L’île des esclaves : La tirade, le théâtre dans le théâtre   I) Une tirade pleine de vie A.

«  les esclaves, qui valent mieux que leurs maîtres • reproduit les gestes et les pensées d'E.

→ différentes E.

: vraies paroles (discours direct) / pensées reconstituées par C.

→ E.

est démasquée par C. • tirade très rapide, ton vif (pas de ponctuation, changement d'interlocuteur) ≠ tirade traditionnelle   C.   Procédés de dramatisation • écriture : parataxe (succession de prépositions), exclamations successives • tirade rythmée par les séquences narratives, reprises de “cependant” (l.3 et 9) → effet d'attente là où il n'y a pas d'action • théatralisation : didascalies internes → infos sur le mouvement : “Qu'on m'apporte un miroir! Comme me voilà faite!” marque une pause , prend le miroir, se regarde… (jeu exagéré, parodie?) “On se mire, on éprouve le visage de toutes les façons” → tirade rapide ou longue (choix de mise en scène) “Cependant il vient compagnie, on entre” → suggère un geste, un changement d'intonation • tirade brève mais très animée : nombreux procédés théâtraux, du geste au changement d'intonation.   II) Une tirade satirique → tirade = moment où développer ses idées → critique imposée par Trivelin qui prend la forme d'une satyre 〉C.

va plus loin que la simple critique de sa maîtresse → démasque les attitudes codifiées des maîtres   A.               La coquette. »