XÉNIES de Goethe [Zahme Xenien].

« truire sans pourtant assumer le ton doctoral ; plus que le ma?tre, c'est le vieux sage qui parle avec une ironie sereine, sans trace de pessi- misme ou de m?lancolie ? Si vous avez prolong? votre carri?re autant que moi, t?chez, comme moi, d'aimer la vie ?.

Nombreuses sont les ?pi- grammes aussi optimistes.

Certaines sont d?di?es aux jeunes ?crivains contemporains qu'il d?sire avec indulgence voir autour de lui et pour lesquels il n'a pas l'ombre d'envie, sentant m?me qu'ils participent ? son grand effort ? Je suis trop vieux pour bl?mer, mais assez jeune pour agir ?.

Dans la seconde partie, nous trouvons des sentences politiques ; Goethe d?daigne une d?mo- cratie qui s'appuie sur la majorit? et invoque une aristocratie de la pens?e, dominant la masse dans le but de l'?lever.

C'est ?galement dans cette partie qu'il manifeste sa position n?gative ? l'?gard de toute religion confessionnelle (y.

Dieu. te sentiment et le monde) tout en se d?fendant de l'accusation d'ath?isme ; sa seule religion est celle de la nature, de la science et de l'art.. »