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1996 : Reprise en main en Algérie ?

Publié le 03/12/2018

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le président Zéroual. Une conférence nationale, regroupant un certain nombre de partis, associations et personnalités, a été ainsi convoquée en juillet par la présidence de la République et a élaboré une plate-forme qui prévoyait la refonte de la Constitution, ainsi que de nouvelles dispositions concernant l'organisation des partis politiques et le système électoral. Une nouvelle Constitution a ainsi été proposée le 28 novembre aux électeurs. Elle renforce les pouvoirs présidentiels, instaure aux côtés de l'As-sembléc nationale élue au suffrage universel (et à la proportionnelle modulée) une chambre haute, le « Conseil de la nation » choisi par de grands électeurs, et pour le tiers de scs membres par le chef de l’État, ainsi qu'un Conseil constitutionnel et un Conseil d'État. Par ailleurs, l'islam est toujours consacré « religion d'État » et l'arabe « langue nationale », mais il est interdit aux partis politiques d'exploiter les constituants fondamentaux de « l'identité nationale », à savoir l'islam, l'arabité et l'amazighité.

 

Si des formations comme le FLN (désormais dirigé par Boualem Benhamouda), l'Alliance nationale républicaine (ANR de Rcdha Malek) ou le PRA ont appelé les citoyens à approuver le projet, et si Hamas s'abstenait, le RCD et Et-tahadi de

Après avoir remporté l’élection présidentielle du 16 novembre 1995, le général Liamine Zéroual procède, à la fin décembre, à la désignation de Ahmed Ouyahia (ancien directeur de cabinet du président) comme nouveau chef de gouvernement (il succède ainsi à Mokdad Sifi).

 

Le gouvernement mis en place le 5 janvier 1996 s'ouvre alors à l'opposition « modérée ».

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