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La famille des Équidés

Publié le 01/02/2019

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Les zèbres de Grévy et les ânes ont une vie sociale différente. Le troupeau ne se forme que pour quelques mois. Les mâles solitaires délimitent leur territoire en constituant des tas de crottin et n’accueillent que les femelles qui franchissent cette barrière symbolique. L’homme n’a réussi à domestiquer que deux espèces d’équidés, le cheval et l’âne sauvage d’Afrique.

Cet hybride a

 

’ les pattes striées comme l’âne sauvage de Somalie, et une bande sombre à l'encolure comme l’âne sauvage de Nubie.

 

Le koulan évoque le croisement d’un cheval et d'un âne.

 

Il en reste très peu dans le monde.

 

▼ L'âne, domestiqué avant le cheval, est encore utilisé pour transporter des marchandises.

 Les mustangs vivant dans le sud-ouest des États-Unis sont les descendants de chevaux domestiques rendus à la vie sauvage, il y a plusieurs générations.

P. Morris Bruce Coleman

Les relations avec l’homme

 

Durant des millénaires, les chevaux ont connu un usage militaire intensif, ce qui explique sans doute le fait qu’ils représentent souvent le symbole du pouvoir. Plus tard, la reproduction sélective a conduit à l’apparition de nouvelles races destinées à des activités spécifiques: la course avec les pur-sang, ou le trait dans lequel excellent le percheron et le boulonnais.

 

Il existe aussi des races de chevaux domestiques qui sont retournés à la vie sauvage. Les mustangs sont les descendants des chevaux introduits en Amérique par les Espagnols. Ces animaux ont été capturés par milliers par les Indiens, en particulier les Mohawks, qui ont entrepris de les dresser. Les célèbres chevaux de Camargue vivent en semi-liberté depuis des générations dans les marais du sud-est de la France. Quant aux poneys de New Forest et de Dartmoor, nombreux en Angleterre, ils ont vécu à l’état sauvage pendant plus d’un millénaire.

 

La protection des équidés

 

Les races de chevaux sauvages sont sérieusement menacées. Le cheval de Prjevalski ne subsiste plus à l’état sauvage qu’en Mongolie occidentale

 

et au Turkestan. Disparu d’Europe vers 1850, il a été redécouvert en 1879 par l’explorateur russe Prjevalski. Aujourd’hui, quelques zoos ont réussi à l’acclimater avec un certain succès.

 

Le tarpan originaire d’Europe s’est éteint au xvine siècle De nos jours, des éleveurs polonais tentent de faire revivre ce cheval en sélectionnant des juments et en les accouplant avec des étalons qui ont les caractéristiques du tarpan. De nombreux chevaux domestiques originaires de Bologne orientale présentent des rayures sur leurs pattes et un bourrelet de poils le long du dos.

 

Le zèbre de Burchell est très répandu en Afrique orientale, mais le zèbre du Cap ne survit que dans les parcs nationaux. Les troupeaux de zèbres de Grévy ont été décimés par les braconniers. Au xixe siècle, le quagga, un zèbre qui ne présentait des rayures que sur la tête, l’encolure et les épaules, était très répandu en Afrique du Sud, mais il a disparu vers 1880, victime de la chasse intensive.

 

Aujourd’hui, il n’y a plus guère que les réserves qui peuvent offrir aux espèces menacées un havre de paix. Les ânes sauvages, autrefois nombreux en Inde, ont été très vulnérables aux maladies transmises par les mulets et les chevaux. C’est une des raisons qui explique le fait qu’ils ne soient plus qu’un petit millier de nos jours.

FICHE BIOLOGIQUE

 

Les mulets sont le fruit du croisement entre un âne mâle et une jument. Puissants et solidement plantés sur leurs pattes, les mulets ont une résistance étonnante. Ils sont malheureusement stériles et ne peuvent donc pas avoir de descendance. Leur obstination est proverbiale.

 

L’âne sauvage d'Afrique est l'ancêtre de l'âne domestique de nos régions. Son aire de distribution s’étend de la Somalie au sud du Soudan en passant par l’Éthiopie. D’une taille d’environ 1m, l’âne a de longues oreilles et pousse des braiements.

 

À sa naissance, le poulain le plus grand est celui du Shire, un cheval domestique d’origine anglaise qui mesure 1,70m à l'encolure. Le plus petit est le poney de Falabella qui ne dépasse pas 70 cm.

 

Les zèbres hybrides nés dans les zoos ne peuvent pas vivre à l’état sauvage, même dans des territoires où les espèces de zèbres abondent. En captivité, les zèbres ont été croisés avec d’autres espèces comme les ânes, les chevaux et même l'âne sauvage d'Asie.

