Hong Kong, Singapour, l'ASEAN

« Hong Kong, Singapour, l'ASEAN* & Hon Kon : la ue tournante internationale ■ Une situat ion géographique privilégiée �fig.

1).

En bordure de la Chine, cette oossession britannique, lui sera restituee en 1997. ■ Un système ultra-libéral.

L'Etat n'a qu'une stratégie : la libre en­ treprise, ce qui n'exclut pas des subventions indirectes au secteur privé. ■ Une règle absolue : exporter.

Depuis 1960.

une industrie 1egere s'est développée autour des fabrications « grand public » : Hifi.

télévi­ seurs, téléphones, horlogerie, jouets.

Depuis peu.

le textile et le vête­ ment s'orientent vers les articles de qualité et la haute couture. ■ Un appel aux investisseurs étrangers.

De nombreuses petites entreprises sous-traitent pour le compte de grandes firmes multinatio­ nales ou nationales avantagées par les faibles coûts salariaux. ■ Un trésor : les services.

Commerce, finance et tourisme sont les principales sources de revenus.

Port franc, Hong-Kong est un entrepôt peu coûteux pour la Chine et la troisième place financière du monde. f> Sin a our : un cc boom » industriel ■ Une île, un État (fig.

1).

A la pointe sud de la Malaisie, l'État de Singapour est une petite Tie de 2.7 millions d'habitants (3/4 de Chinois) .

• l'industrialisation : une.

affaire d'Etat.

L'initiative privée est le moteur du système économique, mais l'État définit la stratégie d'ensemble et crée des conditions favorables qui s'ajoutent aux atouts traditionnels : main-d'œuvre et cadres de qualité, bon,- infrastructures.

absence d'inflation et de dette extérieure .

• Des industries exportatrices.

D'abord axé sur le textile, le bois et l'agro­ alimentaire, l'effort industriel porte, depuis 1965.

sur les industries à haut niveau techno­ logique : optique, électronique, machines-outils.

Une réglementation avantageuse favorise les investissements étrangers dans les secteurs de pointe.

Depuis 1980, l'État multiplie les incitations à la recherche-développement dans le secteur privé, tandis que se déve­ loppe la robotisation.

& Les échan es dans le cadre de I' ASEAN ■ Une organisation régionale.

L'ASEAN (Association des Nations de l'Asie du Sud-Est) regroupe l'Indonésie, Singapour, la Thaïlande, la Ma­ laisie et les Philippines dans une zone de préférence douanière (fig.

1). ■ Un centre de « dispatching » : Singapour.

Une grande partie du pétrole indonésien est raffinée à Singapour qui le réexporte dans les pays de la zone.

Inversement, la moitié des composants électroniques de l'ASEAN converge vers Singapour qui les commercialise dans le monde. ■ Le Japon, pGle de croissance.

Les pays de l'ASEAN lui vendent l'essentiel de leurs produits bruts (pétrole, étain, caoutchouc, produits alimentaires).

De plus, les investissements directs* nippons ont large­ ment contribué au processus d'industrialisation de l'Asie du Sud-Est. ■ Une forte dépendance à l'égard des États-Unis.

Elle résulte de l'importance grandissante des exportations sur le marché américain.. »