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Indonésie de 1940 à 1949 : Histoire

Publié le 08/12/2018

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L'occupation des Indes néerlandaises Lors de l’entrée des troupes allemandes aux Pays-Bas en mai 1940, les autorités des Indes néerlandaises, installées à Batavia, proclament l’état d’urgence, interdisant ainsi les activités des partis nationalistes qui s’étaient pourtant montrés favorables à la collaboration avec les autorités coloniales.

 

Dès janvier 1942, les troupes japonaises débarquent à Bornéo et aux Célèbes. Arrivées le 1er mars à Java, elles pénètrent à Batavia le 5 mars et déposent le gouvernement colonial. Les Néerlandais, qui avaient refusé de laisser se constituer des milices indonésiennes pour défendre la colonie, capitulent sans conditions. Dès lors, les Japonais entreprennent la mobilisation de toutes les ressources

humaines et économiques de l’archipel à des fins stratégiques. Des milliers d’indonésiens sont ainsi enrôlés de force dans les armées japonaises.

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« 05.03.1942 06.12.1942 07.09.1944 17.08.1945 15.11.1946 23.08- 02.11.1949 - POLITIQUE Les forces ja p on ais es pé nè tr e nt à Batavia.

La reine Wilhelmine, réfugiée à Londres avec le gouvernement néerlandais, promet aux Indes et aux Antilles néerlandaises, ainsi qu'à Sumatra, une plus grande autonomie au sein du royaume des Pays-Bas.

Le Premier ministre ja po nais Koiso promet l' in dépen dance aux Indonésiens.

Soukarno ct Hatta proc la m ent la République d 'I n d oné sie.

Accords de Linggadjati prévoya nt la co nstit utio n des États-Unis d'indonésie au sein d'une union néerlando- indonésienne.

La conférence de la Table ronde réunie à La Haye décide le transfert des pouvoirs à la République des États-Unis d'Indonésie et le retrait des troupes néerlandaises.

Sumatra, Maldura), Kalimantan et le Grand Est.

Cependant, les antagonismes persistants entravent l'application de cet accord.

Les nationalistes désirent en effet diminuer les pouvoirs du gouverneur néerlandais ·e t faire de l'île de Java le centre du pouvoir.

Tandis que les Britanniques se retirent, les Néerlandais lancent une offensive militaire (opérations de police).

Le territoire de la République est soumis à un blocus.

Mais cette politique de force est largement désapprouvée par les pays occidentaux et asiatiques qui saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU.

Le cessez-le-feu accepté le 3 août 1949 ne met pas fin toutefois aux opérations militaires néerlandaises dirigées par le général Van Mook, dont les troupes occupent rapidement l'ensemble du territoire.

De nouveaux accords signés en janvier 1948 modifient ceux de Linggadjati dans un sens favorable aux Néerlandais, suscitant ainsi de violents sentiments anticolonialistes au sein des forces de gauche, et notamment communistes.

Le refus du gouvernement républicain d'accepter la nouvelle Constitution signée le 20 septembre 1948 sert de prétexte au déclenchement d'une autre «opération de police», qui aboutit à l'arrestation de Soukarno et de son gouvernement, dirigé désormais par Mohammed Hatta, et à la prise de la capitale républicaine, Jogjakarta.

Cette victoire militaire porte préjudice au prestige international des Pays-Bas.

Alors qu'une résistance armée se constitue, les autres États indonésiens protestent.

Sous la pression de l'opinion internationale et notamment de Jawaharlal Nehru, l'ONU réclame un cessez-le-feu et la libération du gouvernement républicain.

Les Pays­ Bas acceptent finalement d'entamer de nouvelles négociations.

La conférence de la Table ronde, réunie à La Haye du 23 août au 2 novembre 1949, décide le transfert ges pouvoirs à la République des Etats-Unis d'fndonésie, comprenant la République indonésienne et quatorze autres territoires au sein de l'Union néerlando-indonésienne, et le retrait des troupes néerlandaises.

En août 1950, la République des États-Unis d'Indonésie abandonne sa structure fédérale et prend le nom de République unie d'Indonésie.. »

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