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Lecon histoire

Publié le 19/01/2016

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Thème 2 : Les mutations des sociétés depuis les années 1850 Introduction La croissance économique a entraîné de profondes mutations socio-économiques au sein de la société française. La France paysanne et rurale est remplacée en un siècle par une France industrielle, tertiaire et majoritairement urbaine. L'important besoin de main d'œuvre va également pousser les gouvernements successifs à encourager pendant des décennies des vagues d'immigration, européennes tout d'abord puis africaines et asiatiques. L'ensemble de ces mutations a donné à la société française un nouveau visage. Problématique : Comment l’industrialisation et l’immigration bouleversent-ils la société française au cours du XXème siècle ? Une industrialisation bouleversant l’économie et les sociétés Un nouveau monde urbain L’exode rural commence après 1850, date à laquelle la France compte plus de 9 millions d’actifs agricoles. La baisse de la population rurale est lente jusqu’en 1914 et concerne surtout les ouvriers agricoles. Elle s’accélère à partir des années 1920, puisqu’on ne compte plus en 1931 que 6,5 millions d’actifs agricoles. C’est précisément en 1931 que le nombre d’urbains dépasse celui des ruraux en France. Cette inversion est tardive par rapport aux autres pays européens, Royaume-Uni et Allemagne en particulier. Le secteur primaire représente le plus grand nombre des actifs jusqu’en 1926. La bourgeoisie urbaine représente la classe dominante pendant cette période, non par son nombre, mais parce qu’elle impose son système économique (le capitalisme libéral) et ses valeurs (travail, épargne, tempérance, pratique religieuse, etc.). C’est une classe hétérogène : la grande bourgeoisie du monde des affaires n’a bien sûr pas le même mode de vie que la petite ou la moyenne bourgeoisie, principalement composées des professions libérales et des nouvelles classes moyennes. Ces classes moyennes se développent avec l’urbanisation : développement du nombre de fonctionnaires, d’employés (dont le nombre est multiplié par quatre entre 1850 et 1936), de commerçants, etc. Souvent issue de parents ou de grands-parents paysans, la promotion sociale de ses enfants est assurée par l’école. A la fin des années 1930, le terme de " cadres " apparaît pour désigner ceux des employés qui exercent des responsabilités plus importantes. On constate donc que la classe moyenne est elle-même très hétérogène. <...
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« vie que la petite ou la moyenne bourgeoisie, principalement composées des professions libérales et des nouvelles classes moyennes. Ces classes moyennes se développent avec l’urbanisation : développement du nombre de fonctionnaires, d’employés (dont le nombre est multiplié par quatre entre 1850 et 1936), de commerçants, etc.

Souvent issue de parents ou de grands-parents paysans, la promotion sociale de ses enfants est assurée par l’école.

A la fin des années 1930, le terme de " cadres " apparaît pour désigner ceux des employés qui exercent des responsabilités plus importantes.

On constate donc que la classe moyenne est elle-même très hétérogène. B- Les mutations du travail Le nombre d’actifs agricoles s’e f ondre, passant de 6 millions en 1946 à 2 millions en 1970.

Cette évolution est accompagnée par les autorités qui ne cessent de favoriser la modernisation de l’agriculture (dans le cadre de la PAC) et d’encourager le départ à la retraite d’agriculteurs.

On observe donc un déversement de la population active agricole vers les autres secteurs d’activités.

C’est " La fin des paysans ", selon le titre de l’ouvrage du sociologue Henri Mendras, paru en 1967. Les e f ectifs du secteur secondaire ne cessent d’augmenter, pour culminer en 1975 (8,3 millions d’actifs dans l’industrie).

L’emploi ouvrier se diversifie : on distingue les ouvriers spécialisés (OS), très peu qualifiés et souvent recrutés parmi la main-d’œuvre immigrée, des ouvriers qualifiés (OQ), mieux rémunérés, pouvant profiter de la société de consommation et dont les enfants bénéficient de la démocratisation de l’enseignement. C’est toutefois le secteur tertiaire qui se développe le plus rapidement au cours de cette période, puisqu’il dépasse 50% des actifs dans les années 1960.

De nombreux emplois de " cols blancs " accompagnent les mutations sociales (développement de la consommation et des loisirs) et technologiques (mécanisation de l’industrie). C- L’état-providence Au début de la période, les conditions de vie des Français demeurent di f ciles : les pénuries et le rationnement se poursuivent jusqu’au tout début des années 1950.

Toutefois, la mise en place par l’Etat-providence d’un système de protection sociale (1945) et d’un. »

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