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Algérie de 1960 à 1969 : Histoire

Publié le 03/12/2018

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histoire

Algérie

Janvier 1960.

 

À la suite de la destitution du général Massu, les mouvements activistes d'Alger répondent par la «semaine des Barricades».

 

© Sygma

L’indépendance

 

La réussite du programme économique entrepris par la métropole, l’écrasement de la rébellion laissent croire aux militaires et aux colons que l'Algérie restera française. Ainsi, aux dernières déclarations du général de Gaulle — sur le droit des Algériens à l’autodétermination — les mouvements activistes d'Alger répondent par la «semaine des Barricades» (janvier 1960). Par le référendum du 8 janvier 1961, la population française accorde au général de Gaulle toute latitude pour ramener la paix. Mais pour arrêter l’évolution vers l’indépendance, les généraux Challe, Jouhaud, Zeller et Salan tentent un putsch dans la nuit du 21 au 22 avril. Tentative aussitôt condamnée par le général de Gaulle qui s’attribue les pleins pouvoirs en vertu de l’article 16 de la Constitution. Les généraux Jouhaud et Salan passent dans la clandestinité et rejoignent l’Organisation armée secrète (OAS), encadrée par des officiers ou par des militants politiques issus des milieux activistes d'Algérie. La guerre d'Algérie fait place ainsi à un affrontement entre terroristes européens et «barbouzes», colons et

musulmans. Rapidement, les négociations qui s'étaient engagées entre le FLN, le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et le gouvernement français aboutissent aux accords d’Évian, signés le 18 mars 1962. Ceux-ci reconnaissent

 

la souveraineté de l’État algérien. Après une période de transition, au cours de laquelle le pouvoir est exercé par un gouvernement provisoire dirigé par Abderrahmane Farès, auquel participent quelques représentants français, les Algériens se prononcent

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« Ci-dessus: Alger, le 18 mars 1962, unanimement par référendum pour l'indépendance de leur pays le après la signature des accords d'Évian reconnaissant la souveraineté de l'État algérien.

1 cr juillet 1962.

Celle-ci sera proclamée par le général de Gaulle le 3 juillet 1962, provoquant le départ de centaines de milliers de pieds-noirs vers la France.

©M.

Ribaud.

22.04.1961 18.03.1962 03.07.1962 26.09.1962 08.09.1963 19.06.1965 Les luttes pour le pouvoir C'est le président du GPRA, Youssef Ben Khedda, qui obtient le pouvoir mais Mohammed Ben Bella, libéré en mars 1962 par les autorités françaises, refuse de coopérer.

Il s'associe avec le colonel Houari Boumediene, chef de I'ALN , pour fonder le bureau politique du FLN et réussit à supplanter le GRPA le 3 août 1962.

Il procède alors à une vaste épuration au sein du GPRA et du FLN et interdit les partis de ses adversaires avant de procéder à l'élection de l'Assemblée constituante.

Celle-ci désigne Ben Bella comme Premier ministre, avec le colonel Houari Boumediene, qui deviendra POLITIQUE Tentative de putsch des anciens généraux Salan, Challe, Jouhaud et Zeller.

Fin de la sédition le 26 avril.

Signature des accords d'Évian reconnaissant la souveraineté de l'État algérien.

Proclamation de l'indépendance de l'Algérie par le général de Gaulle.

L'Assemblée nationale élit Mohammed Ben Bella Premier ministre.

La Constitution renforçant le régime présidentiel à pani unique est approuvée par référendum.

Le gouvernement de Ben Bella est renversé.

Houari Boumediene prend le pouvoir.

DO�NÉES DÉMOGRAPIDQUES ET ECONOMIQUES Nombre d'habitants (en millions) Taux d'urbanisation (en%) Population active (en% de l'ensemble de la population) Produit national brut (en dollars US par bab.) Part du produit national brut réalisée par (en%): l'agriculture l'industrie le commerce et les prestations de service Taux de natalité (en%.) Taux de mortalité (en%.) Espérance de vie à la naissance (en années) Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kgléquiv.

charbon) Importations (en dollars US par hab.) Exportations (en dollars US par hab.) Nombre d'habitants par médecin vice-président du Conseil en 1963, comme ministre de la Défense.

La nouvelle Constitution adoptée par référendum le 8 septembre 1963 confirme l'orientation socialiste du régime présidentiel à parti unique, le FLN.

Le 15 septembre 1963, Mohammed Ben Bella devient président.

Mais le caractère autoritaire et l'orientation socialiste du régime, dont les résultats économiques sont peu probants, sont fortement critiqués par la fraction modérée du FLN, animée notamment par Ferhat Abbas, Mohammed Khider et Houcine Ait Ahmed.

Après une série de crises, Houa ri Boumediene s'e.mpare du pouvoir par un coup d'Etat militaire, sans effusion de sang, le 19 juin 1965.

Ben Bella est arrêté.

Houari Boumediene fonde le Conseil de la révolution dont il devient président.

Il poursuit la politique économique de son prédécesseur, mais avec plus de souplesse.

La production de pétrole et de gaz est placée sous contrôle de l'État.

De nouveaux décrets sont promulgués garantissant le versement d'indemnités en cas de nationalisation.

Créée au début de 1964, la Société nationale Sonatrach contrôle dès 1968 tout le secteur de la distribution et de la commercialisation des hydrocarbures, des engrais et des produits chimiques.

Le président Houa ri Boumediene mène toutefois une politique extrêmement autoritaire.

Les révoltes qui éclatent par la suite dans les régions de la Mitidja et en Kabylie sont sévèrement réprimées.

La politique extérieure En 1963 éclate une courte guerre frontalière entre le Maroc et l'Algérie.

Il faudra attendre le traité de 1970 pour que leurs relations s'améliorent.

Un 1960 1963 1966 1969 10,8 11,2 12,7 13,9 31 35 39 46 - - 22 49 248 230 239 299 21 - - 10 33 - - 62 46 - - 28 50 50 50 50 19 19 17 17 48 48 52 52 252 275 371 411 117 61 50 73 36 68 49 67 - 8 550 8960 8192 accord d'aide mutuelle est signé en 1966 entre la France et l'Algérie.

La nationalisation des oléoducs et la prise de contrôle des sociétés pétrolières françaises en 1971 mettront toutefois fin aux relations privilégiées entre l'Algérie et l'ancienne métropole.

Dès 1967, les troupes françaises évacuent la base navale de Mers ei-Kébir.

Le président Boumediene se fait le champion du panarabisl!le.

Il entre ainsi en conflit avec les Etats-Unis au sujet de la politique américaine au Proche-Orient.

Alger rompt momentanément ses relations diplomatiques avec les États- Unis après la guerre des Six Jours en juin 1967, tout en maintena :nt d'étroites relations commerciales avec ce pays.

Ci-dessus: affiche de l'O.A.S., organisation clandestine formée au lendemain de l'échec du putsch des généraux en avril 1961.

Elle lutte en France et en Algérie pour le maintien de l'Algérie française.

©CLAMIGAÏ. »

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