FEMMES de SOLLERS (résumé & analyse)

On pourrait dire que Femmes est un roman à clefs: si l'on est parisien et si l’on appartient au milieu littéraire, on peut s'amuser à reconnaître Julia Kris-teva en Deborah, Louis Althusser en Laurent Lutz, Lacan en Fals, Barthes en Werth, Jean-Edern Hallier en Boris Faguer... et Sollers en S. Comme lui, le narrateur est écrivain. Pour reprendre la phrase de William Faulkner placée en exergue, chacun \"possède sa propre machine à écrire et sait s'en servir.\" Tout au long d’un récit qui aurait pu ne pas s'arrêter là, ou autrement, le narrateur propose dans un style facile, avec des tournures à la mode et sur un rythme accéléré, des moments de vie: dans l'avion, à l'hôtel et même à la terrasse d’un café où l’une de ses amies se fait tuer lors d une manifestation.