POÈTES MAUDITS (les), de Verlaine

POÈTES MAUDITS (les), essai de Verlaine. Paru d'abord dans la revue Lutèce (1883), il connut deux publications en volumes (1884 et 1888). La première version de l'ouvrage ne s'attache qu'à trois poètes : Corbière, Rimbaud, Mallarmé. La version de 1888 y ajoute Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de L'Isle-Adam et Verlaine lui-même. Cet essai exalte les « poètes absolus », ceux qui savent, comme Rimbaud, unir la « royauté de l'esprit » à la « grande Rhétorique », ou comme Mallarmé, faire passer la clarté après la musique du vers. Verlaine révéla ainsi au public ceux qui devaient être les initiateurs de la modernité.