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?Composition d?histoire

Publié le 17/01/2019

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?Composition d?histoire Sujet 1 : Rome et les Latins, de la royauté étrusque à 338 avant J.-C. Si pour les auteurs de la République et du début de l?Empire la royauté représente le régime honni par excellence, et ce même si l?accusation politique la plus grave et de se faire ou de se vouloir roi, c?est essentiellement pour dénoncer implicitement la royauté étrusque, apparemment royauté « étrangère » qui aurait dominé Rome. Pourtant, nous sommes à une époque où il n?y a guère de sentiment d?appartenance ethnique stricte car la présence d?immigrants est incontestable. L?apparition d?une royauté étrusque n?est donc pas étonnante dans cette histoire qui lie très étroitement Rome et ses voisins. En effet, Rome, depuis sa fondation en 753 avant J.-C. et son rayonnement croissant, ne fait que consolider ces liens et les a renforcés à l?émergence de la royauté étrusque en 616 avant J.-C. Rome devint alors peu à peu une cité cosmopolite. Après la conquête, les cultes, les lois et le gouvernement des peuples libres ont étés maintenus avec toutes les formes apparentes du respect et de la générosité. Cependant, la suprématie romaine affecte, à mesure des siècles, ce principe d?égalité parmi les communautés. L?arbitrage de Rome apparaît comme un réel despotisme dans les affaires de ses congénères, parce qu?il appuie l?injustice, la révolte et la division. Les Latins sont naturellement les premiers alliés de Rome et ont par conséquent subi ses orgueilleuses faveurs. De facto, des conflits sont inévitablement apparus, comme en témoigne la Guerre latine de 340 et 338 avant J.-C., symptomatique d?un besoin de souveraineté romaine dans toute la péninsule centrale italienne. Ainsi, nous répondrons à la problématique suivante : comment la cité de Rome a-t-elle à la fois imposée la paix et sa domination, à force de traités et de belligérances, dans la région du Latium ? Tout d?abord, l?arrivée de la royauté étrusque et sa déchéance renforce Rome (616 avant J.-C. à 509 avant J.-C.). Ensuite, le sac de Rome n?empêche pas la cité d?accroître sa puissance au sein de la Ligue latine (500 avant J.-C. à 354 avant J.-C.). Enfin, la Guerre latine est symptomatique des revendications d?indépendance latines (343 avant J.-C. à 338 avant J.-C.). L?arrivée des Étrusques au pouvoir et leur influence à Rome permet à la cité de jouir d?une puissance sans précédent, forte d?une armée et d?une organisation étatique stratégiques. Cette puissance conditionne la victoire de Rome sur les Tarquins, eux-mêmes pourtant Étrusques. Tout d?abord, la montée en puissance des Étrusques sur le Latium octroie à Rome une urbanisation sans précédent. Après la royauté latine, la monarchie romaine passe ...
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« L’arrivée des Étrusques au pouvoir et leur influence à Rome permet à la cité de jouir d’une puissance sans précédent, forte d’une armée et d’une organisation étatique stratégiques.

Cette puissance conditionne la victoire de Rome sur les Tarquins, eux-mêmes pourtant Étrusques. Tout d’abord, l a montée en puissance des Étrusques sur le Latium octroie à Rome une urbanisation sans précédent.

Après la royauté latine, la monarchie romaine passe dans un second temps sous le contrôle de rois étrusques à partir de 616 avant J.-C.

Cet élément historique atteste de l'incidence de la montée en puissance des Étrusques sur le Latium, au terme du VII ème siècle avant J.-C. L'archéologie témoigne d'une métamorphose de la Rome du VI ème siècle avant J.- C.

dominée par ces rois : on a découvert la trace d'aménagements monumentaux tel que le drainage ou le pavage de la zone du forum.

Mais l’urbanisation de Rome n’est pas la seule révolution en terme de refonte de la société romaine. Ensuite, Servius Tullius organise l’état romain par l’élaboration d’une armée d’hoplites qui renforce la cité.

Selon la tradition, Servius Tullius serait l'inspirateur de l'organisation de l'État romain.

Les réformes que décrivent Tite- Live et Denys d'Halicarnasse correspondent dans leur détail à cette organisation. Pour pouvoir résister aux invasions extérieures, les rois étrusques de Rome créent leur propre armée d'hoplites.

On prête à Servius Tullius des intentions politiques et la volonté de changer les fondements de la société romaine : pour échapper aux pressions patriciennes, il cherche à diminuer l'influence des liens sacrés qui relient les patrons et leurs clients.

Il parvient à lier les hommes libres pour défendre la cité.

Suivant la tradition, il transforme le recrutement de l'armée et par conséquent le rôle de chacun au sein de la cité.

Comme le niveau d'équipement d'un hoplite dépend de sa fortune, pour connaître le nombre et le type des combattants disponibles, le cens est créé, basé sur de nouvelles tribus définies par lieu de résidence et non par rattachement à une gens, et sur les centuries, regroupements des citoyens mobilisables selon leur niveau de richesse. Pour augmenter le nombre de citoyens mobilisables, Servius Tullius aurait distribué des terres à des citoyens pauvres.

En plus de cette réorganisation de l’armée romaine, l’expansion continue sur les villages du Latium avec Tarquin l'Ancien.

Le premier traité établi juste après la période monarchique indique plusieurs villes latines comme soumises à Rome.

De fait, le Latium s’agrandit tant que Rome impose sa domination.

Néanmoins, le tournant du VI ème siècle avant J.-C.

présente des changements sociaux et politiques profonds au sein de la région. En effet, la plupart des cités du Latium sont antagonistes et en proie à de 2. »

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