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1996 : La succession présidentielle en Côte-d'Ivoire

Publié le 03/12/2018

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Le système politique de la Côte-d'Ivoire, clairement contesté depuis l'ouverture démocratique de 1990, mais qui avait prouve ses capacités d'adaptation, allait-il survivre à la disparition de son leader charismatique, qui pouvait apparaître comme le seul capable de contenir les rancœurs et les frustrations accumulées pendant plus de trente années d'exercice absolu du pouvoir ? Par voie de conséquence, c'est la stabilité de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, minée notamment par le conflit du Liberia, qui était en cause. Les appétits hégémoniques d'un Nigeria à la recherche d'une légitimité extérieure, l'importance des populations étrangères sur le territoire ivoirien (plus du quart de la population totale), les liens très étroits (tant politiques qu'économiques) avec l'ancienne puissance 

La succession de Félix Houphouët-Boigny, mort le 7 décembre 1993, s'inscrit dans la continuité d'un système politique caractérisé par la monopolisation du pouvoir par un parti unique de gouvernement, mais fondé aussi sur une très grande diversité de réseaux, qui ont réussi à se recomposer.

 

Cette continuité se manifeste également par le maintien d'une relative autonomie du Premier ministre

 

- qu 'avait accordée Houphouët-Boigny -dans la conduite de la politique économique.

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