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« Les équidés phiéS au point de ne plus servir.

De nos jours, les chevaux n'ont qu'un doigt unique terminé par un sabot qui enveloppe la dernière phalange.

Cette spécialisation leur vaut une vélocité qui leur per­ met d'échapper aux prédateurs.

L'âne sauvage d'Asie atteint 50km/h au galop; les chevaux et les zèbres dépassent les 65km/h.

FICHE BIOLOGIQUE Les chevaux, les ânes et les zèbres appartiennent à la famille des Équidés.

Sept espèces sont regroupées en un seul genre.

Taille: d'une longueur de 2 rn pour l'âne d'Afrique à une longueur de 2,75 rn pour le zèbre de Grévy Les différentes espèces sont : Le cheval de Prjevalski (Equus prjevalskit) Le cheval domestique (Equus cabal/us) L'âne d'Afrique (Equus africanus) L'âne d'Asie (Equus hemionus) Le zèbre de Burchell (Equus buree/11) Le zèbre du Cap (Equus zebra) Le zèbre de Grévy (Equus grevyt) Les zèbres sont classés en trois espèces (le zèbre de montagne, le zèbre de Grévy et le zèbre de Burchell, ou zèbre des plaines) chacune se distinguant par la forme de ses rayures, et en sous-espèces, selon un certain nombre de carac­ tères spécifiques.

La taille des zèbres peut varier entre 1,20m et 1,60m au garrot.

Un œil exercé saura identifier un zèbre en fonction du type de ses zébrures.

Quand un pré­ dateur menace un troupeau de zèbres, ceux-ci se dispersent et il leur faut ensuite beaucoup de temps pour se regrouper.

En cette occasion, les rayures constituent certainement un signe de reconnaissance qui permet notamment aux pou­ lains de retrouver leur mère.

La couleur et le camouflage On a aussi émis l'idée que les rayures pour­ raient brouiller la vue des lions, mais cette théo­ rie n'a jamais été prouvée.

À une certaine dis­ tance, et compte tenu du fait que les rayures sont d'une couleur sombre très prononcée, le troupeau de zèbres se fond dans la savane.

En effet, leurs rayures forment une sorte d'ombre qui masque alors le contour des animaux.

Les zèbres vivent le plus souvent à découvert et ne développent aucun comportement de camou­ flage actif.

Dans ces conditions, les rayures peu­ vent avoir une fonction plus importante, à caractère psychologique.

On s'est aperçu que les zèbres étaient attirés par les objets à rayures.

Ainsi, aussi déconcer­ tantes soient-elles pour les humains, les rayures ......

Les rayures des différentes espèces de zèbre.

De gauche à droite, le zèbre de Grévy, le zèbre de Hartmann, le zèbre de Damara et le zèbre de Grant.

Mals les Individus d'une même espèce présentent une diversité de motifs aussi vaste que les empreintes digitales chez l'homme.

' Deux zèbres étalons en train de combattre.

Généralement, la présence d'un étalon est suffisante pour éloigner un mâle du troupeau .

......

Quand les zèbres forment un groupe, leurs rayures se confondent et il est alors difficile pour le prédateur de distinguer une victime particulière.

sont associées à la sécurité et à la survie du trou­ peau.

Sous cet aspect, les zébrures constituent peut-être le lien vital qui unit les zèbres.

Les équidés sont en alerte permanente et pos­ sèdent un odorat et une ouïe très développés.

Parmi les divers moyens dont ils disposent pour communiquer entre eux, le hennissement est fré­ quent.

Il peut servir à la jument pour appeler ses poulains ou à deux étalons lorsqu'ils se·défient.

Le langage du corps joue également un grand rôle dans la communication.

Un cheval peut dila­ ter ses naseaux pour lancer une espèce de reni­ flement à l'encontre d'un gêneur .

Les chevaux savent aussi modifier leur démarche, se dépla­ çant de manière heurtée, l'échine anormalement creusée.

Un tel comportement attire l'attention des autres chevaux qui cherchent à en connaître la raison -ce peut être un signal pour informer de l'arrivée d'un prédateur- et qui simultané­ ment peuvent se préparer à fuir.

L'habitat et l'alimentation Les équidés se rencontrent aussi bien dans les zones tempérées que dans les régions équato­ riales.

Bien que se nourrissant tous exclusive­ ment de végétaux, les équidés occupent des habitats aussi différents que les forêts, la savane ou les plaines arides.

Une des dernières races de chevaux sauvages, le cheval de Prjevalski, peuple les steppes de Mongolie.

Une espèce voi­ sine, le tarpan, vivait autrefois en Europe orien­ tale et en Asie occidentale.

Mais, victime d'une chasse impitoyable au siècle dernier , il aurait disparu.. »

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