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CITÉ DE DIEU (La) saint Augustin (résumé & analyse)

Publié le 08/02/2017

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dieu
Cité de Dieu (la). dernier texte rédigé par saint Augustin (354-430). Il présente une vision de la distinction entre la cité de Dieu et la cité terrestre, ou cité du diable, marquée par le mal. L'opposition entre les deux cités, qui recoupe celle entre élus et damnés, est une distinction mystique. Elle a pourtant été, surtout au Moyen Âge, présentée comme une opposition entre l'Église, identifiée à la cité de Dieu, et les différents États.
 (résumé & analyse)

dieu

« qui dl.!ltrlbue les royaume8 oelon ses desseins.

inconnus (le noUB et n.éanmol_ns certains.

C'est.

la Providence divine.

non le B-rd des épieu· riens ou le DesUn des atolcleno.

qui a fait don à Rome de l'Empire, en récompen&e de ses vertus naturelles et pour la dédomma«er de ne pao cOn llllltre la félicité éternelle.

Le zèle· si forte· ment vanté des Roma ins pour leur patrie ter· rest,re doit &tre, pour lea chrétle111.

un a.vert.i.aAe· ment.

e� un exemnte Q\11 les élèvent vers leu_r Patrie céleste mvres ll· V).

Ce premier oolnt de l'œ uvre est dirigé contre ceux qul eetlment devoir adorer les dieu.x palens en coD81déraUon des bieno maWrlela qu'ils sont censés leur procurer.

c'est-à-dire contre le vulgaire.

Dans le oecond point.

-consacre à la oolé· ol!Que anLIPalenne, -Il réfute les argumenta de ceux QuJ affirment qu'U faut vra tlq uer Je culte des dieux I)Our ob te nir la félicité ultra-terrestre.

li s'agit des philosophes : c'est oouruuol la oolémlque est surtout diriaée contre eux.

et plus partlcull6rement contre le ur tentative oour l\lllo lifter d'u ne racou quelconque le principe même de la rellcton oopulalre.

Le plus lmoortant · de ces dêfenseun est Varron: AucuoUn estime que la réfutation qu'il a faite par ailleurs dea araumenta apoortés par cet ém ine nt théologien palen suftlt pour que l'on pul88e eon.•ldérer comme complètement détruite la ))rétention des pareos d' ass urer par Je oolythélsme la félicité ultra· terrestre {li v re s VI-VIII.

Cependant les philo· sopbes ne o'en sont paa tenus là, Ils ont tenW d'élaborer une théorie defl dieux difl'êrente de œlle dea ooètes et dea lnsllluUone publiquœ : une • tbéololtle naturelle • qu'Aususttn reconstruit et réfute.

analysant la.

pensée grecque des m llés len s Ju.oqu'à Pla.ton et aux néo-plato· nicl ens (livres VIII-X).

L'arg ument fondamental de la polémique est celui·CI : pour les pré­ socratiques.

Incompréhens ion de l'irilmatérlalito! de Dieu et de sa qualité de crésteu r : I>OUt Platon.

Ignorance du fait de la Réd em ption et de tout Je con tenu de la RtvélaUon chrétienne: oour 1011 néo-PiatonlcleM.

lmJ)0881biUté de con· cilier leur démonologie avec la toute puissance et la perfection divines.

Dans la seconde partie.

A u� ust ln Pat!80 do la polémique et de la crit iqu e & une démonstration purement dormatiQue et constructive.

Tl ne eumt l'IlS de prouver l'incohérence et l'absence de fondement du culte oolytbélate : U faut prouver que toute la véri té se trouve dans Je C h ristianis me.

au'lt aatlsfalt 1 la fols le cœur et l'Intelligence et QU'li est vraiment le ch em in qui libère du mal ct cie not re misère.

Il entreprend donc une dc.scrlptlon chréUenne du monde : non pas tant du monde -ohystquc que du monde moral Q.ul tourne autour de la recherche du bonheur.

Cette deecrlption se développe en trois étapes.

D traite d'abord de l'orl�tlne de la eoclété en gén �ra t, de ta • cité •.

en partant de Ill.

pour la Cité de Dieu.

Ve11ise, U89.

l'examen du commencement aboolu de ce qui o'et!t oaa Dieu .

c'est-à-dire rte la créstion: et Il explique comment le t.emps prit eon origine avec la créstion pulaQu'll est te aUlon tracé par lea transforrnatiOD8 des cr éatures : Il paaee e01ulte ;.

la considération d& J'origine et des caractères des deux cités dans le ciel : 1& cNlatJon des anges (• cité de Dieu •l et l' orl 11ln e de la cité de& ruécbauts.

a.vec la révolte deR anges orgueilleux.

et les reftet s de cette cité au r la vie huma.lne et sur son desLln (livre Xll.

car l'bbt.olre des deux cllâ cbez les bom mee a.

oomme o résm bul e néceasatre, celle des deux ciW& ultra-terrestres : la cité des angeol beùreux.

1168 à Dieu par leur soumlsBlon et leur amour.

et celle des démons malheureux et rebelles.

Troll notlo na ess entielles caracttrlaent la.

cité terrestre : celle du • mal '• Qui est comme une déftclencc de DCrfectlon, dont Il faut chercher la caut�e da ns le fait que .la.

volon té s'écarte du bien suprême.

Qui eet Die u .

pour se tourner vers l'In divi du : ceUe de la • mort • daM son sena relatif CI'Ame se séparant dù corps : • première • mort) et dano son sens al:leOi u !mort de l'lme : • seconde • mortl.

&l'ec eon irréparable détache· ment de Dieu (l iv re Xl[) : en ftn la notion du • :OOché orig in el •.

sa nature (dcsobélssa.nce et o rg ueil!, ee• manifestations (révolte de 11' chair, concuvlscence, affa.lhll88ement. »

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