. Au Moyen Âge, le folklore chrétien a appelé sabbat l'assemblée nocturne de sorciers et de sorcières, le samedi à minuit, assimilant ainsi les juifs aux sorciers.
Liens utiles
- Le Sabbat des sorcières, ou le Grand Bouc Cette scène de sabbat fait partie d'une série de six petits tableaux exécutés en 1798 par Goya pour la maison de campagne de ses protecteurs et amis les ducs d'Osuna.
- Scène d'exorcisme Nuit de sabbat au coeur de l'Espagne.
- Le Sabbat des sorcières, ou le Grand Bouc de Francisco Goya (Analyse du tableau)
- LE SABBAT DE GOYA