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Argentine de 1950 à 1959 : Histoire

Publié le 13/12/2018

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argentine

Problèmes économiques et opposition croissante

 

Dès 1949, l'Argentine connaît une dégradation de sa situation économique en partie imputable à la chute des cours mondiaux de ses principales productions, céréales et viande, ainsi qu'aux mauvaises récoltes. Le président Juan Perôn, dont la première préoccupation est le déficit de la balance des paiements, réduit les dépenses de l’État et augmente les investissements dans la production électrique, pétrolière et automobile. Il ouvre ces secteurs aux capitaux étrangers, améliorant ainsi ses relations avec les États-Unis. Ces changements affectent durement la classe moyenne dont l'amélioration des

Juan Perôn et son épouse Eva.

 

© Friedrich Ebert Stifung

POLITIQUE

11.11.1951 Victoire de Juan Perôn à l’élection présidentielle.

26.07.1952 Mort d'Eva Duarte à Buenos Aires, l’épouse du président Juan Perôn.

16.09.1955 Rébellion militaire contre le gouvernement du président Juan Perôn à Cordoba.

19.09.1955 Le président Juan Perôn se retire.

20.09.1955 Le général Eduardo Lonardi est choisi pour succéder au président.

13.11.1955 Le général Pedro Eugenio Aramburu entre en fonctions.

10.06.1956 Un putsch péroniste échoue.

23.02.1958 Arturo Frondizi gagne l'élection présidentielle.

 

DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES ET ÉCONOMIQUES 1950 1953 1956 1959

Nombre d’habitants (en millions) 17,2 18,2 19,3 20,3

Produit national brut (en milliards de pesos) 62,5 119 - 367

Part du produit national brut réalisée par (en % ) :  l’agriculture 14 20 16

l’industrie 37 33 39

le commerce et les prestations de services 48 46 - 44

Taux de natalité (en %o) 25,5 25 24 22

Taux de mortalité (en %o) 9 8,8 8,2 8

Consommation d'énergie par habitant (en kg/équiv. charbon) 760 850 1042 1070

Importations (en millions de dollars US) 1 187 795 1 128 993

Exportations (en millions de dollars US) 1 361 1 125 944 1 009

Nombre d'habitants par médecin - 800 760 -

 

revenus est annulée par un taux d’inflation jusque-là inconnu en Argentine: +39 % (1949-1952). La grande masse des travailleurs, illettrés, ne profite pas non plus de cette nouvelle répartition des richesses. Elle est d’ailleurs tenue en main par l’Union des syndicats et endoctrinée par les discours emphatiques de Juan Perôn et l'engagement social de sa femme Eva. Lorsque celle-ci tombe malade (elle mourra le 26 juillet 1952), la propagande tente d’identifier ses souffrances à celles du peuple.

argentine

« Ci·comre: gaucho dans la pampa.

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© Ber/dbank Polclers!Doo•gew Ci·tlessus: Arturo Frondiz:.

élu président en 1958.

© Keysrone.

Hambourg d'accroître le commerce extérieur.

Pour regagner la confiance internationale, le pays devient membre de la Banque mondiale et du FMI.

On renonce ainsi à une industrialisation forcée et l'on favorise la privatisation de nombreux secteurs nationalisés.

Le pouvoir des syndicats péronistes est restreint.

Une insurrection des milieux péronistes est réprimée.

La «Revolucion Libertadora.o L'organisation d'élections s'avère nécessaire devant l'incapacité du gou,•ernement provisoire à présenter rapidement des résultats économiques positifs.

Les. »

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