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L'eau

Publié le 10/05/2017

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Commentaire de document                                                       le 20.02.16     Le sujet nous invite à réfléchir aux concepts d’inégalités face à la ressource en eau, c’est-à-dire le fait que cette ressource naturelle essentielle ne soit pas accessible par tous et de la même manière, et de développement à l’échelle mondiale, c’est-à-dire l’ensemble des mutations positives que peut connaître un territoire et ses habitants sous un point de vue mondial.   Nous disposons d’un dossier documentaire composé d’un premier document, un planisphère fruit d’une étude des Nations-Unies paru en 2009 qui évalue les disponibilités en eau dans le monde en mètres cube par personne et par an, et d’un second document, un graphique montrant l’évolution de la consommation de l’eau en kilomètres cube par an.   Fort de cela, nous pouvons nous interroger, en mettant en relation disponibilité en eau mondiale et évolution de la consommation en eau, sur le rapport entre les inégalités face à la ressource en eau et le développement à l’échelle mondiale.     Le premier document est un planisphère publié par l’Organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO). Il représente les différentes disponibilités de la ressource en eau douce selon les pays. Les résultats s’expriment par le rapport entre le volume de la ressource en eau disponible en mètres cube par personne et par an. Sont aussi légendées les métropoles dont plus de 20% de la population n’a pas accès à l’eau potable à domicile et celles qui dépendent d’eau transférée sur de...

« Nous pouvons tirer plusieurs points de ce planisphère qui mettent en relation développement et disponibilité de l'eau.   Il y a donc des disparités quant à la disponibilité de l'eau et ces ressources s'articulent en suivant la frontière Nord/Sud.

Tout d'abord, il existe des critères naturels aux disparités de disponibilité en eau douce.

Les niveaux de précipitations et les écoulements terrestres extrêmement variables selon les pays font que ceux-ci ne disposent pas du même volume d'eau douce.

Sur le planisphère, nous retrouvons des zones désertiques et sèches essentiellement entre  le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne, le climat étant un facteur essentiel d'apport en eau.   Neuf pays se partagent près de 60% des ressources naturelles renouvelables du monde.

Il s'agit du Brésil, de la Russie, de la Chine, du Canada, des Etats-Unis, du Pérou, de l'Indonésie, de la Colombie et de l'Inde. Leur richesse en eau s'exprime en milliers de milliards de mètres cube ou kilomètres cube par an. Radicalement à l'opposé, un certain nombre de pays disposent de ressources extrêmement faibles, voire quasi nulles dont le niveau ne s'exprime  qu'en millions de milliards de mètres cubes, comme le Koweït, les Emirats Arabes Unis, Israël, la Lybie, la Jordanie ou encore le Bahreïn, qui sont des pays du Sud.     Les disponibilités en eau varient donc fortement selon les pays et trahissent un manque de développement.

Pour ces différentes disponibilités, il existe trois situations définies par l'Organisation Mondiale de la Santé.

En premier, l'état de vulnérabilité hydrique quand les ressources en eau disponibles par habitant par an sont comprises entre 1700 mètres cube et 2500 mètres cube, le cas de la Chine par exemple.

En deuxième, le statut de stress hydrique, quand ces ressources sont comprises entre 1000 et 1700 mètres cubes, tel l'Inde.

Dernièrement, la situation de pénurie quand ces ressources sont inférieures à 1000 mètres cubes par habitant, ainsi l'Algérie et l'Egypte.

A cet instant, environ 1,4 milliards de personnes vivent en état de pénurie.

Les métropoles Bombay, Karachi ou encore Manille sont classifiées en tant que villes dont plus de 20% de la population n'a pas accès à l'eau potable à domicile.   Ces faibles disponibilités de l'eau ne sont pas entièrement dues aux critères naturels mais aussi au développement des pays.

Leur manque de structures et d'infrastructures, ainsi que la pauvreté de la. »

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