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Romances sans paroles de Verlaine (résumé & analyse)

Publié le 11/11/2018

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verlaine

Romances sans paroles

 

Paru en 1874, le recueil comprend vingt-trois poèmes organisés en trois sections : Ariettes oubliées (9), puis Paysages belges (6), à quoi il faut ajouter Birds in the night et enfin Aquarelles (7). Le titre, quant à lui, n’est pas inédit puisqu’il constituait le deuxième vers d’« A Clymène » dans les Fêtes galantes : malgré l’évolution et la rencontre évidemment essentielle de Rimbaud, il y a donc dans les Romances sans paroles la reprise d’une tradition intime. Après l’intermède de la Bonne Chanson, Verlaine renoue avec l'inspiration des Fêtes galantes et de certains poèmes saturniens, dans Melancholia par exemple. Le regret et l’exil (le mot revient souvent) succèdent à la possession heureuse : l’ariette est « oubliée », l’âme « se lamente » et

 

Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur?

 

(Ariettes oubliées, ni, précédé d'une phrase de Rimbaud)

 

Aucune cause explicite à ce désarroi, mais, au contraire, des angoisses et des questions :

 

Et mon cœur, mon cœur trop sensible Dit à mon âme : Est-il possible,

 

Est-il possible, -le fût-il,-Ce fier exil, ce triste exil?

 

(Ariettes oubliées, vu)

 

Un chant dolent, donc, et qui trouve bien sûr un secret plaisir à dire les peines de l’âme, à chercher dans le monde des métaphores de ce vague-au-cœur : fumée, lune morte, sable et pluie, airs anciens, bruits confus, des motifs « solubles dans l’air », immatériels, mais qui peuvent aussi se charger de tout un poids de sentiments inexprimables.

verlaine

« D'où l'accent mis sur tout ce qui bouge et fuit : le train, le vent qui passe dans les herbes, J'avoine qui siffle, le buisson qui >, à la fois étouffées et vert igineus es, plaintives et vite arrêt ées.. »

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