Devoir de Philosophie

1ere guerre mondiale

Publié le 17/02/2016

Extrait du document

La première Guerre Mondiale (1914-1918) ?Connaissances : ? ? ? ? ? Les tensions en Europe avant la guerre La guerre de mouvement et la guerre de position. L’extrême violence des combats. 1916 : la bataille de Verdun et le rôle du général Pétain. Clémenceau, le « Père la Victoire ». La mondialisation du conflit et l’armistice du 11 novembre 1918. ? Un contexte européen particulier : Nationalités et nationalisme. Les dernières décennies du XIXème siècle font apparaître des tensions en ce qui concerne les nationalités en Europe. Du côté de l’Autriche-Hongrie, des peuples comme des Polonais, les Tchèques les Italiens ou encore les Roumains se résignent mal à leur statut de dépendance. Ces minorités sont de plus en plus hostiles à l’Empire. Les minorités slaves sont soutenues et agitées par le royaume de Serbie qui souhaite réaliser une Grande Serbie avec les Slaves du Sud et une « Yougoslavie ». Ce « mouvement des nationalités » considère que chaque nation doit se doter d’un État indépendant, la nation étant une communauté humaine ayant la même culture, parlant souvent la même langue et souhaitant vivre ensemble. À l’issue de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement des tous les États allemands. Elle réalise ainsi l’unité allemande s’appuyant sur un nationalisme fort. En France, la République est contestée ; elle est appelée « la Gueuse » car, pour certains, elle paraît incapable de restaurer la fierté nationale et le respect de l’ordre établi. Ainsi, le mouvement de « l’Action française » de Charles Maurras attire de plus en plus de militants prônant les vertus d’un régime monarchique. Cet ensemble présente une Europe en pleine ébullition, une Europe sous tension. ? Les oppositions entre États Au début du XXème siècle, les grandes puissances européennes s’opposent et de fortes hostilités se font ressentir. La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne sont en proie à de multiples rivalités coloniales et économiques. En 1913, l’Allemagne essaie vainement d’empêcher la France d’établir un protectorat sur le Maroc. Cet échec accroît la tension entre les deux pays et les met à la merci de la moindre étincelle. Or, dans les Balkans (mosaïque de pays dont font partie la Serbie, la Roumanie ou encore la Bulgarie), la présence de l’Empire ottoman, les rivalités entre l’Autriche-Hongrie et la Russie (dont la Serbie est l’alliée), les conflits religieux entre les musulmans et les chrétiens orthodoxes et catholiques font que cette région apparaît comme « la poudrière de l’Europe » à la veille de 1914. Ces tensions conduisent à la formation d’alliances militaires puissantes. En effet, en 1882, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie signent la Triple Alliance pour s’assister mutuellement en cas de conflit. Alarmées par cette union des Empires centraux, la France et la Russie forment une Alliance en 1894. L’Entente cordiale, signée par la France et la GrandeBretagne en 1904, devient la Triple Entente en 1907, avec l’adhésion de la Russie. Cette situation diplomatique, qui se traduit par la division de l’Europe en deux blocs opposés, ne peut que faire redouter le pire. ? Le début du conflit : un engrenage infernal Le 28 juin 1914, à Sarajevo, un Serbe de Bosnie, partisan du regroupement des Slaves hors de l’Empire austro-hongrois, assassine l’Archiduc François-Ferdinand, héritier du trône de l’Autriche-Hongrie, alors que la Bosnie, auparavant sous domination turque, vient d’être rattachée à l’Empire austro-hongrois. L’AutricheHongrie profite de l’incident pour obliger la Serbie à mener une enquête sur son territoire afin de l’épurer des membres du mouvement anti-autrichien qui y militent. Elle lance un ultimatum le 23 juillet et veut imposer la présence de fonctionnaires autrichiens. La Serbie refuse ces derniers ; l’Autriche-Hongrie lui déclare la guerre le 28 juillet, un mois après l’assassinat de Sarajevo. Le jour suivant, elle bombarde Belgrade. La Russie ne veut pas perdre son rôle dans les Balkans et soutient les Slaves, en particulier son allié, le royaume de Serbie. Elle décrète la mobilisation géné...

« En France , la République est contestée ; elle est appelée « la Gueuse » car, pour certains, elle paraît incapable de restaurer la fierté nationale et le respect de l’ordre établi.

Ainsi, le mouvement de « l’Action française » de Charles Ma urras attire de plus en plus de militants prônant les vertus d’un régime monarchique. Cet ensemble présente une Europe en pleine ébullition, une Europe sous tension .

 Les oppositions entre États Au début du XXème siècle, les grandes puissances européennes s’opposent et de fortes hostilités se font ressentir. La Grande -Bretagne, la France et l’Allemagne sont en proie à de multiples rivalités coloniales et économiques .

En 1913, l’Allemagne essaie vainement d’empêcher la France d’établir un protectorat sur le Maroc.

Cet échec accroît la tension entre les deux pays et les met à la merci de la moindre étincelle.

Or, dans les Balkans (mosaïque de pays dont font partie la Serbie , la Roumanie ou encore la Bulgarie), la présence de l’Empire ottoman, les rivalités ent re l’Autriche -Hongrie et la Russie (dont la Serbie est l’alliée), les conflits religieux entre les musulmans et les chrétiens orthodoxes et catholiques font que cette région apparaît comme « la poudrière de l’Europe » à la veille de 1914. Ces tensions con duisent à la formation d’alliances militaires puissantes .

En effet, en 1882, l’Allemagne, l’Autriche -Hongrie et l’Italie signent la Triple Alliance pour s’assister mutuellement en cas de conflit.

Alarmées par cette union des Empires centraux, la France et la Russie forment une Alliance en 1894.

L’Entente cordiale, signée par la France et la Grande - Bretagne en 1904, devient la Triple Entente en 1907, avec l’adhésion de la Russie .

Cette situation diplomatique, qui se traduit par la division de l’Europe en deux blocs opposés, ne peut que faire redouter le pire.  Le début du conflit : un engrenage infernal Le 28 juin 1914 , à Sarajevo , un Serbe de Bosnie , partisan du regroupement des Slaves hors de l’Empire austro -hongrois, assassine l’Archiduc François -Ferdinand , héritier du trône de l’Autriche -Hongrie , alors que la Bosnie, auparavant sous domination turque, vient d’être rattachée à l’Empire austro -hongr ois.

L’Autriche - Hongrie profite de l’incident pour obliger la Serbie à mener une enquête sur son territoire afin de l’épurer des membres du mouvement anti -autrichien qui y militent.

Elle lance un ultimatum le 23 juillet et veut imposer la présence de fonc tionnaires autrichiens.

La Serbie refuse ces derniers ; l’Autriche -Hongrie lui déclare la guerre le 28 juillet, un mois après l’assassinat de Sarajevo.

Le jour suivant, elle bombarde Belgrade. La Russie ne veut pas perdre son rôle dans les Balkans et souti ent les Slaves, en particulier son allié, le royaume de Serbie .

Elle décrète la mobilisation générale le 30 juillet.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles