Devoir de Philosophie

Maroc espagnol et français de 1910 à 1919 : Histoire

Publié le 12/01/2019

Extrait du document

maroc

Après la prise de conscience, au début du siècle, de l’intérêt que représente le Maroc, dernière possibilité coloniale pour l'Espagne, un véritable mouvement d’enthousiasme populaire se développe chez les Espagnols. Ceux-ci se montrent insatisfaits de la politique menée par le gouvernement qui mise sur une lente et peu spectaculaire pénétration économique, à partir des possessions de la côte septentrionale. Dès lors, la monarchie entreprend conjointement la mise en valeur des ressources minières et l'occupation militaire de l’intérieur. À

 

la suite d’incidents près de Melilla, le général Marina prend possession du massif de Gourougou en août 1910. Malgré l’accord signé avec le sultan Moulay Hafid, les Espagnols,

maroc

« colonel Gouraud dégage Fez et sa plaine; en septembre, le colonel Mangin entre dans Marrakech; enfin, la prise de la trouée de Taza, en mai 1914, assure la liaison entre les régions occidentale et orientale de ce que le résident appelle le «Maroc utile».

Lyautey mène également une politique de réorganisation du makhzen, qui vise tout d'abord à redonner un prestige de façade au sultanat en obtenant l'abdication de Moulay Hafid en faveur de son frère Youssef.

Puis il tente de rendre l'administration traditionnelle plus efficace, en lui associant des services chérifiens à personnel français.

Mêlant participation des Marocains - dans le Sud il confie le pouvoir local à ses alliés les grands caïds, et notamment au Glaoui -et décisions arbitraires, le résident entame un vaste programme de mise en valeur économique.

Le développement des transports, l'exploitation des phosphates, les travaux du port de Casablanca sont autant de réalisations à meme à son crédit.

La guerre vient mettre fin à cet essor et lui retire les deux tiers du contingent placé sous ses ordres.

Malgré cela, loin de se replier sur la côte, Lyautey reprend l'offensive en 1917 et occupe le Moyen Atlas.

La gloire du général atteint alors son apogée et la colonisation du Maroc semble une brillante réussite.

Mais c'est oublier qu'elle est l'œuvre d'un homme et comme telle, fragile, ce que révéleront les années vingt et la guerre du Rif.

Carl ADERHOLD. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles