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Brésil: Un pays en mal-développement

Publié le 22/03/2020

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Dans les métropoles du Sud : un sous-prolétariat. Chaque année 3 M de ruraux déracinés, paysans pauvres et ouvriers agricoles, s'entassent dans les banlieues et les bidonvilles ( \"favelas\") à proximité des quartiers riches où ils peuvent vendre leurs services.

D'énonnes écarts de revenus. Le revenu moyen est de 2 280 $/hab., mais 10 % des Brésiliens les plus riches qui recevaient 28 % du revenu national en 1960 ont w leur part passer à 47,5 % en 1986. A l'opposé de l'échelle sociale, 35 M de pauvres souffrent de malnutrition ou vivent dans un extrême dénuement. 

« Un pays en mal-développement _.

Des di · · · ionales renforcées ■ La conséquence d'une croissance inégalement partagée.

Dans l'économie brésilienne en expansion, les inégalités apparai&ôent importantes, voire cho­ quantes, elles constituent le mal-développement.

■ Las réglons du Sudeste et du Sud : le Centre dominant.

.Dans cet ensemble, de loin le plus développé, sont concentrés, sur 18 % du tenitoire, 60 % de la population, 67 % de la production agricole, 80 % de la production minière, 88 % de la production h"lduslrielle (fig.

1 et 2 ).

Les deux aggloméudious géantes, Sao Paulo (15,9 M d'hab.) métropole économique et Rio de Janeiro (10,4 M d'hab.) foyer commercial et cultu­ rel, monopolisant l'essentiel des fonctions de commandement.

■ Le Nordeste : une poche de pauvreté.

Surpeuplée, cette région semi­ aride, victime de longues périodes de sécheresse, est en proie à de grosses difficultés.

L'agriculture, activité principale, reste déficitaire malgré les récents travaux d'irrigation.

Le chOmage, la misère et parfois la famine en chassent les habitants.

■ Le Nord (Amazonie) et le Centre-Ouest (Mato Grosso) � des périohéries.

Ces espaces pionniers s'éveillent à la vie économique.

Mais une mise en va1eur brutale (ouverture de routes, de chantiers miniers et Industriels, de fazendas d'élevage aux dépens de la lorét) gaspille imprudemment le riche patrimoine naturel.

f> Des désé uilibres sociaux a ravés D'énonnes écarts de revenus.

Le revenu moyen est de 2 280 $/hab., mais 1 0 % des Brésiliens les plus riches qui recevaient 28 o/o du revenu national en 1960 ont w leur part passer à 47,5 o/o en 1986.

A l'opposé de l'échelle sociale, 35 M de pauvres souffrent de malnutrition ou vivent dans un extrême dénuement.

■ Dans les métropoles du Sud : un sous-prolétariat.

Chaque année 3 M de ruraux déracinés, paysans pauvres et ouvriers agricoles, s'entassent dans les banlieues et les bidonvilles ( « favelas ") à proximité des quartiers riches où ils peuvent vendre leurs services. ■ Dans les campagnes : des structures très inégal itaires.

Le problème agraire se pose avec acuité, malgré l'extension des surfaces agricoles.

7 M de paysans sont sans terre et les 2/3 des exploitations de moins de 20 ha couvrent moins de 6 % des surfaces.

En revanche, 1 o/o des propriétés ont plus de 1 000 ha et accaparent 44 % de la superficie (fig.

4).

La réforme agraire lancée en 1985, bien que très partielle (elle ne concerne que 10 o/o des ruraux et 20 % des grands domaines) est sans cesse repoussée face à l'obstruction des grands propriétaires. & Une économie très dé endante de l'extérieur ■ L'emprise du capital étranger.

Des pans entiers de l'économie sont dominés par des sociétés à capitaux étrangers .

Les firmes multinatio­ nales assurent le tiers des exportations et près de la moitié des investissements industriels ; elles contrôlent 100 % de la production automobile, 80 % de l'in­ dustrie électrique, l'essentiel des industries de pointe.

Leur stratégie d'importa­ tion d'équipements sophistiqués accentue la dépendance technologique du pays.. »

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